8. Le coeur des fils

70 5 3
                                    

C'est au creux de leurs yeux,
Là où le ruisseau quitte la mer

Choyé dans le berceau de l'ego,
Protège l'écorce de la douce peau

Lorsque l'aube devint trop amère,
Leurs ailes les emportent loin d'eux

Les joies nouvelles, les farandoles
Créent des chemins en terre étrangère

Et le cœur brûlant de désirs
Fait d'eux des marins avides de rires

Le vin à flots, les trompeuses prières
Découlent sur les filles leurs fariboles

Mais le vent du sable les ramènent en paix,
Et les femmes attendent au coin du feu

Recommençant inlassablement, les mailles de leurs filets
Elles créent pour eux des gilets

Emplies de la chaleur mâle qui les émeut
Pour garder leurs âmes en secret.

PoésiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant