Point de vue de Lily

Je me réveillai lentement, comme dans les vapes. Un instant, je me sentis sereine, et même calme. Mon corps était engourdi, mais je me sentais bien. Jusqu'à temps que j'ouvre les yeux. C'est comme si on m'aurait frappé sur le crâne. Je semblais voir pour la première fois; la lumière des néons était vraiment forte, comme si j'aurais regardé le soleil en plein dans les yeux pendant plusieurs secondes. Ma tête me faisait mal, et puis je me souvins de se que m'étais arrivé plus tôt. J'inspectai la pièce; je n'étais plus à l'école. J'étais dans une salle d'hôpital, couchée dans un lit. Les rideaux sur mes deux côtés étaient tirés, se qui m'empêchait de voir mes deux voisins. Une personne entra alors dans ma «chambre» d'hôpital.

-Mademoiselle Parks, dit gentiment une femme- un médecin, je crois. Comment vous sentez-vous?

-Autre le fait que ma tête vient de s'ouvrir, que je saignais, que je me suis évanouie et que je me suis rendue à l'hôpital par je ne sais quel moyen, ça va.

La doctoresse, c'est à dire la femme médecin, rit doucement, comme si elle comprenait ma position. Elle pencha la tête sur le côté, me souriant d'un air doux, presque maternel. Elle avait l'air quand même jeune; cheveux blond très clair et des yeux bleu comme l'océan.

-J'ai une bonne nouvelle pour toi, Lily, me dit-elle, comme si on s'était tutoyé toute notre vie. Tu n'as pas eu de comossitions cérébrales, se qui a été un vrai coup de chance. Un gros coup de chance, même! Nous t'avons fait des points de soutures, et je crois que pour l'instant tu as seulement besoin de du repos. Nous te gardons un certain temps et si demain soir tu te sens mieux, nous te laisserons repartir. Se qui est sûr, c'est que tu ne viendras pas à l'école de la semaine.

Je me redressai dans mon lit, soudain réveillée.

-Mais, madame! Je ne peux pas manquer de cours! Je vais manquer ma matière, je ne peux pas me le permettre!

-Lily, écoute moi. Ta santé est plus importante. À chaque jour, une personne désignée de ton cours apportera tes devoirs, mais si tu n'as pas la force de les faire, ne te force surtoût pas. Il te faut du repos après une chute comme ceci.

-D'accord...Mes parents, ou ils sont, d'ailleurs?

La doctoresse se mordit la lèvre et se balança d'un pied à l'autre, ayant l'air mal à l'aise.

-Euh..Ils n'ont pas pu venir dans l'immédiat, répondit la dame.

-Oh...Je vois. Le travail?

Elle ne répondit pas, mais tout dans ses yeux me confirmèrent que j'avais raison. Soudain elle se mit à sourire.

-Mais, un ami proche voudrait te voir. Je vous laisse quelques instants, je vais revenir bientôt. Au fait, mon nom c'est Lauren.

J'hochai la tête très doucement et attendit que cette fameuse personne arrive. Lauren partit sans un mot de plus et soudain arriva Matthew.

-Qu'est-ce que tu fous ici?, dis-je, ahurie.

Soudain, je me souvins que c'était lui qui m'avait aidé à me rendre à l'infirmerie. Pas étonnant qu'il soit avec moi ici. Je le regardai un moment, sans rien dire, et je me sentis alors gênée. Je me souvenais de la proximité que nous avions eu quelques instants plus tôt, alors qu'il m'avait prise dans ses bras. Ses bras d'ailleurs puissants qui, dans d'autres circonstances, m'auraient procurés des frissons à l'instant. Matthew passa une main dans ses cheveux et la fourra dans sa poche de jean.

-Ah, c'est vrai, repris-je. Alors comme ça, tu m'avais pas dit qu'on était amis proches maintenant.

Je souris malicieusement et Matt me sourit à son tour et vint à s'assoir près de moi, sur une chaise postée près de mon lit.

Les Contraires Font PaireWhere stories live. Discover now