1 ; louise

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Une brise fraîche fit voler les cheveux de Taeyong dès qu'il fut sortit de son immeuble.

Vivement, il s'élança vers la grande avenue de sa petite ville.
Sa semelle caoutchouteuse résonnait sur le bitume au rythme de ses pas et ce claquement régulier se mêla avec le brouhaha de la foule sur la place du marché.
Une fontaine trônait au millieu de cet océan de pavé, point de repère pour les égarés.
Les étalages de toutes sortes s'étendait à perte de vue.
Taeyong pesta contre les bourrasques soudaines qui soulevaient les pans du manteau contre son gré.
Et malgré toute cette agitation, il continua son chemin.
Le roux se faufila parmis les vendeurs à la criée et les papotements des demoiselles, pour enfin sortir de ce tumulte de gens.

Quelques rues après avoir bravé le vents, il s'arrêta devant une boutique à la devanture bordeaux dont l'inscription s'écaillait.
"Antiquaire" y était encore visible malgrès les passages du temps.
Le rouquin ne s'y attarda pas plus et poussa la porte d'entrée qui grinça désagréablement.
Une sonnette retenti dès que Taeyong mis un pied à terre et celui ci s'empressa de refermer l'entrée pour préserver la chaleur du lieu.
La pièce était remplie d'objet, du sol j'usqu'au plafon, ou plutôt, du tapis j'usqu'au moulures.
Un fauteuil de velours bleu reposait à côté d'une table au reliures dorée, elle même soutenant une statue de bronze.
De longues bibliothèque abritaient des livres anciens dans des langues oubliée.
Latin, grec, hébreu, aucunes des lettres sous les yeux de Taeyong ne formaient des mots, n'avaient un sens.
Ce n'était que des formes, des symboles inconnus.
C'est pourquoi il ne s'y attarda pas et se hâta d'aller au comptoir de bois sombre, attendant quelque chose.

"-Monsieur Robin? appela taeyong en se penchant légèrement, espérant vite voir arriver le gérant du magasin.

Une voix éttoufée lui parvenu et le craquement du parquet lui indiqua que l'antiquaire s'était mis en route.
Un vieil homme au cheveux blancs et au dos voûté fis irruption dans la pièce en pestant contre ses rhumatismes.

-Ah! Bonjour jeune homme, vous êtes encore venu pour une poupée aujourd'hui ? demanda Mr robin les yeux rieurs.

Taeyong hocha la tête est raconta que Tiphaine (sa trouvaille du mois dernier) était fin prête et qu'il risquait de bien s'ennuyer si il ne s'occupait pas d'une nouvelle poupée.

-Vous êtes bien comme ça mon p'tit, vous aimez les anciens objet, y en a plus beaucoup des gens comme vous, pour prendre soin d'eux.

Le roux acquiesca silencieusement et s'empressa d'aider le vieil homme qui s'était déjà mis en route pour trouver son bonheur.
Après quelques coups de canes et de mauvaise foi, monsieur Robin tenais dans ses mains le trésor de porcelaine.
Il referma le coffre qui contenait quelques minutes plus tôt sa trouvaille et souffla faiblement dessus, espérant ôter la poussière.

-Tenez, elle à vécu celle là, dit l'homme au cheveux blancs en tendant la poupée de sa main ridée.

Taeyong la saisie avec délicatesse et la dévisagea les yeux brillants.
Elle avait de longs cheveux bruns et bouclés, des yeux noisettes et ses joues quoique un peu abîmés était encore roses.
Le roux laissa glisser ses doigts sur le tissus de la robe azur de la petite poupée.
Un mot était brodé sur son col.
Inscrit la, en blanc sur cette tenue bleu, le fil scintillant tout autant que ses yeux.

-Comment s'appelle t'elle? questiona le coréen, toujours en pleine contemplation.
-Louise, répondit monsieur Robin avec un accent irréprochable, c'est écrit sur sa poitrine.

Louise, c'était donc le nom de cette poupée à l'air espiègle et aux cheveux emmêler.
Elle lui plaisait déjà, était spéciale.
Taeyong reconnaissait cette audace sur le visage, cette douceur sur les lèvres et cette bontée dans les yeux.
Quand elle sera comme neuve, elle sera parfaite, il en était sûr
Il songea ensuite à lui acheter une ombrelle vienicienne, la dentelle irait bien avec le bleu de sa robe.
Perdu dans ses pensées, le rouquin était absorbé dans sa contemplation de l'objet
Soudainement vieillard toussa un grand coup, histoire de faire revenir son client sur terre.
Celui ci sursauta et tourna la tête vers le vieille homme, ramenant d'un geste maternelle Louise contre sa poitrine.

"-Elle coûte 26 francs, affirma l'homme à la canne l'air assuré.

Taeyong écarquilla les yeux avant d'ajouter faiblement :
-Monsieur, on est passé à l'Euro depuis bien longtemps...
-C'est vrai? Soit! 26 euros, la prend tu? Oui? Vendu! S'exclama à nouveau monsieur Robin n'ayant rien perdu de sa fougue d'antan."

C'est comme cela que Taeyong ressorti de la boutique avec sa précieuse poupée dans son panier d'osier.







pfiou
je me suis enfin décidée à sortir cette fiction.
ce chapitre a été couper en deux, je le trouvais trop long.
attendez ;
merci de lire ce petit bout de rien

𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐔𝐏𝐄𝐄𝐒 𝐕𝐈𝐃𝐄𝐒。ᵗᵉⁿ ⁺ ˡᵗʸWhere stories live. Discover now