Suga, journal d'une triste anémiante

Décembre 2017

Décembre 2017
Je me rapproche doucement de Noah. Ce que je pensais de lui se confirme. Parfois, on sort, que ce soit au ciné ou juste au parc pour se balader et discuter de la pluie et du beau temps comme on dit. Jamais je ne m'étais rapprochée de quelqu'un en si peu de temps et cela me fait peur quand même. Parfois, on bloque chacun dans le regard de l'autre et c'est... troublant ? Ce n'est pas de l'amour, ça ne peut pas être de l'amour. L'amour, c'est magique ou c'est censé l'être ? L'amour, qu'est-ce ? Un sentiment illusoire ou éphémère, voire les deux. Je n'y ai jamais cru et n'ai jamais tenté quoique ce soit avec un gars, ou une fille d'ailleurs, pourquoi pas ? Mais non. Aucune envie. De plus, voir du monde se déchirer ou souffrir après une rupture m'en a dissuadé fortement, indubitablement. Imaginer un enfant dans cet enfer ? C'est encore pire, de se dire qu'un pauvre gosse qui n'a rien demandé doit subir la haine engendrée par l'amour de deux êtres. Quand on dit qu'entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas, c'est véridique. Il peut construire comme détruire. L'illusion : « L'amour : le sérum et le venin, vu qu'on aime avoir mal » et l'éphémérité : « Une histoire d'amour, c'est un poison mortel dont le seul antidote est l'histoire d'amour d'après ».