54.

2.7K 136 12
                                    

PDV Manon:

Moi - Tu crois qu'Erika est bel et bien parti ou tu crois qu'elle t'attend. Je joue avec sa main.

Antoine - Je ne sais pas.

Je me relève alors que j'étais à moitié sur lui et le regarde.

Antoine - Tu n'es pas rassuré c'est ça!? Il me regarde.

Moi - Non, absolument pas.

Il se redresse à son tour et s'assoie sur le bord du lt.

Moi - J'aimerais être sur voila tout... Vous avez vécu tellement de choses tout les deux, alors j'ai peur qu'elle t'attende chez toi et qu'elle tente quelque chose. Dis je doucement.

Antoine - Tu devrais avoir confiance en moi. Il tourne la tête sur le côté mais ne me regarde pas.

Moi - J'ai juste peur Antoine, je...

Antoine - Tu ne risques rien okey!? Il me regarde après m'avoir interromput.

Je ne dit rien et détourne le regard.

Antoine se lève et sort de la chambre.
Je passe mes mains sur mon visage et souffle bruyamment.

Je me lève ensuite et décide de descendre dans la cuisine.

Je me prépare mon petit déjeuné. Une fois qu'il est près je vais le prendre dans le salon.

Quelques minutes après je vois Antoine descendre.
Il vient dans ma direction et se pose à mes côtés.

Antoine - Écoutes. J'ai réfléchi et je pense que tu devrais venir avec moi en Espagne. Je tourne la tête vers lui et arqué un sourcil. Pour une semaine pas définitivement, je pars demain et tu me rejoin quand tu veux.

Je tourne la tête vers la télé et réfléchi à sa demande.
Après tout pourquoi pas? J'ai pas envie de le savoir aussi loin de moi et puis je suis pas rassuré par rapport à Erika. Elle m'a bien dit qu'elle ne ferais rien pour nuire à notre couple mais j'ai peur quand même... C'est comme ça.

Moi - Pourquoi pas. Je bois une gorgé de mon café.

Antoine se redresse et vient écraser ses lèvres sur ma joue.
Il se lève ensuite et part dans la cuisine.
Je le suis du regard et ne peut retenir un petit sourire.

PDV Antoine :

C'est le grand jour.
Aujourd'hui je rentre en Espagne et je laisse ma copine ici.
Mais heureusement pas pour longtemps.
Elle va me rejoindre à Madrid dans la semaine.

Elle est pas rassuré de me laisser partir et je vois bien qu'elle a pas envie de rester seule, mais les matchs vont reprendre, je n'ai pas le choix.

Manon - Tiens. Elle me tend mon sweet. Tu l'as pas mis dans ta valise celui-la.

Je lui relève le visage qu'elle garde baissé et l'oblige donc à me regarder.
Elle à les larmes aux yeux et au moment ou j'exerce ce geste elle craque et se pousse doucement.

Moi - Bébé... Je la prend dans mes bras. Tu vas venir me rejoindre, ça va aller.

Elle essuie ses larmes et ce deffet de mon emprise.
Elle se dirige vers ma valise tout en pliant mon sweet.
Elle le pose ensuite dans ma valise et se retourne vers moi en me souriant.

Manon - Cette fois elle est au complet.

Ses yeux hurlent la douleur que je lui fait.
Et ça me tue de lui faire autant de mal, seulement je n'ai pas le choix.

Je m'avance vers ma valise et attrape le sweet.

Moi - Garde le. Je lui tend. Tu me le ramènera quand tu viendras me rejoindre.

Elle sourit faiblement et attrape le sweet.
Elle le fixe et l'approche contre elle.

Manon - Merci.

Je sourit un peu et ferme ma valise.
Je l'attrape de main ferme et regarde ma copine qui elle aussi me regarde de la même manière que tout à l'heure mais sans le sourire.

Je lui tend ma main qu'elle attrape et on sors de la maison pour aller à l'aéroport.

Pendant le trajet personne ne parle. Je pense que Manon craquerait si elle devait ouvrir la bouche pour parler et je n'en ai pas envie.

Elle à pris mon sweet avec elle et elle arrête pas de le triturer à certains endroits.

Quand nous sommes arrivé à l'aéroport j'ai bien vue la panique l'envahir mais elle n'a rien dit pour ne rien laisser paraître.

Moi - Bon... Je me tourne vers ma belle brune qui elle me regarde comme si elle ne comprenait pas. Je vais y aller...

Les larmes lui montent aux yeux et elle resserre l'emprise qu'elle a sur mon sweet.

Moi - Tu vas me rejoindre dans la semaine d'accord et je vais t'appeler tous les soirs okey?  Elle hoche la tête. Tu n'es pas seule Manon.

Elle me regarde simplement et vient se jeter dans mes bras.
Je lui embrasse le crâne et lui caresse ses long cheveux bruns.

On se séparar à  contre cœur et je m'éloigne d'elle.
A chque fois que je me retourne pour voir son état, on dirait qu'on lui arrache le cœur à chaques pas que je fais.

Je monte dans l'avion penssif mais surtout horriblement mal de laisser Manon seule et qui plu est, dans cet état.

La sœur d'Olivier GiroudWhere stories live. Discover now