Juste Une Dernière Fois

Chapitre 51.

Il surprend plus d'un quand deux ans plus tard, il signe un contrat de plusieurs millions de dollars avec l'une des plus grandes marques automobiles au monde... ambassadeur de cette marque aux Etats-Unis, il se fait débauché un an plus tard par une marque automobile italienne concurrentielle à plusieurs millions de dollars en tant que designers automobile...

Ces modèles sont vendus par milliers dans plusieurs pays du monde et le pourcentage qu'il touche sur chaque voiture, le hisse dans le top vingt des hommes les plus influents du pays. A vingt-huit ans, il rachète l'entreprise familiale de ses parents et le rend plus puissant, le J & M Parker devient le Parker's Group avec un chiffre d'affaire atteignant à présent le milliard de dollars...

Il achète plusieurs actions en bourse et avec son intuition infaillible ou dirait-on sa bonne étoile, il devient à trente ans, l'homme d'affaire le plus riche étant l'actionneur majoritaire de plus de la moitié de ses entreprises concurrentielles...

Concentrée sur l'article, je sursautai quand la porte sonna. Ça devrait être Bea, je fermai mon ordinateur puis couru l'ouvrir.

- Oh ! Qu'est-ce que tu faisais, je suis restée des minutes devant la porte. Dit-elle.

- Désolé, j'étais un peu occupée. M'excusai-je.

Elle me jaugea du regard puis promena son regard sur mon salon avant de le rapporter vers moi.

- J'adore ton jean. Me dit-elle.

Je lui souris simplement. J'avais opté pour un jean moulant pété et sauté de couleur bleu ciel, un simple T-shirt blanc et des sandales en perle transparent. Quand je ne portais pas mes hauts talons, j'étais très souvent en sandale.

- On part maintenant ? Lui demandai-je.

- Oui, les autres doivent nous attendre à l'aéroport. Répondit-elle.

Elle m'aida avec ma valise et nous l'entrions dans son coffre. Elle démarra et nous nous dirigions à l'aéroport dans son ambiance festive pendant que moi j'étais perdu dans mes pensées.

James était orphelin de père et de mère...

*

Le vol s'était passé sans encombre, il faut dire que le jet privé était très classe. Nous étions une dizaine environ, je connaissais certaine personne comme John et d'autres qui travaillaient à l'entreprise.

Je n'avais échangé aucun mot avec ce dernier, il était resté seul au fond de l'avion, l'esprit ailleurs et la mine froide.

Des voitures vinrent nous chercher à l'aéroport et nous dirigeâmes à notre hôtel, tout un étage était réservé pour nous. Il faut dire que le petit ami de Bea ne faisait pas les choses à moitié !

Ma chambre était à côté de cette dernière, à peine avais-je déposé mes affaires qu'elle m'avait empoigné le bras pour que l'on aille profiter des services de l'hôtel. On fit tous le tour, sauna, massage, coiffure, maquillage, pédicure, manucure... et j'en passe.

Maintenant, nous étions tranquillement assises au bar, à papoter toutes les deux avec nos cocktails.

- Je suis contente que tu aies accepté de m'accompagner ici à Las Vegas, tu m'avais déjà dit que les fêtes ce n'étaient pas trop ton truc mais tu es là pour moi et c'est gentil. Me dit-elle émue.

Je lui sourire et lui tint les mains.

- Tu es mon amie, c'est normal. On devrait peut-être aller nous préparer maintenant. Lui fis-je remarquer.