CHAPITRE 81

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Moi : Tu dis vraiment n'importe quoi

Ibrahim : *rire* Un peu d'humour avant que la tempête n'arrive ...

Moi : Quelle tempête ?

Ibrahim : *il m'embrasse le front*

J'aurai dû me douter qu'il parlait de cette tempête, ou ce cyclone même ...

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[ . . . ]
23 h 24

Aujourd'hui Ibrahim a passé la journée dehors, je ne sais pas où il est, il ne répond pas au tel, il ne m'a pas appelé ou autre, j'suis grave inquiète, c'est pas son genre.

Je suis dans la cuisine assise sur la chaise à boire un thé, quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir,

? : ALIYA ?

Bien évidemment c'était lui, il a sûrement dû voir la lumière allumé dans la cuisine vu qu'il est arrivé tout joyeux comme si de rien n'était, il s'est baissé pour m'embrasser mais j'me suis décalé,

Moi : Tu t'fous d'ma gueule ?

Ibrahim : Il t'arrive quoi ?

Moi : Il m'arrive quoi ? Tu passes ta journée dehors sans me dire où t'es, sans passer d'appel, sans rien, même un mot tu m'as pas laissé ! Tu crois que c'est facile pour moi de se dire que son mari est dehors sans que je sache rien alors que y'a des fous qui nous veulent du mal ?

Ibrahim : ...

Moi : T'as pensé à moi un peu ? Ah bah nan monsieur est trop occupé à s'amuser avec ses potes, oubliant sa famille, enfin, si il considère sa femme et sa fille comme sa famille bien sûr

Ibrahim : Évites de dire des trucs comme ça parce que ...

Moi : Parce que quoi ? Tu vas faire quoi ? T'es en tord Ibrahim n'essaye même pas d'me faire culpabiliser de quoique ce soit

Ibrahim : ...

Moi : J'suis épuisée, bonne nuit

J'ai mis ma tasse de thé dans l'évier puis je suis montée, quelques secondes plus tard Ibrahim est allé voir sa fille, enfin la regarder vu qu'elle dormait, j'ai allumé le chauffage puis je suis allée dans le lit.

[ . . . ]
Je sens un poids sur le lit, puis des bras m'entourer,

Moi : Me touches pas !

Ibrahim : J'suis désolé

Moi : *en enlevant ses bras* C'est tout c'que tu sais dire de toutes façons ...

Je me suis décalée et endormie.
Il m'énerve, je l'aime mais il m'énerve.


Le lendemain.
09 h 27


Une odeur de gaufre vint se frotter à mes narines, j'ouvre délicatement les yeux, je regarde derrière moi, je suis seule dans le lit. Je m'étire bien comme il faut, je file dans la salle de bain me brosser les dents, j'enfile un gilet puis je vais dans la chambre de Bâsma mais je vois qu'elle n'est plus là, je suppose qu'elle est avec son père ...

« La rebeu et le renoi »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant