CHAPITRE 13

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Alors que je tentais de m'enfuir en courant sur la route, un bras me retint. Je me tourne et aperçois ses yeux bleus à travers l'obscurité. Enfin un petit peu, ses yeux ne sont pas fluorescents non plus hein. Il s'agissait évidemment d'Hilal.

Hilal : Mais la vie t'es une suicidaire toi! Tu viens avec moi on rentre!

Moi : LAISSE MOI!!!

Hilal : Inaya viens, steplait.

Il s'était un peu radoucit et avait lâché la pression sur mon bras. Je me décide à l'écouter. Ils nous dirige vers sa voiture. Je monte en séchant mes larmes et en frottant mes mains sur mes bras pour cesser mes suffoquements.

Il rentre, silencieusement et démarre.

Un long et lourd silence s'installe. Il était concentré sur la route tandis que je pleurais en silence. Le visage de cette fille rongé par la colère et par la tristesse qui m'assénait de coups me revient en tête. La gifle d'Ayden...

Hilal : Pourquoi tu l'as frappée ?

Je tourne la tête rapidement vers lui, étonnée qu'il prenne la parole.

Moi : Ce n'est pas moi qui l'ai frappée.

Il rit nerveusement en tournant sa tête de gauche à droite.

Hilal : Tu manques vraiment pas d'air toi.  Non seulement tout le monde se casse les couilles pour t'accueillir et on fais des efforts pour te faire sortir. Déjà que tu nous cassais les couilles pour faire ton caprice pour pas venir à la soirée, maintenant tu te donnes en spectacle.

Ses paroles me vexerent profondément. Je me sentais touchée en plein coeur et même si je ne le connais pas très bien, j'avais mal.

Mes pleurs redoublèrent.

Hilal : Bah ouais pleures. Mais c'est la vérité. T'es une casse couille, une peste, tu fais la désirée. Ayden ça fait même pas deux semaines que t'es ici qu'il est déjà fatigué, l'pauvre.

Mes pleurs continuèrent...

Quelques minutes plus tard, on arriva à la Cité. Je sortis en courant et en pleurant.

Il faut que je la trouve.

Elle va m'aider.

Elle va m'apaiser.

Hilal arriva après moi et passa la clef que visiblement Ayden lui a confiée dans la serrure.

Hilal : T'as d'la chance que ta tante sois chez une cousine, si elle t'aurais vu dans cet état...

Je pars dans ma chambre et enlève mes talons. Je me jette sur ma valise et fouille comme une cinglée au point d'enlever tout mes habits.

Soudain, je la vois, elle scintille. Je la soulève, un sourire élargit mon visage. Je la prends et part dans la salle de bain. Je ferme la porte et m'installe sur le rebord de la baignoire.

Je fixe cette chose, ce petit bout de matériel qui réussit à me faire du bien, à me faire évader...

Tachée par du sang séché, elle me rappelait mes phases difficiles.

Cette chose, c'est une lame.

Je la porte à mon poignet en souriant tristement.

Soudain, la porte s'ouvre.

Et merde.

Je sursaute.

Hilal vient d'entrer.

Son regard se porte sur moi puis sur la lame que je tenais toujours à côté de mon poignet. Ses yeux sortirent limite de leurs orbites et il s'avança rapidement vers moi, affolé.

Hilal : C'EST QUOI ÇA ?? T'ES MALADE OU QUOI ??

Il me l'arracha des mains et la Jetta par terre.

Hilal : T'ES FOLLE OU QUOI ??? TU VEUX TE SUICIDER C'EST ÇA ?

Moi : LA FERME!!! TU SAIS RIEN DE MOI, RIEN T'ENTENDS ?? TU SAIS PAS À QUEL POINT ÇA FAIT MAL DE VOIR QUE PERSONNE TE CROIT, DE VOIR QUE TOUT LE MONDE TE PREND POUR UNE PUTE!! JE...JE SUIS PAS COMME ÇA !

Les larmes coulaient sur mes joues en même temps que je parlais. Je passe à côté de lui et part dans ma chambre. Je me jette sur le lit en sanglotant. Je mord mon oreiller pour qu'il ne m'entende pas.

DANS LA PEAU D'HILAL.

Cette meuf c'est une cinglée wAllah. ELLE A VOULU SE TAILLER PUTAIN ! J'deteste ce genre de truc putain.

Je reste comme un con dans la salle de bain. Je fixe la lame et l'a prend..

Je vois qu'il y'a plein de sang séché dessus... putain. C'est pas la première fois qu'elle fais ça...
















Partie courte, sorrrryyyy😁 La suivante sera mieux😎😎

Inaya, retour parmis les siensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant