(...)

Dans un sommeil qui devient léger, j'entends la porte de la maison et les clés. J'en déduis donc que c'est Abdoulaye qui vient de rentrer. Depuis qu'il vit chez moi, il ne fait que de sortir et ça devient une routine de ne plus le voir. J'essais de me rendormir tout doucement et malheureusement, il y a toujours quelque chose pour nous déranger lors de notre sommeil.

Je sens quelque chose se hisser dans mon lit. Je sais que c'est Abdoulaye et pas besoin d'être aveuglé pour ne pas le savoir. Je lui donnais mon dos depuis le début, mais je le sentais s'approcher de moi et vraiment me coller. Il se rapprochait et se collait de plus en plus de moi et je pouvais voir qu'il sentait l'alcool, rien de bon.

Abdoulaye me collait de plus en plus et je pouvais sentir son intimité coller mon derrière et ses mains se posées sur mes hanches. Il effectuait des mouvements du bassins étranges et ça devenait de trop donc j'étais obligée d'interrompre mon sommeil afin qu'il s'arrête.

« Mh Abdoulaye stop ... »

Ça rentrait dans une oreille et sa ressortait par l'autre. On aurait dit qu'il ne m'écoutait pas parce qu'il continuait ce qu'il faisait en m'embrassant le creux du cou avec une respiration plus dense.

« Abdoulaye !

– Laisse toi faire princesse... »

Il empoignait mes bras. Je me débattais tant bien que mal avec lui. Pendant que je me debattais, il baisait mon cou en essayant de retirer ma culotte sous ma robe de nuit.

« Arrête ! Tu as bu m*rde ! »

On aurait dit qu'il ne m'entendait pas. Il continuait donc avait le peu de force que j'avais j'ai attrapé ma bouteille d'eau qui était sur le chevet de mon lit pour pouvoir le lui vider dessus. Il c'est tout de suite relevé en essuyant son visage, ce qui m'a permise aussi de me lever de mon lit.

« Sort de chez moi Abdoulaye je ne veux plus te revoir !

– Quoi ? Comment ça tu me chasses d'ici ?

– Je ne veux plus te revoir ! Tu as essayé de me violer ! Pff, le toisais-je, comme si la meuf que tu te tape ne te suffis déjà pas assez. »

Je le voyais passer sa main sur son visage pour ensuite poser ses deux mains sur ses hanches.

« T'attends quoi ? HEIN ? DIT MOI CE QUE T'ATTENDS POUR TE BARRER DE MA P*TAIN DE MAISON ?! »

Voilà, je n'en pouvais plus et j'ai fondu en larmes devant lui. Il m'a tellement déçu c'est incroyable ! Il a tenté de s'approcher de moi pour me prendre dans ses bras.

« Non non non, ne pose surtout pas tes vilaines mains sur moi. Prend seulement tes affaires et part s'il te plait j'en ai marre. Tu foires toujours tout, me larmoyais-je en posant mes deux mains sur la tête, déjà que tu n'es jamais à la maison, tu ne t'es jamais occupé de notre fils depuis qu'il est arrivé ici et tu vas te taper d'autres femmes sous mes yeux ? Tu me manques de respect dans ma propre maison je ne le supporte pas !

– Solange... Je suis déso...

– Oui c'est toujours comme ça avec toi de toutes façons, riais-je nerveusement. Ça ne marche plus ça !

– Bébé ... Pense à notre enfant s'il te plait !

– Je viendrais te le déposer quand j'en aurai envie. Maintenant, prend toutes tes affaires et barre toi s'il te plait et je ne me le répéterai plus Abdoulaye. »

Zachary Éden ne faisait que de pleurer pendant que j'engueulais son père. Il avait faim donc je suis sortie de ma chambre pour aller dans la sienne et lui donner le biberon.

La Sous-EstiméeWhere stories live. Discover now