Chapitre 20

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Je me réveille en entendant le téléphone de Maxime sonner, pour la vingtième fois au moins cette nuit, sans compter les centaines de messages. Et j'ai beau râler, soupirer, et même l'engueuler, lui, rien ne le réveille. Je regarde l'heure : cinq heures trente. C'en est trop là ! Je me penche par dessus lui et attrape son téléphone, pour voir la personne qui appelle : Denitsa. C'est une grosse blague ?!

Je sors rapidement de la chambre, puis me rends au salon pour que Maxime ne m'entende pas parler, puis je décroche.

-Maxime ? J'entends à l'autre bout du fil.

Elle est bourrée en plus...!

-Non, c'est Marie, je dis froidement. T'as vu l'heure ?! T'as appelé très exactement dix-huit fois, t'en as pas marre ?! On dort nous ! Alors retourne te bourrer la gueule, et laisse nous !

-Oh la gamine ça faisait longtemps, lance-t-elle en riant. Aller passe moi Maxime, me casse pas les couilles.

-Lâche-le Maxime ! Je crie. Il est avec moi ok ?! Rentre-toi ça dans le crâne ! Il reviendra pas avec toi, alors arrête d'insister !

-Ouais aller retourne jouer aux poupées et passe le moi, insiste-t-elle.

-Ta gueule, je réponds.

Je m'apprête à raccrocher, mais l'entends à nouveau parler.

-Bon, dis-lui juste de bien profiter de mes messages, et surtout des photos alors, conclue-t-elle avant de raccrocher elle même.

Des photos ?

Bon... Je déteste faire ça, mais là c'est un cas d'extrême urgence. Je déverrouille donc son téléphone, puisque je connais le code par cœur : le jour où nous nous sommes mis en couple. Je vais voir ses nombreux messages, ils sont tous de Denitsa. Je remonte aux premiers pour les voir dans l'ordre.

"Maxime... Tu me manques... Décroche."

"Aller... On doit parler..."

"S'il te plait..."

"Je sais que je te manque... Rappelle toi ces nuits ensembles, mon corps nu contre le tien, mes mains sur ton torse... Je sais que tu ne peux pas me résister"

Juste après se trouve une photo d'elle avec une tenue assez osée. Si j'étais vraiment une gamine, et une peste, je ne me gênerais pas pour la mettre sur internet... Mais bon, je ne suis pas ce genre de filles.

"Aller, tu te rappelles de toutes ces tenues que tu m'as enlevé ? Il y en a eu des tas, et tu les adorais, tu ne peux pas le nier"

Une autre photo, en sous-vêtements cette fois... Mais c'est pas possible...

"Ose me dire que tu ne voudrais pas les retirer ?"

"Je peux aussi le faire pour toi..."

Une photo nue. Ok d'accord j'en ai assez vu ! Je verrouille le téléphone et me laisse tomber sur le canapé. Je n'en reviens pas qu'elle ose en arriver là. Elle ne va jamais nous laisser tranquilles...

-Bébé ? J'entends.

Je sursaute et relève la tête vers la porte, à laquelle se trouve Maxime.

-Ah t'es là... Je souffle.

-Bah oui, acquiesce-t-il, il se passe quoi ?

Il s'assoit près de moi et m'attire sur ses genoux alors que je ne dis rien.

-Pourquoi t'es debout à cette heure...? Insiste-t-il.

-Ton téléphone n'arrêtait pas de sonner... Je souffle.

-Et ? Continue-t-il.

-C'était Denitsa... J'ai décroché,  j'explique. Elle était complètement bourrée, et quand j'ai refusé de te la passer, elle a dit de te dire de bien profiter des messages et des photos...

Sur ce je lui tends son téléphone honteuse.

-Je n'ai vu que le début... J'ajoute. Je n'ai pas pu m'en empêcher... Pardon...

Il prend son téléphone et regarde rapidement les messages, avant d'effacer immédiatement la discussion entière en soupirant.

-Pardon... J'insiste, pensant qu'il m'en veut d'avoir fouillé dans son téléphone.

-Ne t'excuse pas bébé, réplique-t-il, je ne t'en veux pas. J'aurais fais la même chose...

Je hoche doucement la tête et il m'embrasse sur la tempe.

-Aller... Soupire-t-il. Viens te coucher...

Il se lève, me levant par la même occasion.

-Attends, je réplique, tu vas faire quoi ?

-J'irai lui parler demain, me répond-il, ça ne peut plus durer.

-Je viendrai avec toi, j'ajoute.

-Non, je dois régler cette histoire seul, rétorque-t-il.

-Mais elle est capable de te violer cette folle là ! Je m'exclame.

-Marie, pas de cris à cette heure c'est bon...! Susurre-t-il. Je sais me défendre, surtout contre elle, je ne crains rien d'accord ?

Je ne réponds rien, ce qui le fait soupirer. Il relève ma tête pour que je le regarde dans les yeux.

-Fais moi confiance, s'il te plait, insiste-t-il. Je t'aime, il ne se passera rien avec elle.

-D'accord... Je cède.

Il me soulève sur son épaule, ce qui me fait exploser de rire.

-Maintenant dodo, conclue-t-il en m'emmenant dans la chambre.

Je suis absolument morte de rire. Il me repose sur le lit et se couche sur moi, ce qui me fait sourire.

-Comment ça se fait que tu t'es réveillé tout à l'heure ? Je lui demande.

-T'étais plus contre moi... M'explique-t-il avec une moue boudeuse.

-Ah, donc ton téléphone sonne un million de fois tu t'en fous, mais je suis plus là tu te réveilles ? Je réplique en riant.

Il hoche la tête avec un sourire d'ange, ce qui me fait sourire à mon tour. Je l'embrasse tendrement.

-Je suis habitué à avoir mon petit bébé dans les bras la nuit, ajoute-t-il.

-Je suis pas petite, et j'suis pas un bébé, je rétorque en lui tirant la langue.

-Si t'es petite, réplique-t-il en riant. Et t'es mon bébé à moi.

Je fais mine de bouder, ce qui le fait sourire.

-T'es trop belle quand tu boudes, c'est pas crédible, ajoute-t-il.

Je lui tire la langue et me tourne sur le ventre.

-Mais bébé, soupire-t-il en pensant que je boude vraiment.

Je ris légèrement et il me tape sur les fesses.

-Aïe ! Je crie.

-Ca c'est pour me faire croire que tu boudes, dit-il en se recouchant de son côté du lit.

Je ris et me couche à mon tour sur lui. Il fait à son tour mine de bouder, mais après quelques petits bisous, il retrouve vite son sourire.

-Aller dodo, je conclue.

Il hoche la tête et m'embrasse sur le front avant que je n'enfouisse ma tête dans son cou pour m'endormir.

Le coup de foudre...Where stories live. Discover now