Intrigué, Antoine se dirige vers la porte et je peux entendre celle-ci s'ouvrir et une voix masculine. Ils parlaient en espagnol, je pouvais très bien comprendre. Mais, je ne sais pas qui parle avec Antoine. Je me lève et me dirige vers la porte d'entrée et je tombe sur Diego, l'entraîneur d'Antoine.

Antoine : "Il veut te parler."

Moi : "Moi ?"

Antoine : "Oui, toi."

Moi : "Euh ok. Je reviens, je vais m'habiller."

Oui, parce qu'en pyjama, c'est pas joli du tout. Donc, je mets un sweat-shirt bordeaux, un débardeur en dessous et un jean.

Je fais ma routine matinale vite fait et je descends rejoindre Diego qui, apparemment, veut me parler

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Je fais ma routine matinale vite fait et je descends rejoindre Diego qui, apparemment, veut me parler. Je suis soucieuse.

On sort dehors, je referme la porte derrière nous, et je prends la parole.

Moi : "Je vous écoute, monsieur."

Diego : "Alex... Tu m'appelais pas comme ça avant..."

Moi : "Euh... si pourquoi ?"

Diego : "Alex, cesse de mentir. Je t'ai reconnue."

Moi : "Monsieur... Vous faites erreur, je--"

Diego : "Alex, arrête. Arrête de faire ça. Arrête de mentir. On se connaît déjà. Je sais très bien que tu m'a reconnu. Tu essayes de fuir toutes les personnes, mais t'arriveras pas. Pas comme ça. Alex. C'est moi, Diego. J'étais là pour te soutenir, j'étais là pour toi. Tout ça, c'était avant. Mais, on s'est perdus de contact, et ça m'a beaucoup attristé. Je suis désolé que tout ça arrive à toi. Je suis sincèrement désolé. Je sais que ton père te manque, moi aussi il me manque. Il était comme mon meilleur ami. Il nous manque à tous les deux, à tout le monde. Je sais que tu en as parlé à personne. Sache que parler à quelqu'un, ça fait du bien. (Je commence à pleurer.) Alex, je t'en prie. Ne pleure pas. Ne pleure pas, s'il te plaît. Viens là. Viens dans mes bras."

Il ouvre les bras et je m'y réfugie à l'intérieur. Je me sens bien. Diego était là pour moi, quand mon père était parti. Il s'est bien occupé de moi, tout comme avec mes sœurs. Puis, un jour, j'ai décidé de partir ailleurs, mes sœurs m'ont suivi. Je voulais plus voir Diego parce qu'il me faisait penser à mon père.

Aujourd'hui, j'ai retrouvé Diego. Je l'ai retrouvé, je suis heureuse, je suis soulagée.

Moi : "Pardon Diego. Pardon d'être partie comme ça sans te prévenir. Tu sais pas à quel point je m'en veux. Je hais ma vie, je fais n'importe quoi. Et je suis sûre que tu me détestes."

Babysitting // Griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant