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C'est ma première fiction, alors dites moi ce que vous en pensez, bonne lecture !

On était pas très nombreux dans la bande. On devait être 5. On était le genre d'ados chiant qui se faisaient virer du cinéma ou qui jouaient à se lancer de la nourriture au fast frood. On respectait pas grand chose. On était jeune, et on s'amusait.

Dans la bande, y'avait Jo, Cat, Chop, Bé et moi. J'étais arrivé bien après, le groupe datait du collège. Je ne l'avais intégré qu'à partir de mon déménagement, c'est à dire en première.

Bé, c'était un ange. Un rayon de soleil, toujours là pour éclaircir ta journée. Mais qui éclaire la journée d'un rayon de soleil ? Et bien personne.
J'adorais Bé. Elle avait toujours le sourire au lèvre. Malgré tout ce qui lui arrivait, elle était la pour tout le monde. Elle était belle Bé, elle était magnifique. Elle pouvait avoir qui elle voulait, mais elle, elle ne voyait que Darius.
Darius, c'était son copain. Il était ensemble depuis la sixième.
Ils disaient tous que Darius était gentil en sixième. Mais depuis, bien des choses avaient changés.

Bé, elle avait pas de défaut, ses seuls défauts étaient ses peurs.
Ma petite Bé qui ne pouvais pas rester seule dans une pièce. Elle n'avait pas peur du noir, des monstres sous son lit ou des squelettes dans le placard. Bé elle avait peur d'un bien plus gros monstre. Elle avait peur de la solitude.

Darius profitait de Bé. Il allait toujours voir ailleurs. Elle se donnait complètement à lui, mais lui, ne lui laissait que des bleus sur le corp.
Elle avait peur Bé, de la solitude et de Darius. Mais elle l'aimait, ou elle aimait l'image qu'elle avait de lui. Ce petit collégien dont elle était tombé éperdument amoureuse.
Ce qu'elle oubliait, Bé, c'était que les enfants finissent par grandir.
C'était toujours une enfant Bé. Elle ne savait pas voir les bonnes personnes.
Dans sa vie, elle n'a connue que des hommes qui lui voulait du mal. Darius, son papa, ils lui ont tous deux laissé quelques cicatrices.
Pourtant, Bé elle pouvait avoir qui elle voulait. Mais elle ne voyait que lui, cette espèce de brute.

Jo, il allait taper Darius. Même si il devait sortir de là le nez cassé, il ne supportait pas qu'on touche à sa petite Bé. Mais c'était pas le style de Bé de s'intéresser au bon garçon. Elle était attiré par ce qui lui faisait mal. Sans le savoir, elle se jettait toute seule dans la niche du serpent.
Pourtant elle nous disait qu'elle allait le quitter, Bé. Qu'elle méritait mieux, que rien ne la retenait. Mais après chaques ruptures, elle retournait dans ses bras, car toute seule, elle avait peur.
Pourtant nous étions là, elle n'était pas seule Bé. Y'avait Jo, y'avait Cat, y'avait Chop, et y'avait moi.
Mais Bé, elle ne connaissait que ça.

Petit à petit le rayon de soleil de ternissait, et petit à petit on perdait notre petite Bé. Elle paraissait si forte, notre petite Bé. Mais elle était fragile, et les cicatrices sur son corps, on fini par tâcher ses draps, une dernière fois.
Qu'est ce qu'on l'aimait notre Bé, mais elle était comme aimanté à la douleur perpétuel d'une indifférence certaine et de coups meurtriers. Elle en avait fait les frais.

Après ça, y'avait plus de bande. Enfin, si, mais sans Jo, sans moi, et sans Bé.
Jo s'en voulait de ne pas avoir "achevé ce connard" comme il le disait à chaque marques sur la peau de Bé, et puis on a fini par se rapprocher de la seringue.

On était pas très nombreux dans la bande. On devait être 5. On était le genre d'ados chiant qui se faisaient virer du cinéma ou qui jouaient à se lancer de la nourriture au fast frood. On respectait pas grand chose. On était jeune, et on s'amusait.

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