II.

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Leurs regards se croisèrent et les sourcils de son patron se froncèrent. Il se releva lentement et arriva au niveau de la porte. James fut surpris en voyant sa nouvelle employée dans l'entrebâillement de la porte et ne put s'empêcher de penser qu'elle était magnifique.

- Que faites-vous là ?

Sa voix grave et rauque vint briser le silence de plomb dans lequel était plongé le building. Il n'aimait pas l'emprise que cette femme avait sur lui. Personne n'est digne de recevoir un compliment de la part du Conquérant.

- Je suis enfermé, répondit calmement la responsable marketing comme si elle ne se faisait pas fusiller du regard par James Parkson.

- Comment ça ?

- Eh bien, disons que je n'ai pas vu le temps passé et que une fois devant la porte du rez-de-chaussée, celle-ci ne s'ouvrait pas.

James ne répondit pas et alla enfiler sa veste sans pour autant arrêter de froncer ses sourcils.

- Suivez-moi.

Emilie le suivit en laissant une certaine distance entre eux.

- Accélérez le pas, je n'ai pas que ça à faire.

La jeune femme accéléra le pas en fusillant son patron du regard. Les deux jeunes gens entrèrent dans l'ascenseur en faisant attention à ne pas se toucher et un silence pesant s'installa dans la cabine. Une odeur d'eau de Cologne et de vanille flottait dans l'air. Deux parfums si différents qui pourtant allaient si bien ensemble.

Au moment de sortir de l'ascenseur, Emilie eu le malheur de frôler le bras de l'homme, ce qui lui provoqua un violent frisson le long de l'échine. Elle s'écarta violemment ne supportant aucun contact. Mr. Parkson la regarda d'un œil surpris, mais ne fit aucun commentaire.

Les talons de la jeune femme claquaient sur le sol marbré du hall tandis que James marchait silencieusement mais d'une démarche assurée et virile. Il sorti de sa poche une carte magnétique et la passa devant un boitier. Quand une lumière verte s'alluma sur celui-ci, la porte s'ouvrit en coulissant.

- Merci, souffla Emilie, d'un ton sec, à l'attention de James.

Celui-ci se retourna vers elle et la scruta de ses belles iris grises. Mademoiselle Miller fit de même en détaillant le visage d'apollon de son patron. Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que le bruit, de la porte coulissante se fermant, les sorti de leur contemplation.

Emilie se racla la gorge, gênée et James se reprit aussitôt en passant une seconde fois sa carte magnétique devant le petit boitier.

- Au revoir Monsieur Parkson, lança-t-elle avant de sortir rapidement de son lieu de travail.

La jeune femme ne savait pas le moins du monde comment rentrer chez elle mais était trop fière pour demander de l'aide à qui que se soit. Elle sortit son téléphone et regarda l'heure : 22h14. A cette heure-là, New York était très dangereuse et notre héroïne priait intérieurement pour arriver chez elle saine et sauve.


James regardait à travers les vitres du rez-de-chaussée la jeune femme qui était venue le déranger dans son bureau. Étonnement, il n'eut pas la même réaction avec la jeune femme que celle qu'il aurait eu avec les autres. Soyez certain que si une personne avait osée le déranger, à n'importe quelle heure, elle se serait fait renvoyer sur le champs. Le bel homme était très troublé par l'arrivée de cette jeune femme. Avec elle, il brisait toutes ses habitudes, toutes ses règles.


Emilie alla s'installer dans l'abri-bus, installé juste devant le grand building. Elle songeait, contre son gré, à son nouveau patron. Cet homme si froid, si indifférent mais tellement mystérieux. Habituellement, elle ne s'autorisait pas ce genre de pensées envers quiconque. Elle ne veut rien avoir à faire avec personne. Depuis sa tendre enfance, elle ne laisse personne la touchée, traumatisée par son père.

Plongée dans ses pensées, elle ne fit pas attention au SDF qui arrive vers l'abri et qui s'installa près d'elle. C'est seulement lorsque qu'elle sentit une forte odeur d'alcool qu'elle se tourna vers la personne assise à côté d'elle. Elle était terrifiée en voyant que l'homme assis à 2m et qui lui portait un regard malsain. L'individu avait le crâne rasé, des vêtements sales et troués et portait un grand sac à dos de camping.

La jeune femme poussa un cri d'horreur et se redressa d'un bond. L'homme fit de même et commença à avancer vers elle d'une démarche soûle.

- Salut poupée, dit-il d'une voix croassante.

L'effroi d'Emilie montait de plus en plus. Elle prit ses jambes à son cou, et essaya de s'enfuir mais à chacun de ses essais l'énergumène qu'elle fuyait, bloquait son passage en manquant de la toucher.

Alors qu'elle pensait mourir, elle vit un point assener un violent coup au SDF.

~

Deuxième chapitre ! Il vous plait ? J'ai passé beaucoup de temps à l'écrire malgré le fait qu'il ne soit pas très long !

N'hésite pas à aimer & commenter <3

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