Chapitre 41

696 72 4
                                    


Je me réveille, mes yeux semblent lourds, mon nez est bouché, et mon moral à zéro, j'ai juste une seul envie: rester couché, c'est d'ailleurs ce que j'envisage fortement, je n'ai pas de travail, pas de rendez-vous, plus de copain, pas de véritable amie, alors qu'est-ce qui m'en empêche ?

Allez je me lève à fin de me changer histoire d'être un peux plus à l'aise dans mes baskets, je pars prendre une rapide douche, puis je me met en short débardeur, je pars dans ma cuisine qui est au passage en bordel total, et prend de la glace mon programme est tout tracé me gaver de cochonneries devant la télé, je nettoierai demain, je mardi dans ma chambre et m'installe sous mes draps, je me place confortablement et me met à regarder "Ma famille d'abord" ça, ça va me changer les idées.

Point de vue Ken.

Je décide de me lever, je n'ai pas vraiment dormi, les remords m'ont empêché de fermer l'oeil ne serais-ce qu'une seconde.

Je suis encore chez Salomé, on a baisé hier soir, c'était ce que j'avais prévu avant même d'arriver chez elle, parce que c'est une sorte de plan cul, en même temps c'est mon ex, et elle fait partie des filles que j'ai aimé un jour, autrement dit c'est ambigüe, mais je n'arrive pas à lui dire non.

Enfin bref, mes remords sont dû à mon comportement d'hier soir face à Nina, je m'en veux de l'avoir traité de pute, après tout je lui fait et faisais pareil avec Salomé, si elle est une pute j'en suis aussi en quelque sorte.

Puis je me demande si elle l'a dis à Deen, et si elle l'a dis j'espère juste que cette putain d'histoire ne va pas affecter notre amitié.

Il faut que je les voient tous les deux, si je veux retrouver le sommeil il le faut, même si je redoute un peu une quelconque confrontation entre nous trois.

Point de vue Deen.

-De toutes manières si tu pose sur cette instru avec nek ça va être une tuerie.

Et voilà moi qui essaye depuis ce matin de penser à autre chose...

-Ouais on verra, écoutes moi il faut que j'y aille j'ai un truc a faire !

-Quoi maintenant ? On viens à peine de commencer !

-Je sais je suis désolé mais c'est vraiment urgent.
Dis-je en enfilant mon manteau et ma casquette.

Je tchek les gars et sors, je prend un café à la machine puis rentre dans ma voiture, je réfléchi.

Enfaite je sais même pas pourquoi je réfléchi, tout simplement je la barre de ma vie, je ne suis pas le genre qui pardonne les trahisons alors c'est bien simple, mais ce qui ne m'arrange pas du tout c'est avec Ken.

Fin je sais même pas si il est au courant, si c'est le cas qu'elle a été sa réaction, sa réaction face à Nina je m'en contre-balance mais face à moi ça m'intéresse.

D'ailleurs rien que de penser à Nina ça me soule, ça m'énerve.

Comment j'ai pu faire confiance à une bouffonne pareil ?

Nan mais sérieusement, j'espère simplement qu'elle est en train de chialer au fond de son lit.

Bon il faut que je vois Ken.

Je pars dans mes messages et me décide à lui envoyez un.

De moi à Ken:

Il faut qu'on parle

De Ken a moi:

Tu veux qu'on se rejoigne où ?

De moi à Ken:

Café curieux ?

De Ken à moi:

Ok, j'y vais.

Voilà c'était bien simple je vais enfin pouvoir avoir des explications avec mon frère, histoire de savoir si notre amitié est et sera toujours la même, voilà la seule chose qui m'importe au jour d'aujourd'hui.

Je bois le reste de mon café d'une traite et démarre la voiture, direction le café curieux.

........

Me voilà enfin devant j'ai pris vingt ans à cause des embouteillages, je franchis la porte de celui-ci, puis je cherche Ken du regard, après une longue analyse de la pièce, je reconnais enfin sa casquette et ses cheveux qui dépasse de dos, je m'avance d'un pas déterminé vers lui, mon "pas" déterminé prend soudainement de la lenteur quand j'appercois Nina toute recroquevillée, les yeux gonflés et le teint pâle.

Bordel elle fout quoi la ?

Bon j'avoue ressentir une légère peine en la voyant dans cette état.
Je secoue la tête essayant de faire disparaître quelconque sentiment de culpabilité et j'arrive enfin à la hauteur de leur table où un long et lourd silence reigne.

Je pousse un raclement de gorge et leur deux têtes se lèvent enfin vers moi.

Bresson (Fini) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant