CHAPITRE 28

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C'est Karim qui est devant ma porte. Je le regarde et referme la porte. Il croit que j'allais le laisser entrer ? Je fais à peine un pas dans la direction inverse pour aller m'habiller qu'il toque à nouveau.

Lui : Ouvre ta race c'est important.

Je souffle et décide de r'ouvrir. Toujours sans lui adresser un mot je le regarde.

Karim : Tiens, c'est ma mère qui m'envoie. Elle a pensé à toi crari. Elle s'est dit que depuis que ta mère a bougé t'as pas du vraiment bien mangé.

Gentille attention de la part de sa mère. Je lui prends le plat et il allait faire un pas pour entrer mais je le stoppe.

- Tu diras merci à ta mère. Je lui ramènerai le plat quand je l'aurais lavé.

J'attends pas qu'il finisse pour fermer la porte mais il met son pied.

Karim : C'est tout ?

- Quoi ?

Karim : Ça t'saoule pas cette situation ?

- C'est pas moi qui est parié sur ma pote avec son gars.

Karim : C'est du passé wesh t'abuses ça date.

- Écoute moi bien. La Lyna gentille conne que t'as connu elle existe plus donc arrête de te foutre de ma gueule deux minutes et assume tes actes tout comme j'assume l'erreur que j'ai commise en acceptant de lier une amitié avec une merde comme toi. Ta mère m'a ramené à manger c'est gentil de sa part, dommage que son fils, toi bien évidemment n'est pas hérité de sa gentillesse et sa bonté. Maintenant nos échanges vont s'arrêter là parce que rien qu'en te parlant je perds des hassanettes donc merci au revoir.

Je n'attends pas sa réponse pour lui fermer la porte au nez. Je vais m'habiller et souris toute seule. Je suis fière de s'que j'lui ai dit. Après ça je suis partie dormir.

[...]

Le hlel est passé et la miff de Maya ont insisté pour ajouter quelques-unes de leurs traditions mais ça va c'était bien. Ils étaient heureux, tellement ils avaient le smile ils l'ont transmit à tous le monde. C'était en petit comité donc il y avait que les proches.

Aujourd'hui c'est le mariage à la mairie et à la salle. Après avoir été uni devant Allah maintenant ils vont s'unir devant la loi. Je sais que Maya stresse de ouf, Tarik ? Plus zen que lui tu meurs.

Maya a choisi Nour et moi comme témoins. Je suis dans la voiture louée par Tarik en direction de chez Maya avec toutes les voitures du cortège qui nous suivent et qui klaxonnent en sortant tous les drapeaux du monde.

On arrive enfin, Tarik sort tout sourire avec le bouquet qu'il va remettre à Maya. On avance vers la maison quand quelqu'un met de la musique. Tarik s'est mit à danser tout le monde a rit. J'en ai marre de ce frère. Il reprend son sérieux et sonne, ils nous ouvrent et tellement il y avait de gens la porte d'entrée est restée ouverte. Je dis bonjour à tous et vois Tarik qui fait un bisous sur le front de Maya et lui passe son bouquet. Bien évidemment quelques arabes ont youyouté, par contre les turcs et renois qui ont essayé se sont bien craqués c'était horrible.

Tarik et Maya se dirigent vers la bête de voiture dont je ne connais pas le nom, les voitures et moi ça fait dix mille. Ils démarrent et je monte avec Elias. Il y avait Lyah, tata Aya, tonton Houssem et Nour. Issam était avec ses potes et tant mieux. On arrive à la mairie, avec Nour on s'installe à côté de la mariée et le maire commence à parler. Certains écoutaient, d'autres s'endormaient. J'étais dans la catégorie de ceux qui écoutaient. J'écoutais avec attention ce qu'il disait, le mariage pour moi c'est quelque chose de vraiment très important. Que ce soit au hlel ou ici je bois leurs paroles. Tarik et Maya s'échangeaient des regards, se souriaient... Franchement ils sont mignons. J'avais jamais vu mon frère amoureux avant Maya mais je sais qu'il l'aime, qu'il va la respecté toute sa vie. Et dire que c'est indirectement grâce à moi qu'ils se sont rencontrés. En fait si je n'avais pas redoublé ils ne se seraient jamais rencontrés. Ou alors si elle avait pas oublié ses clés ce jour-là. Allah fait vraiment les choses bien et pas par hasard.

Lyna : Ma naïveté a fait de moi celle que je suis aujourd'huiWhere stories live. Discover now