Le Début de la Fin

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J'ai couru pendant une demi-heure ou peut être plus mais mes jambes m'ont lâchées et je me suis écrouler dans la neige.

Une neige qui à continuer à tomber de plus en plus fort, un peu près deux centimètres doivent recouvrir le sol à présent.

Mais après cette course folle et sans but je ne pouvais plus bouger. Je ne sentais plus mes mains. La haine que j'ai ressenti envers ces inconnus avait su me guider jusqu'ici mais même mener par un sentiment pareil le corps à ces limites. J'avais des crampes et j'étais épuisée, incapable de marcher plus loin.

Personne ne viendra me sauver.

Je ne suis couverte que d'un pull trop léger pour me réchauffer, un simple pantalon et des bottes à travers lesquels la neige à su se glisser.

Le froid finira par m'avoir, j'ai couru jusqu'à la forêt sans réfléchir à se que je faisais et maintenant personne ne pourra m'aider. De toute façon si ce n'est pas se vent glacial qui me couchera à terre ce sera sûrement ces meurtriers au visage enjoué devant les flammes, oui ce sera sûrement eux, alors même si je survis je ne pourrais pas rentrer au village.

Une ombre approchait...il fallait que je lutte encore un peu contre le froid, c'était mon dernier espoir peut importe qui c'était.

Dès qu'elle fus assez proche je reconnaissais cette ombre.
C'est comme si elle avait toujours été là et je la reconnaîtrai parmi n'importe quelle autre.

Oui j'en suis sûr c'est Lui.

Je connais ces règles, Il me les avaient déjà expliquer.

-J'accepte.

Je n'aurai jamais cru avoir besoin d'en arriver là mais c'était ma seule solution si je voulais vivre.

-Bien.

Sa voix me fît froid dans le dos, comme à chaque fois que je l'entendais. Elle étais grave et roque mais j'avais l'impression qu'Il chuchotait à chaque fois qu'Il parlait. C'était étrange mais surtout effrayant malgré que je sois censée y être habituée maintenant.

Il se trancha le bras avec ses griffes et commença à tracer des cercle et des symboles étranges au sol. Je retiens un bruit de dégoût.

Il me fixa avec ses hypnotisantes iris jaune.

-C'est ton tour.

Je lui tendis le bras en tremblant légèrement, tant par le froid que par la peur du sort qu'Il me réservait. Je savais ce qu'Il allait faire.

Il remonta ma manche et approcha ses griffes crochues de mon bras. D'abord il l'efleura puis, quand il eu trouver un endroit avec des veines assez voyantes pour lui plaire il les transperça d'un coup sec.

Je mordis mon pull pour noyer un cri de douleur.

Mon sang rouge vif  coulait le long de ma plaie et en atterrissant au sol il entrait en contraste avec cette neige parfaitement blanche et Son sang presque noir.

-C'est un plaisir de faire affaire avec toi, dit-Il d'un sourire effrayant laissant apparaître des canines monstrueusement pointues.

Il disparu pour réapparaitre un peu plus loin, percher en haut d'un arbre, assis sur ces pattes comme ce tiendrais un chat à ça place.

Il devait sûrement attendre de voir comment je survivrai maintenant grâce à Lui.

Je savais que j'avais ses pouvoirs désormais mais il ne m'a jamais dit comment les utilisés.

Je regardais mon sang brunir sur le sol et dirigeais ensuite mon regard vers ma plaie. Elle avait arrêter de saigner et presque commencer à cicatriser instantanément. Pourtant la douleur était toujours bien présente mais pu pour longtemps si je ne me dépêchais pas de me réchauffer.

Même si la neige avait arrêter de tomber il faisait toujours aussi froid et le vent me fouettait le visage, en faisant s'envoler quelques flocons.

Je dirigeais mes mains vers une souche d'arbre pas très loin. Je fermais les yeux et j'imaginais un feu. J'imaginais la couleur de ce feu, sa chaleur, sa taille, la façon dont ces flammes se balanceraient, ensuite je me concentrais sur l'énergie que je voulais envoyer dans mes mains j'essayais de la percevoir, de la contrôler, de la ressentir.

La douleur dans mon bras gauche augmentait en partant de la plaie jusqu'à mon épaule en fonction de l'énergie que j'essayais de concentrer dans mes mains.

C'était affreux mais je commençais à ressentir de la chaleur et en ouvrant les yeux je découvris que j'avais réussi: j'avais créer du feu.

Je regardais au dessus de moi, Il était toujours la aussi immobile qu'une statut, mis à part sa queue, ressemblant à celle d'aucun animal de se monde, qu'Il balançait d'un côté puis de l'autre sur sa branche.

Je parvins à percevoir quelque chose qui devait ressembler à un petit sourire.

Oui j'avais réussi et il l'avait remarquer.

Je ne sais pas si c'était de la fierté que j'y soit arriver s'y vite ou de la moquerie que je sois s'y enjouée d'avoir réaliser un si petit sort mais qu'importe j'allais m'en sortir et désormais je me savais capable de faire preuve de magie.

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