Déchue

10: Dear brother, they want to kill me, but I'm fine

- Dis donc Az. Dis-je alors qu'il m'entraîne dans mon loft avec un certain empressement. C'est pas toi qui m'oblige à garder un œil sur ces débiles d'humains ?

Il tire tellement sur mon bras que j'ai l'impression qu'il va l'arracher.

- Arrêtes Lucy... Tu m'as chauffé toute le soirée. Dit-il en arrivant devant la porte. Après toi.

Il a raison, j'ai envie de lui et mes gestes parfaitement maitrisés ont eu raison de lui. Son geste galant me fait ricaner, c'est totalement opposé à ce qu'on va faire.

Dès que je passe le pas de la porte, celle-ci se referme en claquant et je suis projetée avec force sur le lit. Celui-ci grince bruyamment et je roule pour me retrouver sur le dos. Azazel vient vite me recouvrir de son corps en reluquant sans gêne le mien.

- À chaque fois ton corps m'émerveille. Souffle-t-il.

Son souffle chatouille agréablement mon oreille alors qu'il glisse des doigts sous ma jupe en cuir.

- Ça te fait un de ces cul. Dit-il en désignant celle-ci.

Je lui mordille le cou et son grognement se répercute jusqu'aux pointes de mes seins.

- Je l'ai fait exprès. Lui dis-je faussement innocente, un sourire en coin.

- Coquine. Murmure-t-il en me caressant sous mon string.

- Laisse tomber les préliminaires Azazel. Dis-je impatiemment.

Il m'obéit et se redresse en se déshabillant. Il ne me lâche pas du regard quand je retire sensuellement mon top et ma jupe que je fais lentement glisser le long de mes jambes.

- Lève-toi. Dit-il en souriant perversement.

Avec le même sourire, je me plante devant lui et il ne perd pas de temps pour enlever le reste de nos vêtements et me plaquer contre le mur froid du loft. Je dois dire que j'adore le contraste en le froid du mur et la chaleur familière du corps d'Azazel.

M'appuyant sur ses larges épaules, j'enroule mes jambes autour de ses hanches. Caressant mes cuisses, il s'introduit en moi lentement, avec une infinie douceur et ses va et vient deviennent de plus en plus brutaux. Je n'empêche pas mon plaisir de s'exprimer et gémi dans le creux de son cou.

- C'est donc comme ça que tu traites ta reine. Plaisanté-je en poussant un nouveau gémissement.

- Tu parles tout le temps de ta supériorité mais qui est en train de baiser l'autre là ? Dit-il d'une voix rauque et essoufflée.

- Tu as raison. Je peux pas te laisser faire ça. Dis-je en le poussant.

Il recule pour se laisser tomber sur le lit, toujours avec ce sourire pervers aux lèvres, je le chevauche rapidement et m'empale sur mon membre. J'entame de rapides va et vient accentués par les mains d'Azazel pressant durement mes fesses.

- Bordel Lucifer. Gronde-t-il quand je lui mords le cou. Tu vas me tuer.

- Ce n'est pas dans mes projets. Pour le moment. Dis-je entre deux gémissements. Tant que tu m'es fidèle, tu es sous ma protection.

- Ma loyauté envers toi est éternelle ma belle.

*

Ça fait deux jours maintenant que le lieutenant connard m'a fait chier. Je me réveille en grognant, putain j'ai des courbatures partout, mais elles en valaient la peine... J'adore les parties de baise avec Azazel, je peux sentir toute sa force tout comme il peut sentir la colère qui émane de moi pendant l'acte. Cette colère qui m'a menée à ma perte des siècles plus tôt mais qu'Azazel a toujours aimé, ça a été l'un des seul d'ailleurs...