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DIANA SE TROUVAIT dans un parc, dans lequel elle venait souvent jouer enfant. Curieuse, elle entama une marche, à la recherche d'un quelconque individu.
— Y'a quelqu'un ? s'écria-t-elle.
Elle entendit sa voix résonner plusieurs fois, mais aucune réponse ne parvint à ses oreilles. Elle continua sur le chemin qu'elle empruntait, bien qu'elle n'eut aucune idée d'où il menait. Pourtant, éventuellement, une silhouette attira son attention. Elle n'hésita pas une seconde et se mit à courir, réalisant en cours de route que sa jambe ne la faisait dorénavant plus souffrir.
La silhouette devint familière à mesure qu'elle avançait, et des larmes brouillèrent rapidement sa vision.
— Maman ?
La concernée, d'une douceur inée, prit Diana dans ses bras.
— Ma Diana, souffla-t-elle, je suis tellement fière de toi.
Diana ne souhaitait nullement mettre fin à leur étreinte, et demeura un long moment contre sa mère.
— Pourquoi, maman ? Tu es morte à cause de moi, papa s'est suicidé à cause de moi, et Amara, Lucia et Orion sont orphelins à cause de moi !
Mme Peterson se détacha de Diana, posa une main sur chacune des épaules de cette dernière, et la regarda tristement.
— Ce n'est pas de ta faute, mon cœur, tu m'entends ? Tu t'es battue vaillamment pour ce en quoi tu croyais, pour les personnes que tu aimais. Tu es devenue une véritable héroïne, et en tant que telle, tu dois partir.
Elle fronça les sourcils, peu sûre de ce que ces mots signifiaient.
— Je suis morte, maman.
— Pas encore. Ferme les yeux, Diana. Je t'aime.
Elle exécuta les ordres donnés par sa génitrice, et murmura un vague "je t'aime aussi" qu'elle craignait qu'elle n'ait pas entendu.
