Chapitre 3

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Quel beau voyage !

  Né sur le chemin de la mort, condamné à vivre.Tel est l'homme que l'on prétend si libre. Libre d'être condamné par l'autorité divine sans même donner son avis.
  Nous prétendons la démocratie mais c'est le réel despotisme que nous vivons.Pareil à une jungle notre société gouverne avec une main de fer.
  Je me promenais un jour dans ces ruelles noires hantées par ces passants qui déambulaient sans avoir de vrai but.
  Puis, je vis cette faucheuse dans son champ fauchant et moissonnant, noir squelette laissant passer les rayons du soleil.
  Elle récoltait sans différer grands et petits. C'était la mort.
  Ensuite j'aperçus la foudre qui frappait sans prévenir, les coins et les recoins de la ville. Elle zébrait le ciel et flamboyait de toutes ses forces.
  Elle effrayait les hommes envoutait les femmes et fascinait les enfants. C'était l'amour.
  Tout d'un coup je vis un blanc papillon voltigeant sur un champ vert plein de vie et de jeunes pousses.
  Il semblait donner la vie et la joie. Il se posait sur chaque plant sans en oublier.
  C'est la force vitale de chaque être, l'âme de Dieu voltigeant au-dessus de ses créations.
  Quelques pas plus tard j'aperçut sillonnant le ciel une colombe blanche. Elle semblait veiller sur ce monde génial et utopique.
   Après quelques instants d'errance je vis un banc sur lequel était assis un pauvre pêcheur qui me demanda de lui tenir compagnie.
  J'avoue que j'éprouvais un drôle de sentiment d'infériorité envers ce pauvre homme.
  Tout d'un coup il mis sa main dans la mienne et l'ouvrit, je vis les plaies du Christ, et je le reconnus.
  Finalement je me réveillais dans mon voyage en Enfer, dans le monde des Mortels et au Paradis.

* * * * *

Une vrai épidémie!

   Pire que le typhus ou la cholera, plus envahissante que la peste. Il frappe n'importe où, n'importe quand et rase tout sur son passage.
  Il s'absente quand on l'attend et vient à n'importe quel instant.
  Voici l'amour ravageur et impartial qui frappe l'Homme et ne laisse qu'une vide carcasse sans aucun intérêt qui déambule dans les rues.
  Je les voie souvent ces corps vides qui marchaient dans les ruelles sans savoir où aller.Tel est l'effet de cet amour destructeur qui est pire qu'un cyclone.
  Alors, méfiance mes amis car ce monstre attaque subitement... Rares sont les survivants!...

* * * * *

Les passants.

  Je m'assis là, sur un mur assez haut en briques Marseillaises.
  Je passais mon temps à les regarder passer, ces passants passants leurs pas pressés dans leurs corps légers.
  Leurs visages comme des masques me répugnaient.
  Leurs carcasses déambulaient sans avoir de vrai but.
  Les rues Parisiennes fourmillent de ces gens qui marchent sans savoir où se diriger.
  Vides dépouilles sans intérêt vivants attendant le passeur qui viendra les prendre vers les bras de Lucifer.
  Ils n'avaient dieu que pour l'argent et faisaient des mains et des pieds pour obtenir ces lambeaux de papiers contrôlant le monde.

* * * * *

La tentation !

  Je me tenais devant elle, cette femme si belle, si envoûtante mais si dangereuse en même temps.
  Semblable à la tentation de Lucifer, délicieuse mais mortelle à la fois.
  Elle pourrait me rendre le plus heureux ou bien le plus triste.
  Elle s'asseyait ici comme si elle m'attendait avec son corp de déesse.
  La tentation était trop forte mais aller vers elle est un trop gros risque.
Voici la solitude qui peut s'avérer être une vertu ou un réel châtiment pour bien d'entre nous.
Mais je découvris qu'elle fut la meilleure amie de l'âme poétique alors je me trouvais constrain de la rejoindre.

* * * * *

L'âme du poète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant