Thom rigola, mais attrapa quand même le petit dans ses bras qu'il posa au sol. Puis se fut au tour de ma sœur qui éclata de rire quand Thom la fit voler dans les aires. Enfin, je pu à mon tour sortir du train avec nos deux valises et laisser la place aux autres passagers. Je soufflais de soulagement que ce voyage soit enfin terminé, mais la chaleur du sud m'étouffa immédiatement. Je décidai de retirer mon pull avant de tomber et j'en fis de même avec Malicia et Alexander. Ayant vu que j'avais finis Thom me pris dans ses bras et me serra fort contre lui.

- Je suis vraiment contente de te voir. Me dit-il sincèrement dans l'oreille.

- Hey ! Nous aussi on veut un câlin. Réclama Malicia les poings sur les hanches, ce qui nous fit rire.

- Mais bien sûr mademoiselle. Rigola Thomas en les attrapant dans ses bras.

Je regardai le spectacle, amusé par la situation : trois têtes brunes en train de se chamailler gentiment. Tout comme les jumeaux, mon cousin, avait hérité de la chevelure marron de la famille de ma mère. J'en étais presque jalouse, ayant, de mon côté tout récupéré de mon père : ses yeux bleus-vert et sa chevelure rousse. Plus mon regard resta sur les petits et plus la haine pour mon père remontait. Même après plusieurs mois, je n'arrivais pas à comprendre son abandon. Pourquoi faire subir cela à ses enfants ? Enfin, je décidais de plus y penser et de profiter de mes vacances qui me ferait réellement du bien. Même si j'aime plus que tout Malice et Alex, s'occuper à plein temps d'eux, comme une mère célibataire, c'est éreintant. Malgré tout je n'avais pas le choix, je devais le faire, car mère devait enchaîner deux boulots, un qui servait à payer les factures et la nourriture et l'autre qui servait à payer la dette de mon père.

- Toi tu as vraiment besoin de repos, je vais m'occuper de toi, ma cousine chérie. Me dit mon cousin, après avoir déposé les petits au sol.

Il récupéra nos valises et nous conduisit à sa voiture.

Thomas n'avait pas idée à quel points, j'avais besoin de repos et de vacances. Et pour ça rien de mieux que le sud, le soleil et la mer ! Et puis la famille, évidement. Une fois devant la voiture, Thomas chargea la voiture, pendant que moi j'attachais les petits sur les rehausseurs prêté par ma tante.

- Normalement, si j'ai tout compris, tu dormiras dans mon ancienne chambre et mon père a aménagé le bureau pour les petits. M'expliqua-t-il sur le trajet.

- Rassure-moi on se verra, même si tu n'habite plus chez tes parents ?

- Évidemment, qu'on se verra ! Tous les jours même ! S'exclama-t-il. Quatre ans qu'on s'est pas vu, tu pas vas te débarrasser de moi comme ça. Dit-il en me caressant les cheveux affectueusement.

Ses petits gestes de tendresse entre et lui m'ont énormément manqué. Quand je pense que mon père m'a privé de mon cousin, que je considère comme un frère depuis toujours. J'ai vraiment la rage contre lui !

Je rigole et me laisse bercer par la musique de la radio. Je reconnais un morceau passant en boucle en se moment, alors je le fredonne, en fermant les yeux.

***

Trente petites minutes plus tard, mon cousin, me sort de ma somnolence pour me dire que nous sommes arrivés. En sortant, je redécouvre avec plaisir, la maison de mon oncle et sa femme. Tous les souvenirs des semaines passées ici, me reviennent. Je suis vraiment heureuse de revenir après tant de temps.

- Clea ! Cria Anna en me voyant. Comme tu as grandis ma chérie ! Tu es magnifique, qu'elle belle jeune femme tu fais maintenant.

- Merci Anna, je suis contente de te revoir. Et la grossesse te va à ravir.

- Ma chérie, merci. Dit-elle en embrassant la joue.

Les grossesses après 40 ans sont assez dangereuses, mais Anna a toujours rêvé d'une grande famille, alors au diable les risques et du haut de ses 40 ans, elle a accepté se troisième enfants. Étant a son quatrième mois, elle est encore en grande forme, mais il faudra que je surveille les jumeaux, je ne voudrais pas qu'il la fatigue de trop.

- Oh ! Continua de cirer Anna. Mais comme vous être beaux tous les deux. Et comme vous avez grandi !

- Oui c'est principe de la vie chérie. Rigola Marc, mon oncle, le frère de ma mère. Je suis tellement content de te voir ma grande. Dit-il en me prenant dans les bras. Vous avez fais bon voyage ?

- Long et fatiguant, mais sinon dans l'ensemble s'est allé. Répondis-je en le suivant à l'intérieur de la maison.

Ici, rien n'a vraiment changé. Le déco est toujours aussi spécial. Disons, que ma tante et mon oncle, étant de grands globes trotteurs, ont ramené beaucoup de souvenir de leurs voyages et si chaque objet est jolie seule, tous réuni cela donne savant bordel organisé. Enfin, c'est ce que j'aime dans cette maison. Avant, avec mon père, tout devait être nickel et rangé au millimètre. C'est d'ailleurs cette touche de folie, que mon père n'aimait pas, et qui au fils des années, nous a empêché de revenir ici. Mais aujourd'hui j'y suis et j'ai l'impression de revenir en enfance.

***

Thom est resté dormir à la maison, il a même décidé de rester quelques semaines, histoires de vraiment passé du temps avec moi. Alors, nous dormons tous les deux dans son grand lit deux places.

- C'est comme avant. Dis-je allongée, la tête posée sur le torse de mon cousin.

- C'est vrai et ça ma manqué. Me répondit-il en caressant mes cheveux.

Nous avons toujours été très proches et il n'a jamais eu d'ambiguïté entre nous. Nos deux ans de différences n'ont jamais voulu dire quelque chose. Thom est comme mon jumeaux, ma moitié, sans lui je ne serais pas la même. C'est lui qui m'a apprit tant de chose sur la vie. Les quartes cents coups, je les ai fais avec lui, mes première gamelles à vélo, avec lui, mes première grosses bêtises, avec lui. Si ce n'était pas mon cousin, je l'aurai déjà épousé, c'est l'homme idéal de toutes les filles. Enfin, c'est mon cousin et ça me va aussi.

Les Tigres de MonteWhere stories live. Discover now