Une image. Voyez-vous la même chose que moi ? Peut-être, peut-être pas.
Mais que vous inspire-t-elle ?Alors si le coeur vous en dit, si vous en avez l'envie, ne vous gênez pas.
Pas de concours, pas de macaron.
Est-ce que celle ci vous inspire ?
A vous de jouer ! Vous pouvez écrire votre histoire sur votre profil. Peut-être mettre un lien ici en commentaire pour nous permettre de la découvrir !
Voilà ce qu' elle m' a inspiré.
Il fait chaud. Si les couleurs chatoyantes de l'automne ne donnaient pas une indication saisonnière, je pourrais aisément croire que nous sommes en Septembre.
Et pourtant je sais qu' aujourd'hui nous sommes précisément le quinze novembre.
Ton message est arrivé le 1er Novembre, je m'en souviens encore.
- Peut-être es-tu seule ? Je le suis aussi. Réponds à ce message, faisons connaissance.
Évidemment, cela m'avait amusée. Ce message lancé comme une bouteille à la mer. Toute la journée, j' y avais songé, et le soir n' y tenant plus, j'avais laissé un message à mon tour, me maudissant intérieurement de ma crédulité.
Le lendemain, à mon réveil, une réponse m'attendait, où tu me remerciais et espérais un suivi quotidien.
J'étais seule, intriguée. Mon esprit cartésien m' incitait à la prudence soupçonnant une arnaque. Mon côté fleur bleue me disait de foncer.
Pendant huit jours, nous avons correspondu tous les jours. Au début, il n'était question que de faire plus ample connaissance, tout en gardant secret les informations capitales.
Puis, sans même vraiment le réaliser, nous avons commencé à être plus précis dans nos demandes. Pour ma part, toutes tes réponses me convenaient. L'envie de te rencontrer devenait presque insoutenable. Mais, par peur de tout briser, je ne disais rien.Et puis le 10 novembre plus rien, pas de nouvelles. Pas un message. Ni même une explication.
Le 11, non plus....
Le 12 novembre tu me disais ton envie de me rencontrer, c' était la raison de ton silence. Tu voulais que j' y réfléchisse.
Nous avons presque passé la nuit à discuter puis tu m' as donné ce rendez-vous surprenant.
.
Le quinze novembre, après l' écluse de Moissac. Il ne t'était pas possible de me préciser l' heure exacte.Et j'étais au rendez-vous depuis déjà deux heures. J' ai plusieurs fois cru que c' était toi en apercevant un vélo, puis un homme avec un chien.
La nuit tombe, et je suis là...
Puis je réalise que tu m' as sûrement laissé un message pour m' expliquer. Alors je cours vers la maison en me traitant d' idiote...
Et sur l' ordinateur j' ai ma réponse : compte supprimé.
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LAISSEZ PARLER VOTRE IMAGINATION
RandomChacun voit avec sa propre sensibilité, son vécu. Nous sommes une communauté de lecteurs et d' écrivains. Avez vous envie de laisser parler votre imagination ? Il n' y a aucun concours, juste un laisser aller. Je vais me prendre au jeu aussi bien...