Je t'aime, blondie

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    Ils étaient tous autour de la table de restaurant, à parler plus qu'à manger.
Il faut dire qu'apparemment les vidéos et les photos du porc japonais faisant du pole-dance totalement torché étaient hypnotisantes, parce que le principal sujet de discussion n'avait pas dévié d'un poil du pseudo couple Viktor-Yuri.
Yurio soupira à s'en rendre l'âme, affalé en travers de sa chaise, les jambes sur l'accoudoir.
Non mais sérieusement, des alliances ?!? Plus cul-cul la praline, y'a pas ??"pacte d'amitiés" son cul oui !!!

Ces deux là étaient totalement fous l'un de l'autre c'en était écoeurant.
Le jeune blond commençait sérieusement à saturer, et n'en pouvais plus de tenir une chandelle grosse comme la tour de Pise.
Il se leva  brusquement, tirant Otabeck par le bras.

"- Viens, on se casse. Ras le bol des naturistes.

-hééy ! "

Il le traina jusque dehors. Otabeck le regarda et pencha la tête, amusé. A chaque respiration, un halo blanc tourbillonnant s'échappait de ses lèvres pour s'évader dans le ciel. Il monta sur sa moto , et enfonça un casque sur la petite tête blonde ronchonante qui le suivait.
"- allez, en selle mister je-me-fous-du-monde-et-je-joue-les-associales!!!"

Le-dit mister grommela une insulte avant de se placer à l'arrière du brun et de passer ses bras autour de sa taille.

"- On va où ?
- Loin de ta mauvaise humeur, blondie!
-HÉ, ne m'appelle PAS BLONDIE"

Il donna un coups de poing  de la puissance d'une éponge mouillée dans l'épaule du motard, ce qui le fit rire encore plus. Rhaaaa, il se foutait de sa gueule ouvertement, là !!!
Enfin bon. Il avait décidé d'être grand seigneur. Il ne le tuerait pas aujourd'hui.

Otabeck enclencha le moteur et démarra.

Yurio resserra ses bras contre le torse de son ami , et posa sa joue contre son dos, sur  sa veste en cuir. Il aimait bien le contraste entre la chaleur d'Ota et le froid du vent passant dans ses cheveux, les embruns  mouillant son visage. Oui, ses cheveux, parce qu'il avait enlevé son casque.
Thug life.

Il ne l'aurait avoué pour rien au monde, mais il adorait sentir l'odeur de pain chaud et d'épices que dégageait le brun. C'était.... apaisant. Il adorait le prendre dans ses bras, le sentir respirer.

Otabeck accéléra. Grisé par la vitesse, Yurio fut pris d'un rire incontrôlable. Pas un petit rire hautain ou moqueur, juste celui d'un gamin dans un manège.
Il criait de joie, il se sentait libre, comme quand il patinait.

La moto s'arrêta soudain, dans un endroit reculé sur la plage d'hiver. Le brun fit descendre le jeune russe -qui ne manqua pas de râler une énième fois- et alla s'assoir dans le sable , sans se préoccuper de l'eau glaciale venant lui lécher les pieds.

Il semblait pensif. Yurio vint s'assoir à côté de lui, non sans engueuler dans sa barbe les pierres pointues et tout ce qu'il trouvait sur son chemin, puis il se tu.

Seul le vent sifflant et le roulis des vagues brisaient le silence.
Le soleil commença à descendre dans le ciel, puis fut remplacé par la lune. Le blond frissonna, les joues rougies par le mistral. Ota le pris dans ses bras, mais il ne dit rien. Il se cala contre le torse du brun.

"-t'es douillet...Comme un grand coussin."
Simples mots, à peine audibles, enfantins. Il ferma les yeux. Il faisait tout à fait nuit , maintenant...Il commençais à s'endormir, dans ces bras protecteurs.

Soudain, il se redressa brusquement.
"- Non mais des alliances ,quand même, tu le crois, toi ??? "

Otabeck fronça les sourcils.

"-Pourquoi tu te sens obligé de gâcher toujours tout ?????

- mais quoi, c'est vrai ! Des alliances, c'est complèt- mmhhf"

Le patineur venait de prendre le menton du blond entre ses doigts pour s'emparer de ses lèvres. Il s'en décolla doucement, un sourire plissant ses yeux .
Ceux de yurio clignèrent lentement, deux fois, trois fois, sans qu'il n'arrive à prononcer un mot.

"- J-je.....

-Shhhut....Tu vois quand tu veux ? C'est pas difficile.

-M-maiiis...

Otabeck le fit taire d'un autre baiser , qui embrouilla encore plus les pensées de son amour.

"- Yu' , arrête. Tu n'a pas besoin de mots, okay? Juste..... Ressens."

"- Ota....."

Il passa timidement ses doigts dans les cheveux courts du brun, et nicha sa tête dans le creu de son cou.

"-je t'aime , Blondie.....

- Tch.
Moi aussi, abruti..."




Guimauuuuuuuuuuuuuve!!! Wala !! :3

Brulants Comme La GlaceWhere stories live. Discover now