One

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Il était tard, il faisait froid. Mon téléphone lança une musique de Lewis Capaldi, et je rentrais du lycée, marchant lentement, appréciant la faible pluie qui glissait le long de mon visage. La musique créait une bulle autour de moi, comme si plus rien n'importait ; le bruit des voitures, les quelques passant,...

Puis je m'engageais alors sur le petit sentier qui menait à mon immeuble. J'enlevais alors mes écouteurs et profitais du calme, il n'y a jamais eu vraiment de bruit sur ce sentier à part le son des branches qui s'entrechoquaient à cause du vent. C'était le seul moment, où je pouvais souffler, sourire, et apprécier cette sérénité que dégageait cet endroit.

Malheureusement, cela ne dura pas longtemps puisque je voyais déjà l'immeuble où je résidais se dresser devant moi et les bruits de la circulation revenir, me faisant remettre mes écouteurs.

Je sortis alors mes clefs et poussa la porte d'entrée, à peine rentré que ma mère me disait qu'il était déjà tard et que j'aurais pu me dépêcher sachant qu'il faisait déjà nuit dehors. Je ne lui répondis pas et parti dans ma chambre, où je lançai négligemment mon sac sur le sol. Ma chambre adoptait les mêmes couleurs que la plupart de mes vêtements, noir.

Je m'installai dans mon lit, laissant diverger mes pensées avant de m'assoupir. Mon sommeil ne fut que de courte de durée puisque ma mère criait mon nom à travers tout l'appartement.

-Ionas, à table ! Ionas, tu as intérêt à te dépêcher si tu ne veux pas qu'on te supprime ton ordinateur !

Pourquoi on en revenait toujours à l'ordinateur, je ne passais pas tout mon temps dessus non plus. C'était toujours ça avec mes parents, soit ils voulaient me priver d'ordinateur ou même de fois de wifi. Ils pensaient à chaque fois, que c'était ça qui me faisait me « bouger » comme ils le disent si bien. Mais non, c'est juste que les bruits répétitif ça m'énervais au plus haut point.

Enfin bon, après avoir fini de manger et de faire tout ce que j'avais à faire je parti enfin dans mon lit qui s'emblait me tendre les bras.

Le lendemain, j'exécutais ma « routine » matinale, enfin si on pouvait appeler ça comme ça. C'était juste que chaque matin, j'éteignais mon réveil, sortais de mon lit, prenais mon petit-déjeuner, me préparais et partais au lycée. A force, à chaque réveil j'avais l'impression d'être un robot et d'exécuter toute les étapes pour lesquelles j'étais programmer une à une.

On était vendredi, j'avais tellement hâte d'être demain pour pouvoir revoir mon frère. Car oui, étant à l'université, il ne pouvait rentrer que les week-ends et ça m'attristais un peu car on c'était jamais réellement quitter on faisait tout ensemble, alors maintenant ne plus voir Hektor pendant une semaine c'était bizarre. Et oui, je sais mes parents aimaient un peu trop les prénoms à consonances grec, ce que je ne comprenais pas trop, car nous avions des origines allemandes alors pourquoi ne pas avoir des prénoms à consonances allemandes ? Enfin, non pas que m'appeler Ionas me dérangeais au contraire.

J'étais en cours de physique, une matière pénible comme les autres, mais bon j'ai choisis d'aller en S il fallait que j'assume maintenant. Daniel me racontait sa vie, comme d'habitude je dirais, je crois qu'il me disait que son chat était monté sur son bureau ou un truc comme ça, très intéressant.

La prof allait parler quand une fille de ma classe fit subitement un malaise. Je n'étais pas trop surpris elle-même disait que ça lui arrivait souvent, peut-être qu'elle avait des problèmes mais bon, je ne lui ai jamais demandé. Non pas parce que je pensais que c'était sa vie et que ça ne me regardais pas, mais plus car ça ne m'intéressais pas tout simplement. J'avais cette tendance à me foutre de tout. Même à cet instant alors que toutes les personnes de la classe c'était pressé autour d'elle. Moi je restais assis sur ma chaise, me demandant que si c'était moi qui avait fait un malaise, si les gens se serais précipité de la même façon.

Elle avait repris conscience quelque minute après avec un sourire sur les lèvres à la vue de tous les gens réunis autour d'elle. Un long soupire sortit de ma bouche, qu'est-ce qu'elle pouvait en rajouter. Puis la prof demanda, qui voulait l'accompagner à l'infirmerie. Et regarder moi ce bal d'hypocrite qui levait tous la main, espérant louper quelques minutes de cours. Je trouvais ça pathétique.

L'année dernière par exemple, on faisait du volley en cours de sport, et je ne m'étais je ne sais comment retourner le doigt en voulant rattraper le ballon, enfin retourner n'exagérions rien. Et quand le prof avait demandé qui voulait m'accompagner, la moitié de la classe, que des personnes que je ne connaissais que de nom, levèrent la main et abordaient un beau sourire.

Je ne pense pas vraiment que j'arriverais un jour à cerner les gens, ils étaient beaucoup trop complexe pour moi. Bien que je sois moi aussi un mystère pour eux, ce qui me plaisais plutôt bien.

Rien de spécial, ne c'était passé dans cette journée à part cette fille qui avait fait un pseudo-malaise. Je rentrais donc une fois de plus sous la pluie, n'ayant pas voulu prendre un parapluie ce matin.


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J'espère que ce premier chapitre vous plaira, même si je sais que pour l'instant il ne se passe pas grand chose. C'est plus un chapitre pour introduire le personnage.

Bisous sucrés ♥

Asariel [En Pause]Where stories live. Discover now