CHAPITRE 80

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Moi : Tu crois on a le choix ?

Aliya : Comment ça "tu crois on a le choix" ! Il est passé où le Ibrahim qui avait peur de rien ? Tu veux changer nos habitudes pour eux ? T'as peur ?

Moi : Quand ça te touche toi et ma fille, oui, j'ai peur !

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On vient d'arriver à l'aéroport, Ibrahim regarde bien autour de nous histoire de voir si quelqu'un nous suit où nous regarde bizarrement,

Ibrahim : Je vais enregistrer les valises, toi vas dans les toilettes j'viens te chercher

Moi : Pourquoi dans les toilettes ?

Ibrahim : Parce que j'ai envie d'chier ... À ton avis sale conne ! C'est pour que personne te vois

Moi : Ahhh *rire* Bien vu

Ibrahim : T'as oublié ton cerveau à l'hôtel toi, bref si dans 3 secondes j'vois pas ton boule rebondir ça veut dire que t'es toujours devant moi donc que tu t'es foutus d'ma gueule donc vas dans les toilettes ta race !

Moi : Oui oui c'est bon !

J'ai tourné les talons et j'ai commencé à partir, mais j'ai senti qu'il m'a pris par le cou et qu'il a délicatement posé ses lèvres sur les miennes,

Ibrahim : On sait jamais on m'tire une balle dans la tête on s'revoit plus

Moi : Mais t'es sah tu dis quoi ?

Ibrahim : J'rigole orh, tu fais quoi encore devant moi ? Vas là-bas la, Tchip

[ . . . ]
J'étais dans l'une des cabines des toilettes de l'aéroport, je sais pas pourquoi mais j'avais peur pour Ibrahim, je l'aime tellement, j'pourrais pas supporter que je le perde, qu'il soit loin de moi, juste par amour il a changé pour moi, il est allé en hôpital psychiatrique pour moi, je l'aime passionnément, de tout mon cœur.

Enfermée dans ses toilettes j'ai commencé à pleurer, j'imaginais le pire, imaginez il lui ait arrivé quelque chose, genre il s'est fait kidnappé, ou pire,

? : ALIYA ?

J'ai reconnu sa voix, j'suis sortie des toilettes et lui ai sauté dans les bras,

Ibrahim : Tu pleures ?

Aliya : Nan nan mes yeux ils sont à à piscine !

Ibrahim : Hein, j'me disais aussi. Dépêches toi faut qu'on bouge

Il m'a pris la main et m'a tiré jusqu'à notre point d'embarcation,

[ . . . ]
Ibrahim : Sérieux taleur t'avais quoi ? Parce que des yeux qui sont à la piscine je pense que tu m'as pris un peu trop pour un con

Moi : *rire* J'avais peur qu'il t'arrive quelqu'un chose. Genre tu te fais kidnappé, qu'on te tue ...

Ibrahim : T'as vus le mari baraqué que t'as ? Impossible

« La rebeu et le renoi »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant