PROLOGUE

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L'AURA DÉGOUTANTE de la perfection persistant à chaque recoin, me faisait suffoquée avec ses regards fixants et écœurés. Je bougeais inconfortablement, tirant sur l'ourlet de ma chemise comme pour couvrir mon corps au maximum. Une partie de moi préférait l'odeur âcre et intense de la sueur que dégageait mon corps, plutôt que ces regards de jugement jetés sur mon chemin.

La dame menue derrière le comptoir était également impeccable, chaque courbe de son visage semblait être conçue par un ordinateur. Cela me donnait envie de saisir le bureau derrière lequel elle était planté et le lancer dans sur sa tête. Ce n'était pas sa faute si elle était belle, mais ce n'était pas ma faute si j'étais laide. Ceux qui sont beaux, restent beaux, et ceux qui sont laids, restent laids. Un petit lancé de clavier sur sa joue ne lui ferait pas de mal.

Elle leva les yeux vers moi, un de ces sourires exagérés aux lèvres, qui paraissait presque comme une arnaque tellement il était faux. « Et avez-vous une idée sur le nombre de séances par semaine, que vous seriez en mesure de payer? »

Je tirai ma lèvre inférieure entre mes dents. « Quel est le prix de trois séances? »

Les prix rendaient l'idée de la gifler avec le clavier encore plus attrayante. Pourquoi payer si cher pour quelque chose qui ne fonctionnera probablement pas de toute façon ?

Cependant, me rappelant les conseils de mon docteur et le mécontentement de mon petit ami, je m'étais forcé à croire que cela pourrai marcher. J'obtiendrai un deuxième emploi, s'il le fallait. Tout pour garder le monde autour de moi à l'aise ; pour leur donner envie de rester autour de moi.

« Vous êtes configurée. » dit-elle d'une voix guillerette, un autre sourire épouvantablement faux pourtant magnifique jeté dans ma direction. « Votre entraîneur vous sera assigné dans un délai de quelques jours. Nous vous enverrons un numéro de téléphone et l'entraîneur vous recontactera par courrier électronique. »

Après avoir donné un bref hochement de tête en signe de compréhension, je pense n'avoir jamais couru plus vite d'un endroit avec air conditionné auparavant. Je veux dire, la dernière fois que j'avais couru était quand la librairie avait une édition limitée de la séries que j'adorais, ou bien lorsque je voulais me rendre au snack 'Little Debbie'. (nda : Little Debie est une épicerie réputé en Angleterre) L'épicerie ne savait pas qu'une baleine était sur le point de saccager leur magasin avant de replonger dans l'océan.

En d'autres termes, la grosse femme mourait pour quelques malbouffes avant de tomber la tête la première dans le canapé et en cliquant sur le téléviseur.

Mais j'allais changer. Je devais changer. Si je ne le faisais pas, je risquais de perdre tout ce que j'avais toujours connu et aimé. Je n'étais pas prête de jeter loin de moi les restes de mon ancienne vie. Je devais m'accrocher à eux parce que si je ne le faisais pas, j'allais me noyer. C'était la petite branche au rebord de la falaise sur laquelle je pendais.

Et très lentement, elle commençait à se briser.

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Hello ! Sachez que ceci est ma première traduction, donc il est possible que vous ne compreniez peut être pas certains mots ou phrases. Posez les questions qu'il vous faudra. Et n'hésitez vraiment pas à dire votre avis.
Enjoy !
Un petit ★ fait toujours plaisir.

Grosse || h.s. (vf)Where stories live. Discover now