dallas sister

Cinquante

-------- après des semaines d'absence, devinez qui est de retour?? je m'excuse pour l'attente, sorry!

[ PS : ce chapitre est super court mais je n'arrive vraiment pas à le finir, donc pg ]

Vendredi 16 Août
Maison des Dallas

Ma mère laisse entrer Jacob, toute souriante.

Je lève les yeux au ciel.

De plus, je suis habillée de ma robe toute froissée, le mascara que j'avais sur les yeux a coulé et mes cheveux ne sont même pas coiffés.

En résumé, je ne suis pas présentable du tout.

Réalisant cela, je cours jusqu'à ma chambre, sous les cris de ma génitrice.

Moi : Je vais m'habiller !

À vrai dire, c'est juste un prétexte pour m'éclipser et rester enfermée.

J'entends l'eau de la douche couler, Aaron.

Je m'allonge sur mon lit, l'attendant.

Celui-ci sort enfin, je lui souris puis pars me laver à mon tour.

~

J'entends toquer.

Moi : Oui ?

Aucune réponse, juste la porte qui s'ouvre, laissant apparaître mon frère.

Cameron : Tu peux me dire ce qui t'arrive princesse ?

Moi : Moi ? Rien du tout.

Cameron : Ça fait une demi-heure que tu es partie, tu comptais revenir quand ?

Moi : J'ai juste, pas envie de me retrouver avec Nash.

Cameron : C'est Nash ou Jacob le problème ?

Moi : *souffle* Les deux.

Je m'allonge sur mon lit et Cameron vient s'asseoir à mes côtés.

Cameron : T'étais assise à la même table que lui tout à l'heure et ça ne t'a pas spécialement traumatisé à ce que j'ai vu. Et puis, pour Jacob, je croyais que vous étiez amis. A moins que ça soit... plus puisque affinité.

Moi : Premièrement, tu connais le concept de faire des efforts ? Parce que je t'assure qu'être aux côtés d'une personne qui nous a fait souffrir, c'est loin d'être la meilleure des sensations. Deuxièmement, c'est juste compliqué entre Jacob et Moi. Notre relation fait face à des situations plus que gênantes. Donc, désolée de ne pas avoir envie de descendre.

Cameron plonge ses yeux dans les miens et me lance un regard navré.

Cameron : Très bien. Maintenant tu vas enfiler un sweat et montrer à ces deux abrutis que tu n'en as rien à secouer de ce qu'ils peuvent penser.

Je râle tandis qu'il quitte ma chambre.

Je déteste savoir qu'il a raison.

Je déteste quand il me fait ses discours à la noix.

Je déteste le fait qu'il soit ami avec Nash.

Mais je l'aime putain.

~

Je regarde mon assiette et joue avec son contenu à l'aide de ma fourchette.

Le silence est morbide.

Jacob me fixe, essayant de me faire comprendre que nous devons avoir une discussion.

Mais malheureusement pour lui, je ne suis pas d'accord.

J'ai l'impression de redevenir une gamine de cinq ans qui a peur de faire face à son premier amoureux.

Ce déjeuner est ennuyeux. 

Ma mère se sent obligée de fraterniser avec Nash (qu'elle ne connait que depuis hier soir) ainsi qu'avec Jacob.

Personne n'a envie de parler et c'est d'ailleurs pour ça que c'est elle qui relance toujours la discussion.

Maman : Jacob dis moi, Mia, c'est juste ton amie ?

J'ouvre grand les yeux.

Elle est sérieuse là ?

Jacob : Eh bien oui Madame, juste mon amie.

Je sens son regard brûlant sur moi mais surtout, j'ai entendu sa voix, pleine de reproches.

Il a dit ces mots comme-ci...comme-ci tout était de ma faute.

~

Le déjeuner se termine et Nash fait ses remerciements à ma mère.

Jacob décide de rester, à mon plus grand malheur.

Je sens la conversation fatidique arriver et ça, c'est la dernière chose dont j'ai envie.

Je salue nos deux invités puis me dirige vers mon refuge.

Comment je suis censée réagir face à Jacob ?

C'est genre, le bordel complet dans ma tête.

Je ne sais plus ce qui est bien ou mauvais pour moi.

Je m'allonge sur le lit, fixant le plafond.

Je sens le matelas s'affaisser puis je lève la tête.

Il est là, devant moi, celui que je redoutais le plus.

Il me sourit puis, me lance un regard des plus désolés.

Jacob : Mia...

Je me redresse, m'apprêtant à parler mais, les mots ne sortent pas.

Je ne sais plus quoi dire.

Jacob : C'est quoi le problème franchement ? Je ne te comprends plus. Je n'estime pas avoir fait quelque chose de mal donc, si tu pouvais arrêter de faire comme-ci toute cette histoire était entièrement de ma faute. J'ai vu que tu m'évitais, que tu faisais tout pour ne pas croiser mon regard. Arrête Mia. Ce baiser, ça représentait beaucoup pour moi. C'était pas juste un truc "sur le moment". Remets toi en question, j'en ai marre de te courir après alors, prends des décisions...pour une fois.

Je le regarde quitter ma chambre, restant abasourdie face à son discours.

Il a réussi, je me sens coupable.

Bravo.