Grosse || h.s. (vf)

CHAPTER XXV

L'ODEUR des cuisses de poulet et des frites remplissait ma voiture, me donnant la nausée, rendant mon estomac désespéré, de manière indescriptible. J'étais derrière Harry sur le chemin vers sa maison, essayant de me concentrer sur la route et le trafic au lieu de la douleur dans mon abdomen. Un autre mal de tête se forma dans ma tête, mais ces derniers étaient pratiquement une routine maintenant.

Mon estomac grogna d'une douleur ennuyante. J'essayais de le réprimer et mordis ma lèvre inférieure, jetant un coup d'œil sur la boîte sur le siège du passager. Harry s'arrêta au feu rouge, me stoppant tout aussi bien, et il était encore plus difficile d'ignorer l'arôme qui me manquait depuis si longtemps. La main tremblante, je soulevais le couvercle légèrement, ma cerveau débattant une éternité, mais le feu rouge n'avait pas changé, donc cela ne pouvait être que quelques secondes.

Gémissant de frustration à cause de mon indécision, je coupais un morceau de poulet et hésitais avant de mordre. Mes goûts s'émoustillaient, cependant, ma gorge se refermait. Le feu rouge changea en vert, et nous recommencions à rouler à conduire, alors que j'essayais d'avaler la petite bouchée de nourriture. D'une certaine manière, je réussis, mais j'ai dû boire la moitié de ma bouteille d'eau pour m'empêcher de la recracher. Je lançai l'autre moitié dans le récipient et refermai le couvercle, me sentant un peu contente de moi-même alors que mon estomac s'arrêtait de grogner légèrement.

Ce n'était pas beaucoup, mais c'était le plus que j'avais eu depuis des jours.

Peut-être que je pourrais le dire à Harry quand nous aurions pris soin de son ex folle. Un morceau n'était pas une réussite pour une personne normale, mais j'espérais qu'il serait fière de moi d'avoir essayer. C'est tout ce que je faisais. Essayer, essayer, essayer; échouer, échouer, échouer. Même procédure, même résultat, même déception.

Je massai la base de mon crâne, dans l'espoir de soulager le battement qui augmentait constamment dans ma tête. Aucun avantage ne me récompensa, et cela empira simplement quand nous nous garions dans l'allée de Harry. Quelques-uns de ses voisins étaient sortis, fronçant les sourcils et anxieux. Une fille blonde sauvage se tenait debout devant sa porte d'entrée, une peinture aérosol dans la main. Une autre fille était avec Nicole, des cheveux roux et ardent, avec une pointe de doute dans son regard.

Harry sortit en premier, plongeant déjà dans l'argument en lui demandant si elle avait perdu l'esprit. Nicole lui épargnait un coup d'œil, continuant à écrire sur sa porte d'entrée avec la peinture rouge. Je le suivis, incertaine de ce qu'il fallait faire. Ma tâche était d'être un soutien moral, mais je ne savais pas si Harry comprendrait même une tentative d'être impartiale. Il était livide-- à juste titre.

Nicole avait écris un tas d'insanités sur sa porte, pratiquement tous en français. Certains d'entre eux étaient évidemment composé par méchanceté, mais d'autres me faisaient grincer des dents.

Harry l'attrapa par le poignet, mais elle sortit de son emprise, jetant la peinture et criant du baragouin. Son amie s'était éloignée, ayant le même visage que moi, désemparé et nerveux.

Quand Nicole faillit tomber des escaliers, il était évident qu'elle avait bu. Beaucoup. Son maquillage coulait et ses cheveux étaient ébouriffés comme si elle les avait agrippé toute la journée. Elle poussait Harry, puis elle essayait de l'étreindre, puis elle le poussait à nouveau et hurlait.

"Ce n'est pas juste! Tu ne peux pas continuer et être heureux pendant que je suis misérable! Je t'aime, Harry, et tu m'aimes, mais tu es un imbécile!"

"Nicole, je ne connais pas d'autre façon de te dire que nous en avons finit. Je ne t'aime plus, et je suis sûr que tu ne m'aimes pas," il répondit en essayant de rassembler son calme, mais son visage était encore rouge.