Entre rêves et réalité

Chapitre 17- Travail au corps

D'un bond  et l'esprit désormais taquin, je m'apprête à prendre  la direction de ma chambre lorsqu'Elijah me fait signe de m'arrêter. 

-Tu aurais une minute ? J'aimerais qu'on discute tous les deux .

-Plus tard , j'ai prévu de passer la matinée avec Caroline.

-Très bien, j'attendrais, me dit-il  tout en plongeant ses mains dans les poches. 

Du grand Elijah , toujours si posé, si compréhensible, si patient. J'arrive parfois à me demander si c'est vraiment moi  l'enfant bâtard de la famille. 

Sans un regard en arrière, je reprends ma route, ouvre la porte de notre chambre et la referme derrière moi. Ma douce Caroline seulement recouvert du drap  est étendue sur le ventre, une jambe fléchie. Je monte sur le lit , mes yeux analysant et mémorisant chaque courbe de son corps me promettant de la dessiner ensuite durant des heures.  Mes mains glissent sous le drap pour caresser sa peau laiteuse et si douce sous mes doigts. Mes phalanges remontent le long de sa jambe puis sur sa hanche. Lorsque j'atteins son bas-ventre elle gigote et émet des petits sons plaintifs. Un mélange de ne t'arrête pas et de laisse-moi dormir. 

-Il faut se lever mon ange, tu voulais une séance d'entrainement , le moment est venu. murmurais-je au creux de son oreille

-Si tu veux que je me lève...tu devrais peut-être te montrer plus...convainquant , me dit-elle d'une voix encore bien assoupie.

-Vraiment ? En es-tu sûre ? 

Ma Caroline se veut-elle  joueuse ce matin ? 

Je ne compte même plus les fois où je lui ai fait l'amour au cours de la nuit. Son corps d'ailleurs porte encore des rougeurs de nos ébats bien que je reste pourtant dans la retenue de crainte de la blesser. Tout ce que je touche, je le détruis et c'est malheureusement une réalité. Caroline est précieuse et  je désire la préserver tel qu'elle est. 

Mes lèvres se déposent sur sa hanche tandis que mes doigts viennent titiller son intimité. 

-Hum pas mal, mais je suis sur que tu peux faire mieux. 

Sa remarque me fait sourire.

Veux-tu vraiment  jouer petit ange ? Je suis  un être démoniaque , ne l'oublie pas.

 D'un geste brusque je la retourne sur le dos lui arrachant un cri de surprise. Ses poignets , désormais au-dessus  de sa tête sont pris dans l'étau de mes doigts.  Son regard s'ancre dans le mien . Je ne lis pas la moindre lueur de crainte ni d'inquiétude dans ses yeux.  Je ne  distingue qu'une petite flamme ardente qui brûle et qui la consume tout entière. Elle est offerte à moi et trépigne même d'impatience.  Sans la quitter un seul instant des yeux, mon genou vient écarter ses jambes.  Je me saisis de ses poignets dans une seule main afin de libérer la seconde pour venir vadrouiller sur son corps. J'y vais lentement, admirant chacune de ses réactions. Lorsque ma main se pose sur son sexe déjà bien humide , elle ferme les yeux, se mordillant la lèvre , impatiente de ce que je vais réveiller en elle. Deux de mes doigts viennent caresser sa chair humide et chaque va et vient me rend toujours un peu plus à l'étroit. Son dos  s'arcboute dans un angle parfait qui éveille sa sensualité. 

-Soit gentille et ne bouge pas tes mains ! lui ordonnais-je en plongeant mes yeux dans les siens. 

Mes lèvres embrassent chaque centimètre de sa peau tandis que je descends jusqu'au cœur de son intimité.  Ma langue vient humidifier davantage son petit bouton, le caressant , le malmenant de petites morsures la faisant toujours gémir davantage. Lorsque je souffle dessus , ses jambes tremblent contre mes joues, prisent dans des petits soubresauts que je trouve aussi délicieux que la semence qu'elle est en train de m'offrir.  Son humidité s'intensifie , ses hanches roulent contre ma bouche  et ses mains n'arrivent plus à tenir en place et viennent s'agripper à mes cheveux. Lorsque je la sens prête pour l'orgasme, je descends du lit.