CHAPITRE 31

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On atterri enfin sur le sol français. Après avoir récupérer nos affaires nous avons pris beaucoup de bus avant d'arriver chez moi. Ca m'a fait du bien de retrouver ma maison, mon salon, mon tout. Après plus d'un an je retrouve enfin mes repères. J'ai l'impression de subir une libération énorme, le poids sur mes épaules s'envole.

- Badr : C'est vraiment grand je m'habituerais jamais.

- Tu peux garder Fehmi stp je vais me changer.

- Badr : Ouais vas-y.

Je pars me laver et me changer. Certaines affaires de Waël sont encore présentes. Je redescends et le vois en train de manger et donner un yaourt à Fehmi.

- Badr je sais pas comment faire.

- Badr : De quoi ?

- Bah il y a aucune affaire pour bébé ici, je sais pas où il va dormir.

- Badr : Fais le dormir avec toi et demain on ira acheter un berceau et tout.

- C'est pas trop tôt ?

- Badr : Tu t'en balec' c'est que pour une nuit.

- Hmm... tu restes dormir ici ?

- Badr : Non je vais chez Tarik, j'te laisse te reposer t'en as besoin.

- Hmm merci.

- Badr : T'inquiète. Vas-y prends soin de toi et fais attention. On se voit demain.

- Oui.

Il part et je vais me mettre dans le lit avec mon fils. Je le regardais et il me regardait. Il doit se demander qui je suis et pourquoi je l'ai séparé de son père. J'attends qu''il s'endorme pour m'endormir à mon tour.

[...]

Je suis chez Tarik, Badr a appelé toute la famille pour pas que j'ai à le faire. Tarik, Maya, Younes, Nour, Yasmina et Saphir sont présents. Je leur ai tout raconté, absolument tout sans cacher aucun détails. A quoi ça aurait servi de mentir ? Un jour ou l'autre ils auraient su la vérité.

- Nour : Pourquoi tu nous as rien dit ?!

- J'en sais rien...

- Tarik : Et donc c'est ton fils.

- Oui, Fehmi. Il a deux mois.

- Maya : Je suis choquée je m'y attendais vraiment pas.

- Yasmina : W'Allah ! Surtout venant de Waël ! Ils ont du lui faire quelque chose c'est pas possible !

- Younes : Il revient quand d'ailleurs ?

- Je sais pas. Il prend des cours de gestions de colère là-bas et il peut pas se stopper comme ça.

- Tarik : En tout cas tu vas le quitter.

- C'est déjà fait.

- Tarik : Non. Tu vas divorcer.

Il silence gênant s'installe et je ris nerveusement.

Lyna : Ma naïveté a fait de moi celle que je suis aujourd'huiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant