Bresson (Fini)

Chapitre 42

L'atmosphère se veut pesante, dire qu'il y a moins de deux semaines nous étions tous les trois dans une tout autre ambiance.

Après un long moment de silence Deen se décide à prendre la parole.

-Bon moi je t'ai dis de venir Ken juste pour être clair dans ma tête, je veux juste savoir si cette histoire de merde va ou dois changer quelque chose à notre amitié ?
Il dit ça en me devisageant, j'ai juste une seule envie me barrer !

-Non.

-Très bien c'est tout ce que je voulais savoir je n'ai rien à dire à Nina.

-Moi j'ai quelque chose à lui dire.
Ken lève les yeux vers moi et Deen le regarde perplexe.

-Déjà je suis désolé pour les propos que j'ai tenue à ton égard.

Ça me soulage qu'il me dise ça , il a une conscience dieu merci.

-Je n'oublie pas ce que tu a fais, mais je ne peux pas t'en vouloir car moi même je n'ai pas était très honnête avec toi.

Comment ca ?
Je reste le fixer attendant qu'il continue sa phrase.

-J'ai moi aussi coucher avec une autre meuf.

Vous savez quoi ça m'énerve, mais je ne dis rien, puis ça ne me surprend pas je m'en doutais je metterais ma main à couper que c'est cette Salomé a.k.a framal... tsss.

-Mais c'est pas pour autant que je compte te garder en contact, c'était juste pour avoir la conscience tranquille.

Est-il sérieux ?

-La conscience tranquille ? C'est une blague vous savez quoi vous deux vous êtes les mecs les plus égoïstes de la planète, vous m'avez fait venir ici pour avoir la conscience tranquille !
Pfffff grosse blague, vous vous en battez les couilles de ce que moi je peux ressentir ? J'ai des émotions merde j'suis pas juste bonne à baiser, vous me dégoûtez !
Je leur jette un mauvais regard et me lève sous leur regard écarquillé.

Je m'imaginais pas du tout en revenant repartir énervée, la vérité c'est que je pensais bien qu'il comptait ne plus me parler, mais ça m'a énervé le "je veux avoir la conscience tranquille" comme si moi même je n'avais pas de conscience, nan mais je rêve !

C'est énervée que je rentre chez moi.

....

J'arrive chez moi, je déverouille la porte, mon appartement est en bordel.
Je me dirige vers le salon où j'ai auparavant trouvé Kourtney avachie.

Elle y est encore je la secoue afin de la réveiller.

-Kourtney ?

-Mm.. quoi ?
Dit-elle en ouvrant un oeil.

-Je veux partir maintenant !
Lui dis-je sur de moi.

-Hein ?
Dit-elle en ecarquillant les yeux.

-Je veux demenager maintenant.

Point de vue Ken.

1 semaine plus tard.

Arrrg j'en ai marre !!

Pourquoi ma tête ne peut s'empêcher de penser à elle ?
Pourquoi chaque fois que j'essaye de baiser c'est à elle que je pense, m'empêchant de ressentir le moindre plaisirs ?
Bordel de merde.

Je me munis de mon téléphone et l'appel.
Je ne sais même pas quoi lui dire je veut juste entendre sa voix.

-Ce numéro n'est plus attribué...

Quoi ? Comment ça ?

Je jette mon téléphone contre le mur.

Je n'ai qu'à aller chez elle, ouais c'est ça.

Il est un peu plus de 00h00, mais j'en ai strictement rien à foutre je vais y aller.

Je m'habille d'un jogging et d'un pull, je met mes baskets, et pars à pied chez elle, un taxi me coûterait la peau du cul, à cette heure-ci les bus c'est mort.

......

Je finis par arriver chez elle, je tape le code et j'entre dans l'appartement, je monte les marches 4 par 4.

J'arrive enfin à sa porte je sonne. 
Rien, elle dois dormir.

Je sonne plusieurs fois au bout de 10 minutes je commence a perdre patience.

-Putain !
Grognais-je en mettant un coup dans sa porte.

Une personne sort de son appartement.

-Monsieur qu'est-ce que vous faites ?

-Ça se voit pas ?

-Plus personne n'habite ici !

-Hein ?
Je me retourne vers le gars en question.

-La jeune fille qui habitait ici à déménager.

- Où ça ?

-Je n'en sais rien, désolé monsieur.

C'est une blague ? Grosse grosse blague.

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Les gens parlent d’amour
Moi, j’te parle de c’que j’connais.

T’as enterré mon cœur, tu n’étais qu’une fossoyeuse
Qu'une bombe joyeuse
Mes rêves sont hantés par ta peau soyeuse
J’voulais m’faire des salopes mais j’peux plus quer-ni sans toi !

J’croyais être l’intouchable, celui qui décime les femmes
Mais le cœur dessine les fables dont le sens reste ineffable
Tout allait bien, y'avait quelque chose de spécial entre nous

Mon cœur saigne
À tous les acteurs de ce jeu dévorant qu’est l’amour
Et pour toutes mes futures ex
Protège ta zouz, le Fennek est dans la bergerie
Les shnecks s'ouvrent, les cœurs se serrent
Nek !

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Fin du tome 1.