Rassemblement d'OS en tout genre

Un amour impossible devenu possible

Tu sais, chaque soir j'y pense. Chaque soir je pense à notre passé, à ce qui est arrivé mais surtout à mes crimes. Quoi que tu dises, quoi que tu penses mes mains sont sales, oui elles sont sales. J'ai tué des gens pour un plaisir inexistant. Toutes ces années durant, des gens m'obéissaient au péril de leur vie et toi, oui toi, je t'ai perdu...

Tu sais aujourd'hui, chaque fois que je vois ton visage souriant mon coeur se brise. J'aimerais que ce sourire si franc soit mien. J'aimerais te serrer dans mes bras comme je n'ai jamais serré personne. Tu es si belle et pourtant si fragile. Tu n'as pas besoin de me le dire, je le sais, ton armure n'est qu'une image, la blessure que je t'ai infligé et marqué tel une profond cicatrice au fond de toi. Je t'ai brisé Erza et pourtant aujourd'hui alors que tu as en face de toi l'homme qui t'as détruite tu me souris.

Je tend la mains vers ton visage. J'aimerais capturé tes lèvres si fines, si délicates. J'aimerais caresser tes cheveux comme personne ne l'aurait jamais fait. J'aimerais admirer tes yeux pendant des heures durant. Tu es la femme de mes rêves. Et comme tout rêves je ne pourrais jamais le vivre dans la réalité. Si tu savais Erza comme je m'en veux du mal que je t'ai fait subir, je pourrais jamais épier mes fautes et pourtant j'aimerais tellement le faire. Je venais de finir mon long monologue dans ma tête quand je sentis une pression sur mes lèvres. Je rougis et écarquille les yeux, qui avait bien pu... , elle? Je la repousse comme la dernière fois mais cette fois elle ne me laisse pas le temps de m'enfuir. Elle me plaque contre l'arbre qui se trouvait derrière moi et que je n'avais pas vu. Je cherche un endroit où fuir mais mon visage ne peux plus se tourner, elle le retient avec sa main, me forçant à la regarder.

« Tu sais Jellal, si tu veux épier tes fautes commence par ne plus fuir... l'amour n'est pas impossible pour un criminel, crois moi... je sais que tu me mens avec ta fiancée et tout le tralala, quoi que tu fasses, quoi que tu dises je ne te pardonnerais jamais pour Rob, pour Simon, pour Miliana et tout les autres mais je peux endurer, je peux endurer la blessure que tu m'as laissé car je t'aime, oui je t'aime je n'ai plus peur de l'avouer, personne ne peut juger mes sentiments même pas Kagura. La vie c'est pas un long fleuve tranquille Jellal, tu peux choisir de te battre et d'avance à mes côtés ou de continuer à regarder incessamment le passé en essayant d'épier des fautes que tu ne pourras jamais réparer. Tu n'es pas tout seul Jellal! Meldy est avec toi et tu le sais très bien, si détruire des guildes noires t'amuses, crois tu vraiment que c'est une vie pour une gamine plein d'énergie comme elle? Des gens t'aiment Jellal, le passé est passé maintenant il faut avancer, je sais que le conseil est à tes trousses mais avant d'être un criminel tu es une victimes! »

Je la regarde mi amusé par ses multiples mimiques et ses rougissement par endroit mi honteux de lui faire autant de mal alors que ce n'était pas mon intention.

« Desolé...

-Désolé c'est tout ce que tu trouves à dire? Je t'ai haïs pendant des années Jellal... si tu savais... c'est ce que j'aimerais te dire mais au fond ça ne serait que me mentir à moi même, tu peux pas l'admettre, c'est trop dur de dire que cette vie ou tu fuis sans cesse ne te plait, c'est trop dur d'admettre que tu m'aime?! »

Je la regarde perplexe, elle décide elle même de mes sentiments maintenant... Je rougis et approche mes lèvres des siennes jusqu'à ce qu'elles s'effleurent rien qu'un peu puis je recule me calant contre mon nouveau compagnon, l'arbre.

« Admettons que je t'aime, quelle preuve as tu?

- Tes yeux Jellal, ils sont comme un livre ouvert pour moi, je sais très bien quel combat se déroule en toi, tout de suite, maintenant!

-Et c'est quel combat au juste?

-Tu te demandes si c'est une bonne idée que d'avoir effleurer mes lèvres, tu es de l'ombre et moi de la lumière, deux mondes incompatibles à tes yeux.

-Mhh...

-J'ai tord?

-Non... »

Elle sourit. Oh comme j'aime ce sourire. Sans que je me rendes compte mon regard reste fixé sur les lèvres de ma blesse, que dis-je, d'Erza. Bizarrement j'avais l'impression de les voir de plus en plus près mais j'étais rentré dans un monde de rêveries et ne faisait plus attention à ce qui se passait autour de moi. Je sens alors des caresses dans mes cheveux, un doux parfum près de mon nez, et des lèvres douces et délicates sur les miennes. Je rougis, elle a osé. Elle se colle contre moi, me forçant a resté contre l'arbre. Je soupire intérieurement, je n'ai plus rien à perdre après tout. Et si je laissé mon amour pour elle devenir possible l'histoire de quelques minutes. Je passe mes bras derrière son cou, la rapprochant de moi un peu plus. Mes dents mordillent sa lèvres inférieur, forçant le passage pour venir jouer avec sa langue. Je me perds dans ses yeux chocolats, ils sont si brillants, si joyeux... Nos langues joues ensemble comme un bal endiablé. Je sens sa poitrine contre mon torse malgré nos armures respectives ce qui me fait rougir un peu plus. Son coeur bat la chamade, je l'entend tout comme j'entend le miens. Alors que le soleil se couche, nous ne formons plus qu'un le temps d'un baiser déchaîné, oui ce soir je peux le dire... je l'aime. Nos baiser finit par prendre fin, chacun de nous devait reprendre son souffle. Elle sourit, un sourire que je n'avais encore jamais vu sur elle. Je la vois remettre une mèche de cheveux correctement puis elle m'embrasse sur le front avant de tourner les talons et partir me laissant dans mes profonds réflexions. Elle avait raison... je ne pouvais pas fuir éternellement...