Le soleil, mon plaid vert et barbecue...

1.5K 119 24
                                    

Hey ! Bienvenue sur ma première histoire ici :)
J'ai décidé d'aborder le thème Larry parce que mon dieu j'en ai tellement lu que sans trop les connaître je me suis mise à fangirler moi aussi !
Je vous souhaite une bonne lecture, j'espère que cette courte histoire niaise vous plaira autant que j'ai aimé l'écrire,
Prenez soin de vous :)

Point de vue de Louis

J'aime l'aurore. La rosée sur les fougères accrochées à mon balcon, les premiers rayons du soleil qui font des ricochets sur les vases fleuris de ma cuisine. Ils appartenaient à ma nourrice et sont placés sur la petite commode en bois contre la fenêtre. Je les ai moi même mis ici, j'étais persuadé qu'ils m'offriraient un beau spectacle le matin.

Je ne dors jamais beaucoup, je ne suis donc jamais en retard pour le soleil. Toujours au rendez vous, aux alentours de 5h du matin. Je dois être le seul homme de cette ville à profiter pleinement de son lever.
Il me fait un peu penser à moi. Il est loin, impénétrable, et ses rayons nous touchent juste assez pour qu'on ait l'impression d'être près de lui. Je suis comme ça.
Je vis en permanence dans mon appartement. C'est mon refuge, ma grotte, mon chez moi, douillet et loin des dangers. Le peu de personnes entretenant une liaison avec moi sont mon médecin familiale et le facteur.
Le premier est d'une pure gentillesse. Il m'est loyal depuis des années, il s'occupe de moi et fais des allers retours jusqu'à la pharmacie la plus proche pour me ramener ceux dont j'ai besoin. Il sait que j'ai du mal avec les gens, l'espace, la foule...il le respecte et fait tout son possible pour me rendre la vie un peu plus agréable.
Le second est une vrai perle. Il monte toujours au deuxième étage me déposer lettres et colis sur le pas de ma porte. À chaque fois, je me sens honteux de lui faire perdre du temps ainsi alors quand je sais que c'est son jour, je lui dépose des cookies enroulés dans de l'aluminium, le tout dans un petit sac en papier. Je l'accroche rapidement à ma poignée de porte et il le prend toujours !

Il essaye souvent de me parler, de toquer à la porte. Je ne réponds jamais et il se contente de me remercier, de me glisser que je suis adorable puis il s'en va. J'écoute les bruits de ses pas jusqu'au son de la porte de l'immeuble qui se ferme avant de récupérer les affaires qui m'attendent.

Aujourd'hui n'échappe pas à la règle. Je me suis réveillé tôt et j'attends impatiemment mon rendez-vous avec le soleil ! Lui ne m'a jamais déçu. Il est là tous les jours. C'est un point stable de ma vie.

Lorsqu'il arrive enfin, je soupire sur ma chaise. Je me suis enroulée dans mon plaid vert clair, blottie contre le dossier en bois de ma chaise. Je ne me lasserais jamais du spectacle que m'offrent ces rayons de lumière. Ni de la tendre chaleur qui les accompagnent.

Je passe le plus clair de mon temps dans ma cuisine. J'aime beaucoup cette pièce, d'autant plus qu'il y a quelques mois, j'ai commandé une peinture orangée pour lui refaire une beauté.
Cela lui va à ravir, elle resplendi au soleil et me paraît encore plus chaleureuse et accueillante qu'elle ne l'était déjà.
Généralement, je cuisine pour moi -pour qui d'autres pourrais-je cuisiner ?- et lorsque j'ai finis, je m'installe à cette même place et je dessine en chantant.
J'aime dessiner et j'aime chanter. Je ne suis pas vraiment doué pour les conversations ; parler ce n'est pas mon fort. La plupart du temps, je me défoule et je m'exprime en chantant.
Le dessin est une autre manière de montrer au monde ce que je ressens ici, sur cette Terre. Soit une infinie solitude.
Barbecue reste souvent avec moi. C'est un lapin nain, blanc comme la neige. Je ne voulais pas d'un chien que je n'aurais pas le courage de sortir régulièrement et un chat se serait sentie outrageusement enfermé dans ce petit appartement jamais ouvert. Il ne me restait plus que l'option lapin -je voulais quelque chose qui soit d'une taille un minimum conséquente pour les câlins, barbecue était donc parfait même si je sens que je l'étouffe un peu par moment-.

À côté des vases, sur la commode, il y a des cadres photos. Je suis aussi vraiment fan de la photographie.
Les quelques photos qui sont affichés sont des clichés pris par moi même au bord de la mer. J'y passe deux semaine par an pour Noël. Pourquoi je me risque à sortir à cette période là ?
Déjà parce que c'est Noël, et que rester à nouveau seul avec barbecue ici pour cette fête familiale ça me rend triste.
Ensuite parce que c'est aussi mon anniversaire et que je veux me faire plaisir.
J'emmène barbecue et je prends -Avec tout mon courage- un taxi en direction de scarborough, une petite ville au nord-est de doncaster. Le voyage est conséquent mais je les paye généralement assez grassement pour qu'ils ne se plaignent pas.
Une fois la bas je me réserve toujours une chambre en dehors de la ville, dans une petite maison bucoliques au bord de la mer. Barbecue m'accompagne à chaque fois et j'ai pu constater une certaine admiration émaner de lui pour les grandes vagues qui s'écrasent dans le creux de la falaise. À moins qu'il soit totalement terrifié, je ne saurais pas faire la différence !
Ça me fait du bien de sortir même si c'est toujours un grand pas pour moi. Après tout je ne changerais jamais. Je serais toujours Louis tomlinson, le garçon étrange victime d'anthropophobie.

Tu n'auras  plus jamais peur Onde histórias criam vida. Descubra agora