Chapitre 17 : Une lettre

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- Vous avez fauté mon enfant de quelque chose d'impure, le prêtre me réprimander.

- Mais comment cela peut-il être possible de se laisser emporter de la sorte ? répondis-je d'un ton de voix perdu.

- Etes-vous heureuse ?

- Oui.

- Avec votre mari ?

- En ce moment la situation est légèrement rocailleuse mon Père.

En quelques phrases bien réfléchies j'expliquais au prêtre le changement, de caractère de Andrew.
A des moments le prêtre, faisait la sourde oreille en me disant : que c'était un homme et que c'était lui seul qui prendrait les décisions importantes.

Devrais-je être soumise à mon mari pour qu'il n'ait plus de bipolarité ?
Certainement pas !

- Que dois-je faire mon Père ?

- Rien Irmina. Juste écouté son cœur.

Le prêtre Hams partait me laissant pensive sur sa phrase me disant, d'écouter le cœur de mon mari. J'en étais perplexe.

•••

Vers l'après-midi, je m'étais allongé sur mon canapé dans mes appartements privés, écoutant les instruments offrir leurs sons. Mes trois musiciens jouaient depuis deux heures. Je leur avais proposé un encas, mais ils avaient délecté.

- Irmina.

Le son du violon s'arrêter laissant juste un grain de voix masculin. Enrick.
Je me rasseyais en posture convenable repassant de mes mains ma robe blanc crème.

- Vous avez une lettre en provenance de Pologne, il me tendit la lettre. Et aussi, vous en avez une autre.

Enrick me regardait lorsque je pris l'enveloppe dans mes mains. Le tremblement de celle-ci faisait presque déchirer le papier. Une lettre de Pologne, je n'arrivais pas à y croire.

- Merci.

Je ne faisais plus du tout attention à Enrick où à mes musiciens que, d'un mouvement de tête, je leur demander de partir. De me laisser seule avec Enrick.
La porte claquait silencieusement.

- Bonjour, ai-je dis.

- Bonjour, répondait-il m'octroyant son sourire et son rictus diabolique.
Je ne vous ai pas vu ce matin pour le petit-déjeuner.

- Je suis tout simplement parti me confesser à l'église, ma gorge se noua petit à petit. A propos d'hier soir. Ce que nous avons échangé n'était guère correct envers mon mari.

- Et maintenant ? Qu'allez-vous faire Irmina prendre vos distances envers moi ? son grain de voix se durcissait mais ces yeux eux étaient adoucit et tendre

- Non, je vais tout simplement vous considérer comme le bras droit de Andrew, rétorquais-je d'un ton ambigu de ma voix.

Il soupirait. Me tendant la seconde enveloppe en me signalant que ces pour une invitation à dîner chez Daniel.
Je le remercier en regardant dans les yeux perdants presque l'équilibre sur mes escarpins.

- A tout a l'heure Irmina, il se rapprocha de moi en déposant un baiser sur ma joue.

- Enrick, murmurerais-je. S'il vous plaît.

- D'accord. J'arrête.

Il s'écartait de moi en me jetant un dernier regard rempli de tendresse et d'incompréhension. Les lettres qui je tenais n'avaient guère le même aspect, entièrement défraîchies et tout plier de chaque côté.

Marchant lentement, je m'asseyais sur le canapé retrouvant ma précédente place posant la lettre d'invitation d'un côté de moi et l'autre, sur mes genoux.
Je commençais à l'ouvrir l'enveloppe qui m'était destinée. Que vais-je trouver à l'intérieur ?

La Comtesse De DunstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant