Partie 2 : Troublé

4 1 0
                                    

Ces paroles qui sont sortis de la pièce. Ces paroles qui ont résonné dans ce long couloir. Je dois avouer que je bloque encore dessus. haha... Numéro 6 ? Ce pourrait-il que Numéro 6 soit la fille que je trimballe depuis que je lui ai enlevé le rocher qui lui écrasait la jambe ? haha... Non, ce n'est pas possible, si ? Non, ou bien peut-être que.... Raaah pas le temps de penser à ça !!! Autant lui poser les questions en face. Mais comment ? Elle ne semble pas pouvoir bouger et les personnes qui sont à ses côtés n'ont pas l'air de vouloir de sortir de la pièce. Je commence à regarder dans le vide et à penser à ce que je pourrais faire : je ne peut pas rester ici dans ce couloir indéfiniment, il y aurait sûrement d'autres personnes qui seront de passage... Et si c'était le cas ? Je fais quoi ? Je fonce dans le tas ? Nah, vu mon physique, je ne ferais sûrement pas le poids et je me retrouverais dans un -très- sale état. Allez~ !! Réfléchis ! Je sais que je peux trouver quelque chose... Je suis si troublé aussi rholala ! Je ferme les yeux pour mieux me concentrer lorsque j'entends la voix de la fille

Allez-vous en, maintenant !

J'ai donc brusquement ouvert les yeux et j'ai vu deux hommes voler en dehors de la pièce et s'enfuir le plus rapidement possible. Eh bah ! Si je m'attendais à ça ! Je me demande comme même ce qui a bien pût se passer pour que deux hommes aient peur d'une gamin. Enfin bref, j'entre finalement dans la pièce et vois la fille attaché les bras et jambes en l'air, elle ne touche pas le sol, vu sa forme, ça fait penser à une sorte d'étoile. Mais le plus étrange est que la fille ne montre aucun signe de fatigue. Elle à l'air, au contraire, plutôt souriante, radieuse. Je la regarde un moment et me décide enfin à la détacher.

" Tu en a mis du temps ", elle me lâche avec un petit sourire, du moins agréable et réconfortant. Je ne lui répond pas, je ne sais pas quoi dire du coup j'acquiesce légèrement de la tête et je la porte sur mes épaules. Mais le problème maintenant est comment sortir, sachant qu'on est dans un endroit totalement inconnu. Elle me tapote le bout de mon épaule qui n'est pas écrasé pas sa cuisse en guise de " tout va bien " et me demande d'avancer dans n'importe quelle direction, de toute façon, on saura à un moment ou un autre si on a prit le mauvais ou bon chemin. Et là, la situation que je redoutais le plus : des personnels ; devant nous près à attaquer. Je me dis : c'est bon, c'est la fin. C'est dommage, j'aurais voulu vivre un peu plus ! Mais c'est à ce moment où j'ai vu la main de la fille bouger au dessus de mon front et les personnels étaient terrifiés de ce qui pouvait arriver, comme si ils savent de ce qu'elle est capable. Alors j'ai eu peur avec eux. J'ai jamais eu autant d'adrénaline  à cause d'une main qui gigote au dessus de ma tête. Le temps semble s'être arrêté. Mes sueurs froides ne coulaient pas et les personnes en face de nous ne semblaient plus trembler. Puis elle m'a dit : " Ne t'inquiètes pas maintenant. Tu m'as protéger, à mon tour maintenant " et elle m'a lancé un sourire très sincère et joli, qui pourrait faire sortir toute la tristesse qui est enfouis en nous. Je crois bien que c'est le plus beau sourire  que j'ai jamais vu. Trêve de bavardage, il faut que j'avance. Alors je le fais, lentement, J'avoue que je panique un peu : et si ces personnes reprenaient conscience et nous attrapaient ? Il me semble que, en passant à coté d'eux, entendre leur souffle, ils semblent paralysés et je dois dire que je trouvais l'ambiance de plus en plus glauque. Je veux partir d'ici le plus rapidement possible. Après avoir laissé les personnels des centaines de mètres derrière nous, je sens la gamine devenir de plus en plus raide, sa respiration devient tellement bruyante par le stresse, que j'en panique. Et tout d'un coup, elle coupe sa respiration. Longtemps. Très longtemps. Trop longtemps je panique et la fait descendre de mes épaules. Son regard est d'un vide que je me demande si elle est toujours dans notre monde. Je fais en sorte de la réveiller mais rien, juste une nouvelle trace sur son coup, dont j'ignorais l'existence.

Mais j'ai oublié qu'on est pas chez des amis : je vois une balle foncer vers moi.

Number 6Where stories live. Discover now