CHAPITRE HUIT ♦ PREMIÈRE PARTIE

4.2K 451 38
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

       

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

       

Trois choses me traversent l'esprit en ce moment :

Putain. Elle est foutrement belle.

Bordel. J'ai besoin de la baiser comme un fou.

Je.Vais.Le.Tuer.

Anna m'observe le souffle coupé par la peur. Tu as raison de me craindre, Chérie. Parce qu'une fois que j'aurais arraché le cœur de ce mollasson d'irlandais, je vais t'attacher et te baiser jusqu'à ce que tu ne puisses plus marcher. Puis je te laisserais te reposer, et recommencerais jusqu'à ce qu'un simple souffle sur ta jolie petite chatte suffise à te faire hurler de douleur.

Ma belle déglutit lorsque j'avance d'un pas menaçant vers l'ascenseur, puis place mes paumes de part et d'autre de l'ouverture, bloquant la fermeture des portes. Malgré l'odeur de peur qui se dégage d'elle, je suis agréablement surpris de distinguer également un effluve de désir. Bonne fille.

Qu'est-ce que vous faites ici ? Me demande-t-elle, sur un ton proche du murmure.

Je lui réponds en plantant mes yeux dans ceux du mollasson :

— Je suis venu récupérer ce qui m'appartient.

— Vous pensez réellement que je vais vous laisser la traiter comme un objet ? Me surprend l'irlandais.

J'éclate de rire en rejetant ma tête en arrière. Finalement, il n'est peut-être pas si mollasson que ça. Stupide certes, mais courageux.

— Nathaniel, gronde Anna.

— Oui, Chérie ?

Je souris en coin en constatant sa surprise face à mon ton mielleux et mon petit surnom. Elle met quelques secondes avant de me répondre :

— Je..., j'aimerais vous parler en privé.

Je serre les dents quand l'irlandais intervient :

— Anna, tu n'es pas obligé d'aller avec lui. Je peux appeler la sécurité.

Je massacrerais quiconque oserait se mettre sur mon chemin. Ma bête gronde d'approbation, frappant avec excitation les barreaux de sa cage.

— Ça va, James. Je t'assure que je ne me sens pas du tout obligée. C'est mon choix.

Ils échangent un long regard, et je suis à deux doigts d'enfoncer mes griffes dans les yeux de l'irlandais, quand il rompt sa conversation silencieuse avec Anna et tourne son regard vers moi.

— Vous avez intérêt à prendre soin d'elle, MacWood ! M'avertit-il d'un ton qui se veut menaçant.





Je suis silencieusement Anna jusqu'à sa chambre d'hôtel, les yeux fixés sur son joli cul. Putain, qu'est-ce que cette vision m'avait manqué ! Quand la colère anime son corps, ma belle se déplace en balançant un peu plus les hanches. Elle est comme moi, la rage qui la consume fait naître en elle du désir, une tempétueuse envie de luxure.

Je me souviens du temps où je ne faisais que ça : me battre, puis baiser. C'était la première sombre période de mon existence, juste après le massacre de mes parents et la chute du Clan Blackstone. Je n'arrivais plus à contrôler mes émotions, soit j'écumais de rage, détruisant tout ce qui se trouvait à ma portée, soit je noyais ma douleur dans l'alcool et le sexe.

La deuxième sombre période de mon existence est celle que je vis depuis le soir du bal masqué, quand Anna m'a quitté. Et celle-ci est d'autant plus douloureuse que la précédente, à la différence que ce n'est pas seulement mon cœur qui est meurtri, mais aussi mon âme. Tout ce que j'espère, c'est qu'Anna mette fin à cette torture et revienne à sa place, celle qui lui appartient, à mes côtés.

Je retiens mon souffle quand Anna entre dans sa suite, puis s'arrête, dos à moi, au milieu du salon. Son cœur bat la chamade, comme si Lars Ulrich* se trouvait dans sa poitrine et marquait son rythme cardiaque en jouant les notes de « Enter Sandman ». Je retiens mon envie de la prendre dans mes bras, de l'embrasser à en perdre haleine, puis de m'enfoncer sauvagement en elle, je ne veux pas la brusquer. Du moins plus que ne le fait déjà ma présence. Pour une fois ma bête ne gronde pas de désaccord en sentant l'angoisse s'emparer de moi. Elle partage ma crainte.

*Lars Ulrich : il est le batteur du groupe de metal Metallica

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

*Lars Ulrich : il est le batteur du groupe de metal Metallica. James Hetfield et lui sont les deux fondateurs et membres permanents du groupe.

► Média : Nathaniel

[Note d'auteur : Hello Everyone !! LE RETOUR DU BARBARE !!!! Cela m'avait tellement manqué de ne plus écrire sous son PDV !

► Alors, content(e)s de retrouver Nathaniel ?

► La suite du chapitre arrive dans quelques minutes ;) ... ]

Le Clan Blackstone  [Tome 2] Secrets dans la lumière. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant