Chapitre 46.

Depuis le début
                                    

Il finit par se rapprocher de moi avec juste quelques centimètres de distance.

- ... Aimer c'est se rendre vulnérable et quand un cœur aime, il le crie sur tous les toits... Dit-il en pointant mon cœur de son index sur ma poitrine.

Mon regard était encré dans le sien et j'étais certaine qu'il ressentait chaque battement de mon cœur à l'instant.

C'était un avertissement qu'il venait de me donner. Je n'avais pas intérêt à tomber amoureuse de lui car je ne le pourrai le cacher et il lui serait plus facile de me détruire... mais une chose m'échappait...

Tu me donneras ainsi le pouvoir de te détruire, tout comme de te rendre encore plus forte...

Pourquoi choisirait-il de me détruire, s'il pouvait me rendre plus forte ?

Cette question me brulait le bout des lèvres mais je ne pouvais le lui la poser car cela signifierait que j'aimerai être à ses côtés à la fin, chose qui était impossible puisque je devrai retourner à celui à qui j'appartenais...

Ne parle pas du passé ni du futur, parle plutôt du présent

- Alors tu acceptes ? Me demanda-t-il me faisant sorti de mes pensées.

- Et à quoi cela m'obligerait si j'acceptais ?

- Tu devras me dire tous le temps oui.

Je fronçai les sourcils et il poursuivit.

- Tu devras accepter toutes mes invitations pour que je puisse passer le plus de temps avec toi... Alors tu acceptes ?

N'accepte pas, me conseilla ma tête. S'il arrive à te faire tomber amoureuse de lui, tu souffriras plus que tu ne t'imagines... car dit toi que la douleur que tu ressens à présent de tes blessures du passé, n'est rien comparé à celle que tu ressentiras de la blessure d'un amour profond.

Il ne pourra jamais me faire tomber amoureuse de lui en moins de deux mois, c'était trop court... et moi aussi j'adorais les défis.

- Oui j'accepte. Dis-je en lui tenant ma main pour que nous scellions notre accord.

Il m'entoura la taille, m'attira à lui et m'embrassa par surprise.

- J'adore tes lèvres. Dit-il en dessinant le contour de mes lèvres du bout de son pouce.

Il se recula puis s'éloigna et ce n'est là que je me rendis compte qu'il avait lâcher mes lèvres et que je pouvais me permettre de respirer à nouveau.

- Prend tes affaires, nous déjeunerons dehors. Dit-il en se dirigeant vers la sortie.

- Mais...

- Pas de mais, juste des oui. Me rappela t-il, me faisant regretter déjà ma décision.

Il sortit de la maison et dans un long soupir, je me mis à ranger la cuisine.

*

Au pas de la maison, je refusais de faire des pas de plus si je n'avais pas sa parole.

- Allez Ebiéreyma, arrête de jouer à l'enfant !

- Promets-moi que tu ne rouleras pas trop vite.

- Ne m'oblige pas à te porter. Dit-il en s'avança de moi de quelques pas.

- Non ! Promets-moi d'abord que tu ne rouleras pas trop vite.

Il étira un sourire moqueur.

- Voyons bébé, je ne peux pas te promettre cela. A quoi bon avoir une Lamborghini si ce n'est pas pour rouler à plus de deux cents cinquante kilomètres l'heure...

Mon cœur chuta à l'instant, deux cents cinquante kilomètres l'heure, il veut nous tuer ou quoi...

Je reculai prête à me barricader chez moi, c'était hors de question que je monte dans une voiture roulant à plus deux cents kilomètre l'heure.

Mais avant que je ne comprenne quoi que ce soit, j'étais déjà sur l'épaule de James à me débattre comme un sac à patate... même si un sac à patate, ça ne se débattait pas.

Sans tenir compte de mes insultes, il me porta jusqu'à sa voiture et me jeta à l'intérieur sans ménagement.

Quelle chance que les sièges étaient confortables !

Je n'eus à peine le temps de me placer correctement, qu'il était déjà à mes côtés et avait condamnés toutes les portières. Je le regardai d'un air de chien effrayé...

- S'il te plait, j'ai peur... chuchotai-je en me cramponnant d'avance à tous ce que je pouvais.

Il ricana faiblement et se pencha vers moi.

- Ce que je peux te promettre c'est qu'il ne t'arrive rien. Me promit-il en me tenant la main droite.

Le moteur gronda et la voiture prit de la vitesse... un peu trop peut-être...

- Mets tes deux mains sur le volant. L'ordonnai-je en criant effrayée.

Il échappa un rire moqueur et fit ce que je lui demandai. Je fermai les yeux fortement et me mit à prier le Ciel, Seigneur, ayez pitié de moi !

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J'attends vos commentaires. Avec un peu de chance vous aurez deux chapitres demain soit à 10:00 am et à 7:00 pm GMT dans le pire des cas, ce ne sera qu'un seul chapitre à 7:00 pm. Bisous et passez une bonne soirée.

Juste Une Dernière FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant