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PDV Manon :

Je finis de mettre les assiettes dans le lave vaisselle et le met en marche.
Antoine est monté se laver après m'avoir aidé à débarrasser.

Après avoir mis le lave vaisselle en marche je montes moi aussi et prends de quoi passer la nuit et faire ma toilette du soir. Je me laverais demain matin.

J'entre dans la salle de bain, et entend Antoine chantonner un air de musique espagnol qu'il aime tant.

Antoine - C'est toi Manon ?

Moi - Qui veux tu que se soit ?

Antoine - On sait jamais tu sais... Les femmes isteriques ça existe.

Moi - Ouais mais vue que je suis là elles n'avaient plutôt pas intérêt à essayer quoi que soit. Et puis tu n'es pas censé être en sécurité ici ?

Antoine - Mais je le suis.

Moi - Alors pourquoi une bande de femmes hystériques rentrerait chez toi ?

Antoine - C'estait une blague mon coeur.

Je ne répond pas et me brosse les dents.
Antoine sort de la douche et entoure sa taille d'une serviette avant de venir prendre place en face du lavabo à ma gauche.

Antoine - Tu te rends compte que tu vis avec moi !? Il me sourit.

Je sourit aussi et me rince la bouche.

Antoine - Demain Erika et moi avons rendez-vous chez le gynéco pour l'échographie des quatre mois.

Moi - Okey. Je pose la serviette que j'avais dans les mains et vais dans la chambre.

Et voilà... Encore une fois la jalousie prend le dessus.
Pourtant je sais qu'il m'aime et je sais qu'il ne pourrait rien faire avec une autre, et puis je pense avoir confiance en lui mais... Je ne sais pas... C'est comme ça.

Anoine revient dans la chambre et enfile un boxer.
Il vient ensuite se mettre à mes côtés dans le lit.

Antoine - Mon coeur. Il entoure ma taille de son bras et vien déposer sa tête dans le creux de mon cou.

Je pose ma tête sur sa tête et l'entoure de mes bras.

Antoine - Tu ne crains rien. Il embrasse mon cou.

Moi - Je sais. Je dis doucement.

PDV Antoine :

Manon - Tu rentres de suite hein. Ne me laisse pas seule longtemps s'il te plait... Elle fronce doucement les sourcils.

Moi - Je ferais vite. j'en ai pour une heure et demi minimum.

Manon - Okey. Tu m'appel quand tu arrives là bas et quand tu pars de là bas.

Moi - Mais oui.

Je dépose mes lèvres sur les siennes.
Elle les presses un peu plus fort et entoure ma nuque de ses bras.
Je me d'effet d'elle, à contre coeur.

Moi - Manon, il faut que j'y aille.

Elle baisse la tête et laisse tomber ses bras.
Je lui relève alors la tête.

Moi - Je fais vite. Je l'embrasse. Je t'aime.

C'est sur ces derniers mots que je quitte la maison.
Je gagne ma voiture et part pour l'hôpital où la mère de mon futur enfant doit me rejoindre.

La sœur d'Olivier GiroudWo Geschichten leben. Entdecke jetzt