La sœur d'Olivier Giroud

53.

PDV Manon :

J'enlève toutes les petites branches qui jonchent la pierre tombale et enlève les saletés à l'aide d'un balais.

Le regard d'Antoine et Olivier est pesant.
Olivier tient un bouquet de fleur blanches et Antoine, lui, à les bras croisés et m'observe.

Moi - Voilà. Je pose le petit ballais derrière la pierre tombale et je me dirige vers les garçons.

Je récupère le bouquet des mains d'Olivier et le met dans un vase à la place des fleurs fanées que j'ai retirés au part avant.

J'attrape ensuite le bouquet fané et recule afin d'arrivé à côté de mon frère.

Je souffle un bon coup en regardant la tombe de mon père présente devant moi et sans que je m'en rende vraiment compte, une larme coule le long de ma joue.

Je sens une main se poser sur mon épaule et exercer une légère pression sur celle-ci.
Je sais que c'est la main d'Olivier, mais je ne relève pas le regard. Il reste fixé sur la tombe de Papa.

Après quelques minutes, je décide de lever les yeux vers mon frère.

Moi - On y va.

Je me d'effet de son emprise et me dirige vers la sortie.
Je sors du cimetière balance le bouquet fané dans la poubelle présente dehors et me dirige vers la voiture tout en essuyant mes larmes.

Arrivé à la maison je monte dans ma chambre et m'installe sur mon lit.
Je m'allonge sur celui-ci et pense.

J'aurais vraiment voulu que mon père soit à présent lors de grands moments.
Genre, la présentation de mon copain, la naissance de mes enfants où encore mon mariage.
Chaques étapes de la vie en gros.

La porte de ma chambre s'ouvre et je remarque qu'une larme roule sur ma joue.
Je l'essuis d'un revers de la main et je sens le lit vaciller légèrement derrière moi, signe que quelqu'un c'est installé à mes cotés.

Je sens des mains faires le tour de mes hanches et me rapprocher un peu plus du corps à côté.

Antoine - Je t'aime. Il embrasse mon cou.

Je ne réponds pas. Je souris juste légèrement et me retourne vers lui.
Il me regarde dans le blanc de yeux et apporte sa main à mon visage afin de la caresser de la plus douce des manières.

J'approche alors lentement mes lèvres des siennes et finis par les sceller.
Il appronfondit se baiser.
Il se met au dessus de moi délicatement et fait passer ses mains dans les miennes, que j'entrelace.

Il stop ce baiser et pose son front sur le mien.
Je le regarde mais ne dis toujours rien.
Il ne dit rien non plus. Il dépose juste un dernier baiser sur le bout de mon nez et se deffet de mon emprise.
Il se dirige vers la porte et sort de ma chambre.

Je souffle un bon coup tout en passant mes mains sur mon visage puis fixe le plafond.
Je me décide quelques minutes plus tard à me lever et rejoindre les garçons en bas.

Je les retrouves alors dans la cuisine en train de faire la cuisine.

Moi - Mais c'est super ça dis donc!

Olivier - Profite, c'est la première et dernière fois que je fais ça.

Moi - Toi oui mais Antoine c'est une autre histoire. Je m'approche de l'intéressé.

Antoine ne dit rien mais laisse sortir un rictus d'entre ses lèvres.

Je prends alors des assiettes et des couverts et mets la table.

Moi - En tout cas cas, ça sents super bon.

Olivier - Ça peut!

Antoine - C'est prêts!

Antoine prends le plat fans le four et le pose sur la table alors qu'Olivier prend place sur la chaise à  ma droite.

Moi - C'est bon Toinou, je vais servir.

Il s'assoit et je sers tout le monde.
Je regarde mon assiette puis les deux garçons.

Moi - C'est pas vous qui avez fait ces lasagnes!

Ils se regardent puis reposent leurs regards sur ma personne.

Moi - Des carrotes coupé en dés et la viande hachée de la sorte, ce sont des panzanis vos lasagne!

Antoine - Tu es très forte!

Olivier - Putain! On a tout bien fait pour faire style c'est nous qui les avons faites et tout et toi tu gâches tout!

Je rigoles face à sa réactions.

Moi - De toutes façons sa prend bien plus de temps de faire des lasagnes donc je l'aurais deviné!

Olivier - Ouais. Il souffle. Bon appétit.

On lui souhaite nous aussi un bon appétit et mangeons nos lasagnes.

Et voilà, c'est parti pour l'aéroport.
Mon frère repars déjà.
Ça m'énerve!! J'en ai marre de devoir me séparer de lui tout le temps.

Olivier - Vous allez faires quoi vous du coup?

Antoine - On va te faire un neuveu ou une nièce.

Olivier regarde Antoine d'un regard noir et meurtrier.

Moi - Olivier ne le tue pas c'est lui qui conduis.

Olivier - Non mais vous êtes serieux!? Putain!  C'est ma sœur Antoine!

Antoine regarde dans le rétro viseur et souri fièrement avant de reposer son regard sur la route.

Antoine - Je rigoles Oli, t'inquiète pas.

On entre dans l'aéroport et attendons.
Je profite un maximum de mon frère et quand vient le moment des séparations, mon cœur se serre et j'empêche mes larmes de me monter aux yeux.

Olivier - Aller!  Je t'aime Manon. Fais bien attention.

J'hoche la tête et le prends dans mes bras, il m'embrasse le front et se tourne vers Antoine.

Olivier - Toi! Il le pointe du doigt. Fais attention à ma sœur.

Antoine - Ne t'en fais pas. Il souris.

Ils se font une accolade et Olivier s'éloigne.

Moi - Je t'aime grand frère.

Antoine mets son bras au tour de mes épaules et me tire vers la sortie.
Dans quelques jours rebelotte mais pour mon chéri.