Searching Game

Chapitre IV

Après que l'inconnu soit parti, Cauchemar eut du mal à se remettre, de un, il avait enfin vendu sa première dose, et de deux les gestes et les paroles de l'homme l'avait pour la première fois sortie de son indifférence sentimentale. Il envoya le "rapport" au loup-gris, bien sûr en langage codé. Sur le chemin du retour il se remémora les évènements passés, et déglutit, comment ce type savait qu'il était dealer ? C'est à ce moment précis qu'il prit une décision, il allait s'enfuir, cela prendrait longtemps, très longtemps, mais quoi qu'il arrive il le ferait, il devait d'abord prendre du muscle, ça c'était certain, il allait le faire, dans sa chambre, le seul endroit qui nétait pas surveillé.

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Quand il entra dans le bâtiment des dortoirs, il fut surpris de voir le baron à la porte de sa chambre, souriant,

"Eh ben tu vois ! Tu es efficace !"  qu'il dit quand le garçon eut atteint sa hauteur dans le couloir, Cauchemar ne savait pas quoi répondre, et prit la clef de sa chambre pour la déverrouiller, le loup gris lui souris une dernière fois avant de repartir. Il se mit au travail, se muscla avec des livres, fit des abdominaux, courus sur place, etc... Une fois qu'il eut bien transpirer et suffisamment atteint ses limites, il alla prendre une douche tandis que la faim le tiraillait, pour la première fois, elle devint une gêne, un désir. Il sortit de la douche une serviette sur les cheveux et une autour de la taille.

"Oh la jeune padawan, cette tenue est bien indécente." le garçon sursauta à la voix inconnue qu'il entendit une fois rentré dans sa chambre, il releva la tête et fronça les sourcils. "Qu'est-ce que vous faites dans ma chambre ?" demanda-t-il se reculant, "Ooooh du calme, je te rendais une petite visite, tu me manquais depuis cette aprem' avec ta jolie frimousse." dit-il d'une voix aguicheuse en même temps qu'il s'approchait, il était juste en face du jeune homme, qui se recula encore plus. "Tu me vexes la, à te reculer comme ça." le type fit une moue boudeuse, "Je... mais vous êtes un inconnu, à qui j'ai juste vendu une babiole, pourquoi à la fin vous me suivez ?! V...", l'inconnu le coupa d'un doigts sur la bouche, le blond déglutit, "N'ai-je pas le droit d'avoir le coup de foudre..." murmura le brun avant d'embrasser le jeune garçon, qui ouvrit grand les yeux, essaya de se reculer, mais ne put rien faire, le mur derrière lui, prisonnier, il ne put qu'accepter en silence. "Ne me dis pas que tu n'as pas envie de m'embrasser jeune homme, j'ai vu tes pensées. Je ne t'ai pas laissé indifférent." Cauchemar avala de travers à la réplique du type, et pourtant il avait raison, il était pas si mal, voir même beau, attirant, et ses paroles qu'il a dite avant de partir, avaient quand même réussit à le sortir de sa torpeur sentimentale, d'habitude il aurait juste haussé les épaules s'en serait allé, mais cet homme avait quelque chose en plus. Il se remit à l'embrasser et Cauchemar ne protesta pas, il répondit même au baiser, fermant les yeux. "Et ben voila..."  soupira l'inconnu, qui lui souriait depuis le début, le jeune homme se mordit la lèvre presque nerveusement, l'autre le regardait presque vulgairement. Cauchemar mit de la musique à fond, ce qui paraitrait normal aux yeux des autres, il le faisait tout le temps en général (musique ci contre), et ils se remirent à s'embrasser et finirent par tomber sur le lit, les habits volèrent au travers de la pièce. Oui Cauchemar en avait définitivement envie, même un simple inconnu. Il embrassa le concerné partout sur le corps laissant parfois des traces, il prit son temps, il enleva le bas du type et il se retrouvèrent à faire l'amour. Aussi singulier qu'était le geste, le jeune homme prenait du plaisir, tout le plaisir du monde, et les deux eurent un orgasme en même temps. Puis Cauchemar s'écroula aux côtés de l'inconnu qui le regardait, une pellicule de transpiration s'était formée sur le torse du garçon, ils ne dirent rien pendant un moment, puis Râ, il retrouva enfin le prénom de l'inconnu, lui posa quelques question sur sa vie.

"J'ai été capturé et blanchis, pour devenir ce que je suis aujourd'hui, c'est tout ce que tu as à savoir." le coupa le blond, ne voulant pas s'attarder sur les détails de sa vie passé., l'autre hocha la tête, sans doute qu'il avait comprit qu'il ne fallait pas trop parler, cela ne faisait que la deuxième fois qu'ils se voyaient, il l'avait bien, vu que le jeune homme ne se sentait pas bien, mais il ne voulait pas lui poser trop de question licencieuse pour éviter de remuer le couteau dans la plaie.

"Et pourquoi ne t'échappes-tu pas d'ici si ça ne te plait pas ?" demanda le brun d'une voix aguicheuse, comme si il voulait passer un message au garçon. "C'est ce que je suis en train de préparé, mais ça va me prendre un temps." répondit-il simplement en haussant les épaules. "J'aime vraiment tes cheveux." fit remarquer Râ en passant sa main dans la dite chevelure peroxydée de Cauchemar qui se mit à rougir. "Ce serait trop dangereux de rester mais je repasserais dans la journée demain." reprit l'homme qui se leva et s'habilla rapidement, puis déposa un baiser sur le front de Cauchemar.

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Le lendemain Cauchemar se réveilla de bonne heure, et se vêtit d'un sweat, et d'un jean troué puis sortit, la came dans les poches. Il était décidé à gagner des sous, il prit les contacts de certains qui recherchaient du fort et alla chez eux avant de récupérer l'argent et faire les échanges. En l'espace d'une heure il avait fait 5 deals, et rapportés 300 dollars qu'il enfourna bien précieusement dans son porte-feuilles, puis fit le rapport au baron. Il prit le métro de Salem qu'il attendit les mains dans les poches. Arrivés à la destination qu'il avait cherché sur son téléphone, il descendit les escaliers, et arriva devant une porte avec au dessus avec un néon qui marquait "L'underground" et sur la porte était marquée en noir "Entrez ici, et abandonnez tout espoirs." il était donc arrivé à la bonne destination. Quand on lui ouvrit et qu'il eut dit le mot de passe, il entra dans un monde cris, de gens qui se passait de l'argent et de sang sur les murs.

"Bienvenue aux combats de rues mes chers parieurs, et moi je parie que vous allez passez une journée d'enfer !!!" hurla l'animateur au milieu du "ring" improvisé, "Aujourd'hui nous accueillons un nouveau dans le monde du combat, j'ai demandé Cauchemar !"  reprit-il et tout le monde se poussa pour laisser entrer le garçon sur le ring. "Et aujourd'hui il va se battre contre... La Muraille !" les spectateurs eurent un mouvement de reculs, dès qu'il vit l'armature entrer il eut d'abord un mouvement de recul, il savait qu'il allait perdre, cela ne faisait qu'un jour qu'il s'était mit à la musculation, mais ça lui ferait quand même gagner de l'argent. "Faites vos jeux les parieurs et...c'est PARTIIIIIIIIEEE !" hurla le commentateur. Et ils commencèrent à se battre, Cauchemar se fit rétamer en quelques minutes, des bleus partout et du sang coulant de sa tempe et de sa lèvre inférieure, il était presque inconscient et mit quelques temps avant de ré-entendre normalement. On le prit en dessous les bras et le traîna jusque la sortie où il se fit balancer avec une liasse de billets, il se releva difficilement et enfourna les billets dans une poche. La douleur du combat et les courbatures le firent frémir de douleur pendant un long moment durant le trajet et il marchait plier en deux jusqu'à sa chambre, où il termina sur le lit, en étoile soupirant, il irait rapporter les 300 dollars au baron plus tard. Et il ferma les yeux à bout de souffles, à bout d'énergie, à bout de tout.

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Un bruit provenant de la fenêtre lui fit se réveiller, c'était Râ qui entrait, et il ouvrit les yeux péniblement.

"Je suis l..." commença-t-il avant de déglutir face au garçon grièvement blessé, et se précipita sur lui, "Mais qu'est-ce  que t'as foutu bon sang ?!"  hurla-t-il presque, le jeune homme fit un signe pour le faire taire. Ivre de douleur il se redressa péniblement pour mieux parler au brun, "Je me suis battu, c'est tout." dit-il en haussant les épaules, Râ ferma les yeux quelques instant, et souffla fort avant de passer sa main sur son visage, "Tu as de quoi te soigner ?"  demanda-t-il au blond qui hocha la tête en pointant du doigt la porte de la salle de bain. Quelques minutes plus tard il fut soigné et il commença à faire comme la veille, du sport même si la douleur le tiraillait, même si l'autre pestait contre lui, il le devait, il n'avait pas le choix. Il alla prendre une douche après tout ses exercices et s'écroula sur son lit sans prendre la peine de s'habiller. L'homme avait mit de la musique et s'était assis près de Cauchemar pour prendre soins de lui. Mais il allait devoir bientôt partir, et le garçon aussi. Le garçon était toujours emprisonné ici, et il allait devoir rapporté le fric au loup gris. Le brun se leva à contre-coeur et embrassa le front du jeune homme qui se préparait lui aussi à partir et quand il ouvrit la porte, il se retourna. Il n'était plus la.