Dans l'antre de la Bête -2

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Aujourd'hui, je fête mon 666ème abonné ! Un grand merci à tous ! Alors, quoi de mieux, pour fêter cela, que de reprendre la publication des tribulations de notre petit Harry ? J'espère que cette partie vous plaira, tout autant que je l'ai écrite !  Je vous présente également toutes mes excuses pour l'attente, mais Harry est dorénavant chaud patate (comme une baraque à frites) Et qui dit 666, dit : Number of the Beast !!!

Je sens ses mains toucher mes épaules. Il se tient derrière moi, moi qui ait les yeux fermés, complètement crispé au fur et à mesure que ses mains glissent doucement sur mon dos, cherchant à atteindre ma pauvre petite croupe encore vierge. Pas comme cela ! Non, non, non, maman, au secours, je promets d'être sage et de ne plus dire du mal des autres !


Il fait de plus en plus froid dans cette pièce. En fait, mon corps tremble et je n'arrive plus à le contrôler. C'est le silence le plus total, il n'y a que ce monstre derrière moi et ma petite personne. Je sais que le pauvre Harry tel que nous le connaissons n'en a plus pour très longtemps. Victime de ce prédateur bestial, qui semble ne s'intéresser qu'à mon caleçon. Et lorsque ses longs doigts atteignent mon beau petit derrière qui fait saliver tant de jolies petites minettes, il s'arrête. Le temps s'est stoppé. À force de plisser des yeux, une larme s'échappe. Puis, une petite tape sur les fesses, comme lorsque le coach était content de nous après un match de Volley. Et c'est là que sa voix caverneuse éructe de plus belle

« Alors, mon harrycounet, tu pensais sincèrement que j'allais te déchirer le derrière ? »

Hilarité générale dans la salle. Même Zayn esquisse un sourire. Le traître. Je suis sûr qu'il est dans le coup. Un jour, je me vengerai c'est certain. Je ne sens plus mes jambes. S'il vous plaît, faites que je ne défaille pas dans cette salle, devant cette horde de barbus à longs cheveux et de femmes colorées de partout !

Marilyn se poste devant moi, un sourire immense sur les lèvres. Même avec cette mimique, il me fout les jetons au point que j'ai envie de courir me cacher dans le trou de souris le plus proche. Et moi, je n'arrive toujours pas sortir le moindre son de ma bouche.

« Tu sais mon coco, continue-t-il, on raconte plein de clichés sur les métalleux. Alors, on s'en donne à coeur joie. Tu n'es pas le premier, et tu ne seras certainement pas le dernier qui subit ce rite de passage. Parce que vous voir limite pisser dans votre froc, je dois dire que c'est assez jouissif ! »

Je n'arrive pas à savoir si j'éprouve de la colère, de la gène, de l'humiliation. Peut-être un mélange de tout cela, en fait. Darla se rapproche de moi, et me tend une bouteille en verre.

« Désolée pour cette petite blague Harry. Mais grâce à elle, tu es libéré maintenant. Un peu comme si tu es des nôtres. En tout cas, tu n'auras plus peur de te balader dans cette salle maintenant.»

Elle fait signe de trinquer, et moi, toujours abasourdi, je cogne sa bière avec ma main tremblante. La suivant du regard, j'imite ses gestes, et dirige le goulot vers ma bouche. Et là, le liquide commence à couler dans ma gorge. De la bière. De la vraie, pas la pisse de chat (je m'en rends compte maintenant) que les producteurs nous autorisent à boire en tournée. Mon Dieu, je n'avais jamais bu un tel breuvage. Elle est forte, me brûle l'œsophage. Je tousse et les larmes se mettent à couler.

À nouveau hilarité dans la salle, même si elle est plus discrète. Il va falloir que je note les noms de ces blaireaux qui se moquent ouvertement du grand Harry. Mais Darla se rapproche encore de moi et me colle une bise sur la joue. Mon Dieu, cette femme est magicienne. Je ne tremble plus. Elle me prend par la main, et puis s'adresse à l'assemblée.

« Mes amis, je vous souhaite la bienvenue dans ma nouvelle demeure. Je vous présente Harry, qui est musicien comme nous, même si sa musique est ultra commerciale. Personne n'est parfait, me direz-vous. Alors, accueillez-le, lui et son ami Zayn, comme il se doit ! »

D'un coup, toute l'assemblée lève sa bière et la vide d'un trait. Ils attendent que je fasse pareil. Mince. La simple gorgée bue avec Darla avait failli me tuer. Je vais mourir, c'est certain. Mais la douce voix de ma dulcinée me chuchote dans l'oreille que c'est la première la plus difficile, que les autres descendent toutes seules. Alors, comme les autres, je tente de m'appliquer.

Un feu ardent descend de ma bouche jusque mon estomac au fur et à mesure que j'avale gorgée sur gorgée. Je n'arrive pas à respirer, et les larmes me montent aux yeux. Finalement, alors que la mousse me signifie que j'arrive à la fin, un soulagement, mais surtout une grande fierté s'empare de moi. Mon premier cul-sec, comme un grand !

Les gens détournent le regard, la musique reprend de plus belle . Manson me fait une tape sur l'épaule et me parle de Derek Brown, un des producteurs de musique, à qui il a envie de foutre une bonne série de fessée sur place publique, tant il lui a fait des misères. C'est vrai que c'est un gros connard ce type, et on se marre tous les deux. Mais une fois la conversation finie, il s'en va loin et me retrouve seul. J'ai beau balayer du regard dans la salle, impossible de le trouver. Mais où donc se trouve Zayn ?

Harry a du Staïle (reprise second semestre 2021)Where stories live. Discover now