La sœur d'Olivier Giroud

62.

PDV Manon :

Moi - Bon ! C'est bon. Je ferme ma valise.

Antoine - On peut y aller alors ?

Je me retourne vers lui et m'assois sur le bord de mon lit.

Antoine - Écoutes, Il s'avance vers moi et s'accroupit devant moi. tout va bien ce passer, je te le promet.

Je lui sourit faiblement et pose mes mains sur sa nuque.
Il pose ses lèvres sur les miennes.

Antoine - On a un peu de temps devant nous tu sais. Il glisse ses lèvres dans mon cou et sa main sous mon T-shirt.

Moi - Non. Je le repousse. Aller on y va. Je souris.

Antoine - Je vais vraiment finir par te violer. Il attrape ma valise alors que je sors de la chambre.

Je ne lui répond pas et descend les escaliers sentant bien les larmes me monter.

J'ai vraiment mal... Le fait de devoir quitter cette maison ou j'ai grandi, ou j'ai tellement de souvenir avec mon père, mon frère et malgré tout, avec ma mère, me fait vraiment beaucoup de mal.

Je me demande vraiment si je fais le bon choix.
Parce qu'après tout, on est jamais à l'abris de rien.
Si jamais entre Antoine et moi ça ce passe mal finalement ?
Je laisse tout mon passé ici... Et je ne suis vraiment pas sûre de vouloir l'abandonner maintenant.

Des frissons me traversent à cause de la main d'Antoine qui se pose sur mon épaule.

Antoine - On y va ?

Je ne me retourne pas et hoche la tête doucement tout en laissant un oui s'échapper d'entre mes lèvres.

On sort alors de la maison, que je ferme à clef et nous partons pour l'aéroport.

plus on s'éloigne de la maison et plus le manque s'installe.
Mais au moins il y a une chose positive, je n'aurais plus à dire au revoir à Antoine.

PDV Antoine :

Manon - Je dis juste que je parle pas bien L'espagnol, calme toi. Dit-elle agacée.

Moi - Mais qu'est ce qu'on s'en fou sérieux ! Manon, tu apprendras ne t'en fait pas.

Elle me regarde désespérée et tourne la tête tout en soufflant.

Moi - J'ai l'impression que tout ce que tu me balances ce ne sont que des excuses.

Manon - Ce ne sont pas des excuses Antoine, sinon je ne serais pas avec toi dans cet avion.

Et c'est quand elle prononce cette phrase que je fait tilte.
On se dispute depuis tout à l'heure alors que du monde est au tour de nous.

Je baisse alors la tête et me frotte les yeux en soufflant.

Arrivé à l'aéroport quelques uns de mes coéquipiers sont venus exprès pour voir Manon.
Il y a José-Maria Gimenez, Kevin Gameiro et Diego Godin.

Quand je les voix je souris automatiquement et baisse le regard sur ma belle brune afin de voir sa réaction.
Et c'est sans surprise que je vois la panique l'envahire malgrés le sourire qu'elle laisse paraître.

Je ris alors et passe mon bras autour d'elle afin de la tirer contre moi et de la presser légèrement.
Je lui embrasse le front et nous arrivons devant mes coéquipiers.

Kevin - Salut vous deux ! Il me tchèque et fait la bise à Manon.

Les autres font de même et je vois que le stresse descend petit à petit chez Manon.

Moi - Les filles ne sont pas là ? Je fronce les sourcils.

Les gars se regardent entre eux et griamces légèrement.

Josema - On a préféré venir seul, elles avaient leurs petites affaires de leur côté.

Je me doute bien que c'est parce qu'elles ne voulaient pas la voir.
Et je sais aussi que Manon n'est pas conne, elle sait très bien que c'est parcequ'elles ne sont pas prête à l'intégrer.

Moi - Bon on y va ?

Ils acquiscent tous et nous partons alors que j'attrape ma belle brune par les hanches.

Quand nous arrivons aux voitures on se sépare tous et partons pour ma maison qui est aussi celle de Manon désormais.

Manon - C'est que je suis vachement bien accueilli par les autres femmes. Elle s'attache.

Moi - Il faut leur laisser le temps de s'y faire. C'est aller assez vite donc il leur faut du temps.

Elle ne répond pas et regarde droit devant elle.
J'allume le contacte et c'est parti.

Quand nous arrivons à la maison le visage de Manon s'illumine en la voyant, ce qui me fait sourire.

On descend de la voiture et je vais chercher la valise de Manon dans le coffre.
Les garçons sont eux aussi avec nous.

Je me dépêche de monter la valise de Manon dans ma chambre et redescendre afin de préparer le barbecue pour le dejeuner.

Kevin - Elle à l'air bien quand même ta belle brune. Il sourit en coin.

Moi - Ça a été compliqué de la faire sortir de chez son père quand même. Et puis comme elle parle pas un mot d'espagnol elle avait peur de pas arriver à s'intégrer avec les autres.

Kevin - Ouais je comprends...

Moi - Et puis bah... Vue comment les filles réagissent j'ai peur qu'elle se sente plus mal qu'autre chose aux matchs ou à nos soirées.

Kevin - Tu sais... Elles aimaient vraiment beaucoup Erika..

Moi - Je sais... Mais aujourd'hui c'est terminé et il va falloir qu'elles se fassent à Manon. Je dis durement.

Il ne répond pas et s'éloigne en buvant dans son verre.

Manon - Ça va mon Toinou ? Elle pose sa main sur mon épaule.

Je tourne ma tête vers elle et lui sourit tendrement.

Moi - Moi ça va toujours. Je l'embrasse. Et toi mon coeur ?

Manon - Ça va. Elle enlève sa main de mon épaule.

Je sais qu'elle me ment. Je sais qu'elle est frustrée d'avoir quitté sa maison aussi rapidement et je pense qu'elle n'était pas encore prête.
Et puis je sais que le fait que les femmes de mes coéquipiers ne soient pas venu la ronge intérieurment.

Moi - Tu as parlé avec les gars un peut?

Manon - Oui. Même si ils parlent pas complètement le français j'ai pu communiquer avec eux. Ils sont super sympa. Elle sourit.

Moi - Je suis content que tu t'entende bien avec eux.

Elle hoche la tête et me sourit avant de m'embrasser doucement.
Je la serre contre moi après notre baiser et les gars crient et sifflent tous.

On rit à deux face à leurs réactions même si Manon est plus gênée qu'autre chose.