Diego : "Non non non. Arrête tes bêtises, tu veux bien ? Je te déteste pas, au contraire. C'est vrai, je t'en ai un peu voulu au début, mais après, j'ai perdu espoir, j'arrivais pas à te joindre ni à t'appeler. Mais maintenant, je suis super heureux. Tu es là devant moi. Ça fait si longtemps, tu as beaucoup changé. Je me rappelle, tu étais encore blonde."

Je souris faiblement, je repense à tous les moments passés avec mon père. Tous les moments passés avec Diego. Tous les moments avec mes sœurs. Mais... pas de moments avec ma mère.

Diego : "Allez. (Il pose ses mains sur mes épaules.) Essuie tes larmes et rentre. Antoine va s'inquiéter et il va se poser des questions. Alex, écoute-moi. Ton père est très fier de toi, il te regarde, il te voit. Il se repose là-haut. Il est super heureux que tu es devenue une battante. Il est fier de toi."

Je souris. Souvent, je me rends au cimetière, parler avec mon père, raconter mes journées, raconter ma petite vie. Et lui, il m'entend. Je sais qu'il m'écoute.

Moi : "Merci Diego. Merci. Je t'en suis reconnaissante. Sans toi, je serai même pas là."

Diego : "C'est normal, je vais tout de même pas laisser tomber ma grande fan !"

Je ne peux m'empêcher de lâcher un petit rire.

Diego : "Je te préviens, s'il y a quelque chose de sérieux entre toi et Antoine, je veux pas qu'il se déconcentre pendant les matchs !"

Moi : "Diego, il y a rien entre nous. On est juste amis."

Diego : "C'est ce qu'on va voir." Il plisse ses yeux.

Je pouffe de rire.

Diego : "Allez je te laisse, j'ai du travail." Il pose un baiser sur mon front et il s'éloigne.

J'essuie mes larmes d'un revers de la main et je rentre à l'intérieur. Au passage, j'aperçois Antoine en train de jouer avec le chien.

Antoine : "Ah enfin ! C'était long ! Qu'est-ce qu'il te voulait ?"

Je ravale difficilement la salive. Je veux pas en parler à Antoine. Pas tout de suite.

Moi : "Oh, on a parlé de Kevin. Il savait pas qu'on se connaissait. Donc, je lui ai raconté l'histoire. Voilà."

Antoine hoche la tête pour guise de réponse. Je monte dans ma chambre et prends mon téléphone pour faire un tour sur Instagram, mon réseau préféré.

Point de vue Antoine :

15h43.

Depuis que Diego est venu ce matin, Alex est dans la lune, elle est... déprimée, en a marre de tout. Comme si elle voulait rien faire. Je veux lui dire pourquoi elle est comme ça, mais j'ai peur qu'elle me crie dessus. Mais, tant pis, je le fais quand même.

Moi : "Ça va Alex ?"

Alex tourne la tête vers moi et me sourit.

Alex : "Oui et toi ?"

Moi : "Oui, mais toi, tu es sûre que ça va ?"

Babysitting // Griezmann Where stories live. Discover now