Chapitre 4

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Alors que je me voyais déjà manger littéralement le trottoir, j'ai percuté quelqu'un et suis donc tombée sur ce dernier.

Nous avons tout les deux juré, ce qui m'avait permis au passager d'identifier une voix d'homme. Enfin d'adolescent.

Je me suis donc relevée avec peine, les genoux éraflés. Et comme nous ne sommes pas dans un film, la personne que j'avais percutée ne me tendis pas la main pour m'aider à me relever, et elle ne m'aida pas non plus à ramasser mes affaires, nos mains ne se touchèrent donc pas et n'avons donc pas pu échanger un regard niais.

Non.

Au lieu de ça, je tremblais, encore sous le choc. Heureusement que mes parents m'avaient bien éduquée sinon j'aurais déjà insulter l'escalier !
En parlant d'insultes...

<< Mais put*** vous pouvez pas regardez où vous tombez ?! >>

Je me tournais donc vers mon matelas d'amerrissage de chute qui se frottait la tête. Nos regards se croisèrent. Comme dans les films. Il y eu un moment de silence. Comme dans les films. Nous avions mis un moment avant de nous reconnaître. Comme dans les films. Il prononça mon nom. Comme dans les films. Je prononçais le sien. Comme dans les films.

Je réalisais alors ce qui se passait et, après un micro instant d'hésitation, je pris la fuite. Comme dans les... ah non.

Si je prenais ainsi mes jambes à mon cou de manière lâche, sans même m'excuser, c'était parce que ce type sur qui j'étais tombée se trouvait être Lyon.

Lyon mon ami d'enfance. Mon amour d'enfance même !
Lyon le fils du boucher charcutier. Lyon le gosse avec qui j'avais fais les 400 coups.

Mais plus récemment... Lyon le type qui m'avait mis un vent colossal.

Tandis que je marchais je repensais à ce qui s'était passé. J'avais quitté la campagne pour Paris, nous nous écrivions des lettres. Puis le temps avait fait le reste, nous ne nous parlions plus. Plus aucune nouvelle, sauf parfois aux dîners de familles, d'une tante qui me disais que Lyon était entré au collège, qu'il avait eu son brevet puis qu'il était entré au lycée de son choix.

J'avais essayé de reprendre contact avec lui, un jour. Je l'avais trouvé sur Facebook, vu qu'il était ami avec ma cousine. Je lui avait naturellement envoyé une demande d'amis. Il n'y avait jamais répondu.

Au début, je me disais qu'il n'avait peut être pas vu mon invitation ou qu'il n'était plus actif sur Facebook, mais lorsque suite à une piratage, ma cousine avait changé de compte, il l'avait acceptée tout de suite, elle.

J'avais renvoyé une invitation, même résultat. Alors, vexée, j'avais laissé tombé.

Revenant à la réalité, je repris le bus et rentrait. J'avais aidé à ranger les courses puis avait démarré Netflix afin de me changer les idées.

J'avais envoyé une récapitulation de ma sortir à quelques amies, qui sais, entre quelques Starbucks et plages elles pourraient peut être me donner leur avis ?...

Une semaine placée sous le signe du saucissonOnde as histórias ganham vida. Descobre agora