chapitre 19

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Petit lime, ce qui craigne passez

La pièce autour de Lucy était plongée de l'obscurité la plus totale, excepté une petite lampe de bureau qui éclairait le lit dans lequel elle était installée. Un poids se fit ressentir sur son corps frêle, lorsqu'elle ôta son regard de la lampe en question, elle remarqua que le poids sur son corps était un homme du même âge qu'elle, et qu'il possédait des cheveux roses. Elle le reconnut immédiatement, il s'agissait de l'homme qui faisait battre son cœur depuis quelques années. Son cerveau tilta à un moment et elle remarqua qu'elle n'était pas dans sa chambre habituelle. Mais sa réflexion ne dura pas longtemps, car la bouche de son conjoint venait de se rapprocher dangereusement de son oreille. Il mordilla légèrement le lobe de la blonde et elle ne put retenir un petit gémissement. Encouragé par ce petit signe qui montrait que la blonde appréciait son traitement, il laissa glisser sa langue le long de son coup jusqu'à la naissance de sa poitrine. Il déposa sur la naissance de la poitrine de la blonde, une tâche violacée qui marquait sa possessivité. Quant à elle, de nombreux petits gémissements sortirent de sa bouche. Mais elle ne l'interrompt pas, appréciant grandement ce qu'il lui faisant ressentir son ami. Comment peut-on résister à la personne qu'on aime surtout dans cette situation ? Ses mains s'accrochèrent à l'oreiller qui était derrière elle, pour tenter de contrôler un temps soit peu son plaisir. Elle sentit sa langue sur son coup et s'en était beaucoup trop pour elle, qu'elle en frissonna. Elle leva les omoplates pour lui faire comprendre qu'elle voulait qu'il lui enlève son soutien-gorge, il rigola et finit par faire descendre ses mains sensuellement dans son dos pour dégrafer son haut. Une fois fait, il le retira et le posa doucement sur la table de nuit qui accompagnait le lit dans cette chambre. Elle poussa un gémissement un peu plus fort lorsqu'il déposa les mains sur sa poitrine et qu'il la compressa. Elle était si excitée à cet instant qu'arrêter là serait une véritable torture. De son côté, Natsu s'amusait malaxer les deux seins de sa partenaire. Jugeant qu'il avait assez torturé la blonde, il décida de porter sa bouche au sein de celle-ci, il prenait un malin plaisir à la pousser à bout, il faisait des cercles au tour du mont de la blonde, celle-ci gémissait de plus en plus fort. Décidant de réellement arrêter de la torturer, il porta définitivement sa bouche au téton de la jeune femme, qu'il mordilla, suca et lécha. Des rougeurs et une chaleur insoutenable avaient envahi le corps de la jeune femme en sentant la langue de l'homme qu'elle aimait malmener à bien cette zone si sensible et si jouissive de son corps. Voulant qu'il aille encore plus loin, elle enleva les mains de son oreiller pour les déposer sur les épaules si fermes de son amant, elle exerça une certaine pression dessus pour lui faire comprendre qu'elle voulait qu'il aille voir beaucoup plus bas. Rigolant de sa décision soudaine, il se lassa de sa poitrine, tout en continuant de faire glisser le long de son ventre, passant par son nombril pour arriver à son entre-jambes. La vision de la tête du rose enfouit entre ses jambes, était la chose la plus érotique à laquelle elle avait pensé, mais cette vision lui plaisait, beaucoup trop même. Elle sentait son souffle contre le tissu de son dernier vêtement et la température dans son corps grimpa de façon ahurissante. Elle n'attendait que ça, qu'il franchise le cap, mais au lieu de ça une voix résonna dans la pièce.

Lucy, réveille-toi ma puce... Lucy... C'est l'heure

Elle essaya de faire abstraction à son souffle sur sa féminité et se concentra pour savoir d'où pouvait provenir la voix qu'elle avait entendue. C'est à ce moment que la voix résonna de manière plus forte et plus intelligible.

Lucy, réveille-toi ma puce... Lucy... C'est l'heure

Fin lime

À ce moment précis, le souffle sur son corps s'était arrêté, et la température de ce celui-ci avait brutalement chuté. Sa vision était réellement plongée dans le noir pendant quelques instants, elle ne pensait à rien, ne voyait rien. Jusqu'au moment où une lumière aveuglante entra dans son champ de vision et la força à ouvrir les yeux. Et la première chose qu'elle vu fut le visage assez vague d'une certaine personne. La fameuse phrase répéta encore une fois.

Lucy, réveille-toi ma puce... Lucy... C'est l'heure

Sa vision s'améliora et elle put remarquer que c'était sa mère qui était assis sur un petit bout de son lit.

Layla : Et bien ma puce, tu as fait un sacré somme.

Lucy : Maman ?

Layla : Oui c'est moi Lucy, c'était bien hier soir au bar avec tes amis ? Hier, tu es rentrée sans nous dire bonjour et tu es directement parti te coucher dans ton lit, tu devais avoir sacrément bu ma fille. Je t'attends en bas avec ton père pour déjeuner.

Lorsque sa mère partit tous les morceaux du puzzle s'étaient mis en place. Tout ce qu'il s'était passé avec Natsu n'était qu'un rêve. Son visage prit aussi tôt la même couleur que les cheveux d'Erza et elle se cacha sous la couette honteuse. Elle essaya de se persuader qu'elle était contente que ce ne soit qu'un rêve, mais au fond d'elle, elle savait très bien qu'elle aurait tant aimé que ce soit réel. À repenser à la sensation de la langue de Natsu sur son corps puis sur sa poitrine ainsi que sur son bas-ventre, son corps entier s'embrasa et frissonna. En voulant sortir de son lit, sa main rencontra accidentellement sa petite culotte et elle constata avec horreur que celle-ci était trempée, son visage revira au rouge et son rythme cardiaque avait nettement augmenté. Mais le pire, fut lorsqu'elle retira la couette et qu'elle remarqua qu'une petite tâche de liquide s'était incrustée sur le lit. Son cerveau analysa la situation : premièrement, elle avait fait un rêve érotique de l'homme qu'elle aime et qui est par ailleurs est l'objet de ses fantasmes quotidien. Deuxièmement, elle en était tellement excitée que sa culotte en avait payé les frais. Et troisièmement, elle en avait même taché ses draps. Elle était tellement gênée et honteuse d'elle-même qu'elle se demandait comme une chose pareille avait pu arriver. Ce n'était pas du tout dans son genre de désirer à un tel point un homme. Maintenant, elle en était sûre, il ne s'agissait pas juste d'une simple attirance comme elle l'avait put le dire à ses amis, mais elle l'aimait et le désirait beaucoup. Elle se leva et retira ses draps pour les mettre à laver et effacer toute trace de son excitation. Elle enroula le drap et le mit devant sa culotte pour que, au cas où quelqu'un viendrait la voir, il ne puisse pas voir sa culotte. Mais malheureusement pour elle, sa mère se tenait toujours devant sa porte.

Layla : Que fais-tu Lucy ?

Lucy : Ah maman, euh comment dire... Je vais mettre mes draps à la machine à laver... Tu sais pour les laver quoi. Dit-elle en rigolant faussement

Layla : Oh tu fais encore pipi au lit à ton âge Lucy ?

Lucy : Maman, ne dis pas de bêtises, je veux juste les laver

Layla : Je plaisante ma fille, pose les dans la bassine, je les ferais tourner tout à l'heure pour toi

Lucy : NON, enfin, je veux dire ...non, ne t'embêtes pas, je vais le faire moi-même

Layla : Tu me caches quelque chose jeune fille !! Reprit-elle de façon sévère

Lucy : Mais non pas du tout

Sa mère rigola et lui répéta qu'elle l'attendrait en bas avec son père pour déjeuner. Elle courra se réfugier dans la salle de bains et enfourna illico presto ses draps dans la machine et se hâta à faire démarrer le programme. Elle soupira de soulagement et s'écroula adossée au mur, les genoux repliés vers son buste et sa tête rougissante entre les mains.

Lucy : Natsu ...

Le Pardon est la plus belle preuve d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant