4.

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Lola.

– Lola, descends s'il te plaît ! Les invités sont là ! Me crit ma mère.

– Oui, oui ! J'arrive !

Je descends les escaliers. Je me place aux côtés de ma mère. J'observe les enfants des collègues à notre père.

Ils sont dans le lycée, mais je ne leur ai jamais parlé. Ils ont dans mes âges. Puis, je crois que Camille connait les petits.

Margo se place à côté de moi et dit :

– Il n'est pas mal le brun, tu ne trouves pas ?

– Trop jeune pour toi, je dis.

– Et pour toi ? Elle fait une danse des sourcils.

Je rougis et lève les yeux au ciel. Je ne lui réponds pas. Ce qui vaut qu'elle explose de rire.

Je finis par leurs faire la bise contre mon gré. Mes sœurs me suivent.

Mes parents et les autres adultes commencent à discuter ensemble. Alors que nous les enfants ont ne bouge pas, on se regarde pas, on se parle pas.

– Bah les jeunes ! Vous pouvez parler ensemble, sort mon père.

Nous haussons tous les épaules. J'ai l'impression d'être commique comme ça. Je ne sais même pas pourquoi.

Je finis par bouger, je suis ma mère dans la cuisine. Je me décide à l'aider.

Je sors les derniers préparatifs pour l'appero. Mais comme une grosse pas douée je me brûle avec le four.

– Lola, comment tu te débrouilles enfin ! Se moque ma mère.

– Mais ce n'est pas de ma faute ! Ton four il brûle.

– C'est le principe d'un four ma puce, ma mère lève les yeux au ciel.

Quoi ? Je suis et j'ai toujours été nul en cuisine. Je ne vais pas commencer à être bonne en cuisine maintenant.

– Va plutôt demander ce qu'ils veulent boire pour aider, me dit-elle.

– Gneugneu, j'aime pas la cuisine.

– On a tous compris.

Je me tourne. Je rentre dans la salle à manger. Ils sont déjà tous installés. Je prends l'initiative de demander.

– Vous voulez boire quoi ? Je demande.

Je pense que j'ai parler assez fort comme ils ont tous tournés leurs têtes vers moi. Le plus jeune dit :

– Il y a quoi ?

Pourquoi il me demande ça ? Je sais pas moi.

Je passe la tête dans l'encadrement de la cuisine et interroge ma mère du regard.

– Ce qu'il y a d'habitude, me répond-t-elle.

– Ça va grave m'aider, je grogne.

J'ouvre la porte du frigo. Je prends toutes les boissons sans alcool que je trouve.

Je les pose sur la table. J'espère que j'ai ce qu'il veut, si non j'en castre sa tête dans le mur.

– Je vais prendre de l'Ice Tea, s'il te plaît. (nda : parce que l'Ice tea c'est la vie)

Je lui serre son verre. Je demande aux autres personnes qui ne boivent pas d'alcool.

Les deux grands mecs me demandent du coca, alors que la petite fille me demande du sirop de fraise avec de l'eau et l'autre petit me demande du fanta. Je ne demande pas à mes sœurs, Camille s'est se servir toute seule et je crois que Margo prend de l'alcool.

*

Il doit être dans les 22h. On vient tous juste de finir de manger. Les adultes ont décidé de prendre un café est des petites gâteaux.

Moi, je suis mon téléphone, je traîne sur Instagram en faisant passer le temps. Toute façon j'ai que ça à faire.

Margo me donne un coup dans les côtes. Je grogne un petit peu et lui donne un coup à mon tour.

– Mais t'es malade ! Ça fait mal ! Me cris-t-elle dessus.

– Et le coup que tu m'a donné dans les côtes, tu penses qu'il fait mal ? Je lui demande.

Elle lève les yeux au ciel et laisse échapper un petit rire. Comment elle fait pour toujours sourire ? Toute façon je n'ai jamais comprise mes sœurs. Je les comprendrais sans doute jamais.

– Hé, je relève la tête vers le garçon. Tu n'es pas dans la classe de Paul ?

J'hausse un sourcil. Quel Paul ? Lui-même s'appelle Paul.

– Paul Vergniau, le grand aux yeux bleus avec ses cheveux longs. Celui qui a l'air d'un surfeur.

– Oui je suis dans sa classe. Ça fait quoi ?

– Tu sais si il peut chopper le numéro de ta pote.

Bah oui, c'est bien connue ! Ton se résume à ma pote. Je passe en seconde.

Je lève un sourcil du genre t'es sérieux mec ? Ton pote sait se débrouiller quand même. Je me replonge dans mon téléphone.

Il pensait vraiment qu'il allait avoir le numéro d'Ilona. Toute façon elle est déjà en couple. Il attend la fin de la semaine et il a ses chances. En plus, je crois qu'il plait à plusieurs filles. Juste pour se faire envier la meuf qui me serre d'<amie> va le choisir. C'est bête et simple.

– Bon, nous on va y aller ! Il se fait quand même tard, s'écrit une des femmes des collèges à mon père.

Je regarde mon téléphone, ça va il est que minuit. Je me couche plus tard que ça.

Tout le monde se lève. Moi-même je me lève. Je leurs fais vite fait la bise avant d'aider ma mère a ranger.

Mon père et mes sœurs préfèrent passer du temps avec eux. Ça se voit que ma mère n'aime pas les deux femmes. Comment elle les a regardé. Puis quand elle aime vraiment la personne, elle va la raccompagner jusqu'à la porte.

Une fois finit de tout debarasser, je dépose un bisou sur la joue de ma mère, mon père et mes sœurs. Je monte les escaliers et rentre dans ma chambre.

Je fais mes soins du soir, je ferme les volets et me glisse sous ma couette. Je ne prends pas longtemps avant de m'endormir comme une crotte.

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Bonsoir, bonsoir. Comment ça va ?

Ce chapitre fait 946 mots. Je le boucle à la va vite. Mais comme je n'ai pas posté depuis longtemps je voulais vous le poster ce soir.

Je pense qu'il est un peu pourri. Donc si vous l'aimez pas ce n'est pas grave. Le 5 sera sans doute mieux (ou pas).

Bisouuuuus 😘

Nana 🍁

JUSTE MOI. Where stories live. Discover now