Le Contexte Emotionel [Rivamika]

4 - Un idiot aveugle

NOTE AUTEURE : Une nouvelle publication pour un nouveau chapitre. Je remercie tous ceux qui vote pour les chapitres et / ou laisse un commentaire c'est toujours super motivant !Je suis entrain d'écrire une fiction en parallèle de celle-ci et j'hésite entre le fait que ce soir une LivaïxReader et un LivaïxOC. Vous seriez plus tentez pas quoi ? Dites le moi en commentaire parce que j'avoue avoir du mal à trancher la question. Ahaha. Si vous recevez des mises à jours sur d'anciens chapitres c'est normal, je fais des montages pour eux, je trouve ça plus sympa comme ont à l'opportunité de faire des petites illustrations. Je m'efforce de faire en sorte que mes images de chapitres reflètent ce qui s'y passe dedans. 

J'espère que ce chapitre vous plaira ! Il est encore une fois, relativement long (près de 8000 mots). 

PS: n'oubliez pas que l'histoire diffère du Manga ou de l'anime même si des similitudes sont présentes. 

CHAPITRE 4

Mikasa Ackerman avait vécu des situations plus horribles les unes que les autres, cependant, jamais elle n'aurait cru devoir vivre une telle chose. Le corps tendu à l'extrême et ses bras figés le long de ses flancs, la jeune femme pinça ses lèvres en observant les immenses yeux bruns implorants de Sasha.

Cette dernière avait été infernale depuis les trois derniers jours. Une idée avait germé dans son esprit obtus et Mikasa pensait qu'elle allait céder psychologiquement si sa camarade de chambre poursuivait dans cette voie.

Jour comme nuit, Sasha s'était afférée à trouver une solution pour se déclarer auprès de Connie sans paraître ridicule. La femme qui valait cent soldats doutait toujours que cela puisse être possible et avait supporté les changements d'humeurs effrayants de sa colocataire. Cette dernière passait de la joie extrême lorsqu'elle voyait Connie à une rage folle quand il discutait innocemment avec une fille que Sasha ne connaissait pas. Elle finissait naturellement le soir, par rouspéter après le garçon en clamant qu'elle n'allait pas le laisser aux autres et qu'elle allait conquérir son cœur. Mikasa avait fini par cesser de compter le nombre de fois que ses yeux avaient roulés dans ses orbites d'exaspération.

Ce fut au bout du troisième jour, qu'elle s'était exclamée, victorieuse, d'avoir trouvé une solution à son problème.

— Allez, lui intima Sasha nerveusement d'un mouvement de tête.

— Non, asséna sèchement la brune en foudroyant sa colocataire du regard.

— Je t'en pris, tu n'as juste qu'à lui apporter et repartir !

— Je n'ai pas signé pour ça, Sasha.

— Mais... Mais nous sommes amies !

— Ce genre de chose ne fonctionne pas et tu le sais, asséna Mikasa en plissant des yeux.

— Oh, je t'en pris, je t'en pris, je t'en pris, t'en pris, t'en pris !

La soldate fixa son amie et le petit morceau de papier qui tremblait dans les mains de cette dernière. Cela devait bien faire dix minutes que Sasha se tenait devant elle dans cette posture. Elle l'avait imploré, supplié et même menacé. Sans jamais aucun réel succès, mais elle ne lâchait pas le morceau. La soldate commençait à perdre patience de voir la mangeuse de patate s'efforcé de l'inclure dans toute cette histoire. Mikasa n'était qu'une spectatrice malgré elle et cela était déjà beaucoup trop. Elle n'avait aucune envie de participer à toute cette romance. Ce mot frappa son esprit et son air renfrogné s'amplifia alors qu'elle détourna son regard avec dédain.