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Avez vous envie de laisser parler votre imagination ?
Il n' y a aucun concours, juste un laisser aller.
Je vais me prendre au jeu aussi bien...
Et celui-là il devrait inspirer une très gentille personne, et d' autres qui sont peut-être déjà concernés.
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On se sent tout petit, hein ?
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Et voici mon inspiration
Je me réveille ce matin, et en dehors de mon frère et mes deux soeurs, je ne vois pas ma maman. Et puis ce n'est pas comme d'habitude.
J'ai l'impression qu'il fait froid, alors je me recolle contre ma fratrie. Nos pelages ne sont pas encore épais à quatres mois.
- Je t'avais dis qu'il fallait se presser, mais avec toi l'optimiste de service, il y toujours le temps.
- Ne te fâches pas, ma chérie. Cela ne va pas durer. Retournons auprès des enfants, avant qu' ils leur prennent l'envie de sortir.
Et Monsieur et Madame Marmotte se dirigent rapidement vers leur terrier où ils ont laissé leur progéniture. Le froid est arrivé sans prévenir et ils se sont laissés surprendre.
Cette nuit, alors qu' ils rammassaient de quoi nourrir les petits en prévision de l' hibernation, ils avaient senti la morsure du froid et puis la neige. Là, le jour s'était levé et il était temps de rentrer.
Le mâle stoppa net, imitée par sa femelle. Des bruits et des odeurs leur faisaient peur. La neige, qu'ils redoutaient pour ce qu'elle annonçait, faisaient rire un groupe d'enfants qui avaient commencé une bagarre de boules de neige.
- Les enfants, venez déjeuner tout de suite, appela une voix plus forte. vous jouerez après.
Un jeune garçon en retrait s' arrêta net en voyant les deux marmottes, bouche grande ouverte. Et subitement partit en courant vers la maison en hurlant :
- Mamie, y a des marmottes !
- Mais oui, Bruno. Rentre.
Profitant de la brève accalmie, les deux mammifères en profitèrent pour rejoindre le terrier.
Dedans, ils trouvèrent leurs petits, serrés les uns contre les autres, tout tremblants.
- Calmez-vous, les enfants. Ce ne sont que des hommes qui jouent avec la neige !!
- Ils sont méchants, Papa ?
- Je ne sais pas, mon fils.
- Pourquoi tu leur dis cela. Je ne suis pas d'accord. Les hommes, pour une grande partie d'entre eux, sont des prédateurs. Le mieux à faire est de les éviter, les enfants.
