FLOWER BOY » markhyuck

un

C'était calme, un peu trop calme. Donghyuck s'ennuyait énormément. La lumière grise du soleil dissimulé derrière la couverture de nuages qui berçait le ciel peinait à filtrer à travers les fenêtres de la pièce, plongeant l'endroit coloré dans une ambiance vague et étrange.

Donghyuck avait l'impression que le temps passait au compte goutte, il laissait ses doigts tapoter contre le bois du comptoir tout en observant les gens passer sur le trottoir qui bordait sa petite boutique. Peu de personnes l'avait pénétrée aujourd'hui, sa boutique, alors il se sentait seul.

Parce que donghyuck aimait bien voir du monde, il adorait voir des enfants, accompagnés de leurs pères ou mères, s'émerveiller devant les montages floraux qu'il avait confectionnés. Le jeune brun aimait donner des conseils, rire et discuter avec ses clients. Il appréciait rendre les autres souriants grâce à sa bonne humeur naturelle et ses rictus adorables.

Mais aujourd'hui, il pleuvait, alors trop peu de monde déambulait dans les rues du centre ville. donc donghyuck continuait à tapoter le comptoir du bout de ses doigts, à observer les citadins passer devant sa porte vitrée et regarder les perles de pluie glisser le long de cette dernière.

Il souffla lentement, posant finalement ses coudes contre le large meuble derrière lequel il se trouvait avant de laisser son joli visage bronzé se reposer contre ses paumes. Doucement, il ferma les yeux et il imagina très fort la venue d'une quelconque personne dans son petit magasin, en espérant que tout cela arrive et qu'on le tire de son ennui morbide.

Il pensa à tout le monde et personne à la fois ; à un homme, une femme ou un enfant. il pensa à lui à sa boutique et aux figures qu'il connaissait déjà. Donghyuck se perdit dans son esprit et se laissa aller à son imagination quoiqu'un peu débordante.

Une petite cloche retentit, signe que la porte d'entrée venait de la percuter ainsi que signe de la présence d'un nouveau venu. Alors, precipitamment, donghyuck ouvrit les yeux et son regard croisa un autre, quelque peu fuyant.

Un jeune homme d'à peu près son âge venait d'arriver, trempé de la tête au pieds, ses cheveux noirs collés au front et les épaules tressautant à cause du froid qui l'habitait. Le premier instinct du brun aurait été de venir lui proposer une tisane ou quoi que ce soit d'autre pour réchauffer le pauvre garçon, mais il resta naturellement professionnel.

Le jeune fleuriste sourit donc et souhaita la bienvenue à son nouveau soleil.

« Bonjour, en quoi puis-je vous aider ?
- Bonjour, je m'y connais pas beaucoup en fleurs. Pourriez-vous me conseiller ? »