Marie Denigot est une jeune danseuse de 21 ans. Petite, brune, yeux marrons, sublime. Elle a tout pour elle, mais n'est pas en couple, personne ne comprend d'ailleurs pourquoi. Habitant à Saint-Nazaire, elle a été contactée par la production de la c...
J'hésite un moment puis passe la porte du bar. Je détaille un moment la salle qui se dresse devant moi. En face de moi, un énorme bar auquel sont accoudés des dizaines de personnes. A droite, une grande scène sur laquelle un DJ passe des musiques du moment. Devant celle-ci, une piste de danse sur laquelle se déhanchent plusieurs personnes collées les unes aux autres. A gauche il y a plusieurs tables avec des chaises, des fauteuils et des banquettes. Il y a une foule immense, la salle est bondée. Tant mieux, cela veut dire qu'on ne me remarquera surement pas et que je pourrai être tranquille. Je me dirige au bar, prends un martini, puis vais m'assoir dans un coin isolé où il n'y a personne.
Je sirote ma boisson en trainant sur les réseaux sociaux. Je regarde principalement les comptes de ceux qui d'ici demain seront mes collègues. Et dire qu'aujourd'hui ce sont seulement mes idoles et que dès demain je travaillerai avec eux...! Maxime Dereymez, Katrina Patchett, Emmanuelle Berne, Christian Millette, Denitsa Ikonomova... Et tous les autres ! C'est un rêve qui devient réalité ! Je me souviens encore il y a un an être allée voir un show D'Pendanse et avoir fais des photos avec eux. C'était déjà magique, mais alors si j'avais imaginé un jour travailler avec eux... C'est tout ce dont j'ai toujours rêvé !
Je suis sortie de ma rêverie par un message de ma mère :
"Ta Liloute va bien ! Gros bisous et bonne chance pour demain, on t'aime !"
Elle a joint à son message une photo de ma princesse :
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Elle est tellement belle ma poupée ! Cela fait à peine une journée que je suis partie et elle me manque déjà horriblement... Vivement que je la revoie !
Je réponds rapidement à ma mère et continue mon inspection sur les réseaux.
-Bonsoir, j'entends.
C'est une voix masculine. Elle est grave, et parait d'un côté rassurante, mais de l'autre annonciatrice de problèmes. Et en même temps elle me dit quelque chose. Je relève la tête et manque de m'évanouir. Maxime Dereymez... Là... Devant moi... Ok Marie, reste zen...!
-Bon... Bonsoir, je bégaie.
-Je peux ? Me demande-t-il en désignant la place à côté de moi.
Je hoche la tête et me colle au mur à côté du quel je suis pour lui laisser de la place. Il s'assoit contre moi et sa cuisse frôle la mienne, ce qui me fait frissonner et rougir malgré moi.
-Ton nom ? Me demande-t-il en buvant.
-Ma... Marie, je bégaie.
Oh mon dieu Marie reprends-toi...!
-Maxime, enchanté, répond-il.
-Je... Je sais, je réplique.
-Je m'en doute, dit-il. Vu comme tu bégaie et rougit, je me doute que tu m'as reconnu.
Je rougis d'autant plus.
-Détends-toi, ajoute-t-il. Ce soir j'suis pas le danseur. J'suis... Simplement un mec dans un bar qui veut discuter avec toi. Ok ?
-Ok... Je souffle.
-Alors parle-moi de toi Marie, me demande-t-il en se tournant face à moi.
-Et bah... Je commence, stressée. Je m'appelle Marie Denigot, j'ai 21 ans, et je suis danseuse. J'habite à Saint-Nazaire mais je suis ici pour... Heu... Des raisons familiales.
Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ose pas lui dire que je viens en tant que figurante pour Danse Avec Les Stars. Il hoche doucement la tête puis termine son verre d'une traite. Je le regarde sans rien ajouter.
-Tu sais que tu es vraiment sexy ? Lâche-t-il en posant sans gêne ses yeux sur ma poitrine.
-Et tu sais que t'es bourré ? Je rétorque froidement en croisant les bras devant mon buste.
-Ouais peut-être un peu... Accorde-t-il. Mais cela n'empêche que t'es sexy.
Je ne réponds rien et me contente de détourner les yeux en rougissant.
-Tu bois quoi ? Me demande-t-il en désignant mon verre vide.
-Rien, je réponds en attrapant mon sac, je m'en vais.
Je me lève avant de lui laisser le temps de ne répondre quoi que ce soit et sors rapidement du bar en me faufilant à travers la foule. Voilà au moins un avantage à être petite. Je sors du bar mais n'ai le temps de faire que quelques mètres avant qu'une main se resserre sur mon bras. Je me retourne et me retrouve nez à nez à Maxime. Il m'attrape par les deux bras et me colle au mur à côté de nous. Avant même que je n'aie le temps de penser à ce que je devrais faire, il plaque durement ses lèvres contre les miennes. Je gémis de surprise mais prolonge son baiser. Celui-ci se prolonge durant de longues secondes, puis Maxime se décroche enfin de moi.
-Alors, tu bois quoi ? Reprend-il.
J'hésite un moment mais me décide à me laisser aller ce soir.
-Martini, je réponds avec un petit sourire.
Il prend ma main et m'attire à nouveau dans le bar. Il prend nos boissons puis nous regagnons notre petit coin isolé. Je me colle au mur, ne sachant comment me comporter avec lui. Il se colle à moi et nous buvons en silence.
Bien vite, je sens l'effet de l'alcool. J'ai de plus en plus chaud, et le fait de sentir Maxime tout contre moi n'aide pas vraiment. Maxime, qui était déjà pas mal amoché, n'est maintenant plus très loin d'être saoul. Il me plaque au mur et m'embrasse langoureusement en caressant ma cuisse. Il remonte doucement sa main en déposant des baisers dans mon cou. Il remonte les lèvres jusqu'à mon oreille.
-Suis-moi, dit-il simplement.
J'ai seulement le temps d'attraper ma veste et mon sac que nous sommes déjà en dehors du bar. Il prend ma main et nous naviguons dans plusieurs ruelles avant de nous arrêter devant un grand immeuble, chez lui je suppose. Nous montons au second étage, ne marchant pas vraiment droit : conséquence de l'alcool. Nous entrons chez lui, et à peine la porte refermée, Maxime me plaque au mur et m'embrasse langoureusement. Quelques minutes plus tard nous sommes dans sa chambre pour passer une folle soirée.
~ QUELQUES HEURES PLUS TARD ~
Je me couche à côté de Maxime essoufflée, tout comme lui.
-Wouah... Je souffle.
Il sourit légèrement.
-D'habitude c'est jamais plusieurs fois avec la même fille... Souffle-t-il. Là tu as explosé les scores.
Nous rions tous les deux.
-Tu m'as exténuée là... J'ajoute en baillant.
-Tu m'étonnes, acquiesce-t-il. Puis toi t'es jeune, moi j'me traine là.
Nous rions à nouveau.
-Bon généralement je ne dors pas avec mes coups d'un soir non plus... Mais là j'suis trop crevé, dit-il en se collant à moi. On va dire que c'est une récompense pour ce soir.
Je souris légèrement et me blottit dans ses bras. Il me serre contre lui tandis que j'enfouis ma tête dans son cou. Je m'endors quelques minutes plus tard bercée par le son de nos souffles encore rapides.
