Ils avaient passés deux bonnes heures à déblatérer des anecdotes sur Harry Potter auxquelles je n'étais pas fichu de comprendre quelque chose. J'avais totalement disparu. Elle n'avait même pas l'air de remarquer que je n'étais pas inclus dans la conversation, totalement transportée par celle-ci. Je prenais mon mal en patience, les fixant tour à tour, pour essayer de discerner le moindre signe qui montrerait qu'il était déjà trop tard pour intervenir. Heureusement pour moi, il n'y en eu aucun.




nicholas - Tu devrais te reposer Hazel, conseillais-je après l'avoir vu bailler.

joe - Oh, tu sors enfin de ton mutisme, ironisa mon frère.

nicholas - Je peux te ramener chez toi, proposais-je, ignorant le brun.



La brune acquiesça avec un sourire et nous commencions à nous lever.



joe - Ou je peux m'en charger, s'incrusta-t-il à nouveau. T'as l'air crevé toi aussi, il est plus prudent que je prenne le volant.

nicholas - Je ne suis pas fatigué, répondis-je en tentant de cacher l'agacement qui commençait à monter en moi.

joe - Tu t'endormais à moitié pendant notre discussion, déclara-t-il en levant les yeux au ciel.

nicholas - Joe, grognais-je, la mâchoire serrée.

hazel - Il a peut-être raison Nicholas, tu as l'air de manquer de sommeil en ce moment...




Sans que j'eus le temps de répliquer, elle embrassa chaleureusement ma joue et me remercia tandis que mon frère attrapait ses clés, un air vainqueur largement affiché sur son visage. Ils se dirigeaient vers la porte d'entrée et je ne pouvais m'empêcher de manquer d'air en les imaginant seuls dans cette voiture, à rire comme nous aurions pu le faire si je l'avais ramené.



nicholas - Tu pourrais dormir là ! lançais-je, complètement paniqué.



Hazel sembla gênée, et je savais bien pourquoi. Elle n'aimait pas vraiment cette idée.




nicholas - Je te laisserais mon lit. Je dormirais dans la chambre de Kévin, ajoutais-je, désespéré. Je te ramènerais demain matin, quand tu veux.



Elle hésita un instant et je pouvais voir Joe dégoûté de constater que je reprenais la situation sous contrôle. La brune finit par accepter et je pus littéralement sentir mon corps fondre tant je relâchais la pression. Pas de soucis à me faire, pas de scénarios hasardeux et surtout : pas de rapprochement entre elle et mon frère. Elle me suivit à l'étage tandis que je m'appliquais à préparer sa chambre.

RivalryWhere stories live. Discover now